En moins bien !Grimmy a écrit :Le film était tiré d'un célèbre fait d'hiver qui avait défrayé la chronique à la fin des années 70 (ou au début des années 80). Maintenant, ce genre de film n'existe plus. C'est direct pour la télé. Bonjour tristesse.
Notez les films de septembre 2008
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Re: Notez les films de septembre 2008
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Re: Notez les films de septembre 2008
EXILE de Johnnie To
De manière prévisible, cette seconde vision s’est déroulée de manière plus confortable que lors de la découverte ciné. Les partis pris narratifs typique du cinéma HK passe avec beaucoup plus de facilité, même si cette nouvelle lecture s’est accompagné d’une VF calamiteuse (pour changer). Sinon, je reste admiratif devant ce western moderne enchaînant avec maestro gunfights esthétisants et le drame déchirant entre ces tueurs à gages dominé par un Anthony Wong plus classe que jamais. Des quelques films de To que j’ai vu, c’est avec PTU celui qui me passionne le plus.
LE ROYAUME INTERDIT de Rob Minkoff
La bande annonce me laissait espérer un divertissement rigolo à défaut d’être inoubliable. Le résultat est un calvaire à toute épreuve. En même temps, j’aurais du me méfier d’un film élaboré d'abord comme une rencontre Jet Li/Jackie Chan avant d’être une adaptation du roi singe. Au programme, une suite sans fin de péripéties aux enjeux exposés le plus platement du monde avec en sus une réalisation téléfilmesque qui prend les enfants pour des cons (les incrustations les plus affreuses que j’ai vu depuis longtemps). Le tout tente de faire passer la pilule au travers d’une noirceur qui ne s’assume pas (le nombre assez important de morts semble plus forcé qu’autre chose) et d’un hommage superficiel au cinéma asiatique (le générique moche comme tout sur des affiches célèbres, de la comédie grasse éreintante). Reste juste le plaisir de voir les alléchantes acrobaties habituelles de Li et Chan même si les séquences d’action se retrouvent entachés d’un déroulement incohérent enchaînant les moments forts comme dans une bande annonce (voilà qui explique amplement le cachet de sympathie de cette dernière). En dehors d’une séquence d’entraînement sous forme de private joke, le film ne laisse même pas l’alchimie prendre entre les deux acteurs et se montre trop occupé avec son insipide héros. Vraiment creux et fade.
De manière prévisible, cette seconde vision s’est déroulée de manière plus confortable que lors de la découverte ciné. Les partis pris narratifs typique du cinéma HK passe avec beaucoup plus de facilité, même si cette nouvelle lecture s’est accompagné d’une VF calamiteuse (pour changer). Sinon, je reste admiratif devant ce western moderne enchaînant avec maestro gunfights esthétisants et le drame déchirant entre ces tueurs à gages dominé par un Anthony Wong plus classe que jamais. Des quelques films de To que j’ai vu, c’est avec PTU celui qui me passionne le plus.
LE ROYAUME INTERDIT de Rob Minkoff
La bande annonce me laissait espérer un divertissement rigolo à défaut d’être inoubliable. Le résultat est un calvaire à toute épreuve. En même temps, j’aurais du me méfier d’un film élaboré d'abord comme une rencontre Jet Li/Jackie Chan avant d’être une adaptation du roi singe. Au programme, une suite sans fin de péripéties aux enjeux exposés le plus platement du monde avec en sus une réalisation téléfilmesque qui prend les enfants pour des cons (les incrustations les plus affreuses que j’ai vu depuis longtemps). Le tout tente de faire passer la pilule au travers d’une noirceur qui ne s’assume pas (le nombre assez important de morts semble plus forcé qu’autre chose) et d’un hommage superficiel au cinéma asiatique (le générique moche comme tout sur des affiches célèbres, de la comédie grasse éreintante). Reste juste le plaisir de voir les alléchantes acrobaties habituelles de Li et Chan même si les séquences d’action se retrouvent entachés d’un déroulement incohérent enchaînant les moments forts comme dans une bande annonce (voilà qui explique amplement le cachet de sympathie de cette dernière). En dehors d’une séquence d’entraînement sous forme de private joke, le film ne laisse même pas l’alchimie prendre entre les deux acteurs et se montre trop occupé avec son insipide héros. Vraiment creux et fade.
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C'est effectivement très sympathique, et comme je m'attendais à bien pire c'est une bonne surprise, en somme. Le ton "low profile" du film, sa retenue, et sa simplicité sont ses grands atouts. Pas de scénario abracadabrant, pas de personnages exubérants, ici les personnages sentent "vrai", à quelques clichés près effectivement. C'est non seulement sympathique mais assez agréable à voir (belle photo, bel environnement), même si le côté famille, habituel dans la culture américaine, m'agace plus ou moins (mais je reconnais que ça fonctionne bien ici).Profondo Rosso a écrit :COUP DE FOUDRE A RHODE ISLAND de Peter Hedges
Très sympathique comédie romantique qu'une certaine patte indé et l'implication des acteurs permet de sortir des sentiers battu, avec un Steve Carell qui tombe fou amoureux de la petite amie de son frère joué par Juliette Binoche. Plus sobre que d'habitude (mais le potentiel comique reste intact comme la scène de la douche) et vraiment touchant, Steve Carell excelle en veuf renfermé et dépassé par les évènements face à une Juliette Binoche rayonnante. Malgré quelques cliché comme la fille ado amoureuse très agaçante, l'alchimie entre les deux fonctionne à merveille et la tension naît de la gentillesse extreme et de la tendresse de toute la famille ce qui change un peu des schémas habituels de pression familiale. Un bon moment et un très beau score de Sondre lerche qui apparait himself dans la dernière scène du film pour une petite scène de concert. 4,5/6
Dommage que quelques baisses de rythme et d'intérêt gâchent la fête. En voulant faire simple, le scénario en oublie de devenir marquant, passé son point de départ (qui ne l'est pas non plus mais qui tient la route). Très inégal, donc, mais c'est un défaut en partie compensé par certaines jolies scènes, émouvantes ou drôles. Carell (que je connais mal) s'en sort très bien. Binoche ou une autre comédienne, ça aurait été à peu près pareil. Sauf que Binoche, apporte une certaine fraicheur et de la spontanéité (ce qui est déjà pas mal pour ce rôle mineur).
A recommander un soir de la mi-février, accompagné d'une douce qui ne pourra que succomber...
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Re: Notez les films de septembre 2008
J'avais oublié d'en parler, car vu la semaine dernière.Profondo Rosso a écrit :LA VIE DEVANT LES YEUX de Vadim Perelman
Un étonnante évocation du drame de Colombine et son traumatisme chez les survivants. Un construction en flashback alternant scène de lycée précédant le drame avec Evan Rachel Wood et présent avec le même personnage joué par une Uma Thurman des plus angoissée à l'approche de l'anniversaire des événement dramatique. L'alternative entre les scènes adolescente avec une Diana adolescente rêveuse et rebelle, vivant à fond à coup d'excès et d'expérience diverses (sex drogues) et celle adulte où elle est une femme rangée et coincée dans tout ce qu'elle pensait fuir montre toute l'impact du drame sur sa personnalité, surtout qu'elle cache un terrible secret de ce jour là. Uma Thurman trouve son plus beau rôle depuis les "Kill Bill" et s'avère poignante même si toute les scènes contemporaine ne sont pas réussies. Evan Rachel Wood est quand à elle éblouissante et la réalisation contemplative de Perelman s'arrête avec justesse sur pyché perrturbée de ses personnages avec de très beaux moments dans la partie adolescente comme la glaçante scène d'ouverture ou toutes les instants fougueus et pleins d'espoir où les deux amies partagent leurs perspectives sur l'avenir. La fin qui brouillent les repères n'est pas totalement convaincante (qu'advient il de la fille d'Uma Thurman ?) mais offre une belle explication assez ouvertes. Malgré ces imperfections tellement plus émouvant (et surtout moins chiant) qu'un "Elephant" dans un registre plus ou moins proche. 5/6
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En un mot L'ARNAQUE DE LA SEMAINE!
Une fumisterie qui veut se donner un genre (ambiance évanescente, après tout pourquoi pas, ça peut le faire) mais qui s'approprie une douleur nationale contemporaine (les massacres dans les lycées US) en se la jouant drame psychologique, alors qu'au final tout se révèle d'une futilité et d'une gratuité désarmantes (sans jeu de mot). J'ai eu le sentiment que tout était prétexte à de l'esbrouffe scénaristique pour l'épate. Après s'être poliment ennuyé pendant le film, le final et un désormais inévitable "twist" plombent définitivement ce nanar de 1ère classe que même Uma Thurman ne peut sauver. Hop, oublié!
Dernière modification par Nestor Almendros le 26 sept. 08, 18:41, modifié 1 fois.
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Re: Notez les films de septembre 2008
Par Effraction - Anthony Minghella
Le début est vraiment pas mal et je me dis: "pourquoi ce film de Minghella est passé inaperçu?". Le point de départ est intriguant, c'est élégant, il y a plein de thèmes passionnants qui sont amorcés et puis progressivement, la machine se grippe. A vouloir trop étreindre...
Ce qui touche à la vie du couple et à l'autisme de leur fille est franchement lourd, la "love story" pas vraiment crédible, des personnages sont laissés en plan soit définitivement (Martin Freeman), soit pendant trop longtemps (Robin Wright Penn).
Quant à Jude Law, il ne me convainc plus vraiment. Il était pourtant excellent en début de carrière.
La seule à se sortir de marasme c'est Juliette Binoche mais c'est loin d'être suffisant.
Quant à la fin
Le début est vraiment pas mal et je me dis: "pourquoi ce film de Minghella est passé inaperçu?". Le point de départ est intriguant, c'est élégant, il y a plein de thèmes passionnants qui sont amorcés et puis progressivement, la machine se grippe. A vouloir trop étreindre...
Ce qui touche à la vie du couple et à l'autisme de leur fille est franchement lourd, la "love story" pas vraiment crédible, des personnages sont laissés en plan soit définitivement (Martin Freeman), soit pendant trop longtemps (Robin Wright Penn).
Quant à Jude Law, il ne me convainc plus vraiment. Il était pourtant excellent en début de carrière.
La seule à se sortir de marasme c'est Juliette Binoche mais c'est loin d'être suffisant.
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20 MINUTES DE BONHEUR d'Oren Nataf et Isabelle Friedman
Pendant 5 mois, en 2005, une équipe a filmé les coulisses de l'émission "Y'a que la vérité qui compte" diffusé sur TF1 jusqu'en 2006 et présentée par le duo Bataille & Fontaine, lesquels ont voulu en interdire la diffusion. Après jugement au Tribunal, le film sort enfin en salle (puis en dvd dans quelques mois). Aucune chaîne de tv n'a voulu se mouiller...
Il en résulte un documentaire inégal, à la forme un peu pauvre mais très inspirée de "Strip-Tease", ce qui a déjà tout pour me plaire. Passé les quelques désagréments formels (le montage n'est pas, non plus, toujours tip top, et le film est trop long), et malgré l'évidente instrumentalisation de l'équipe de tournage par les 2 présentateurs (trop sûrs d'eux de maitriser le projet), il se passe quand même quelque chose. Notamment sur des théories concernant la tv commerciale que beaucoup connaissent mais qu'on n'a pas l'habitude d'entendre "de vive voix".
On sent par exemple la pression palpable des 2 animateurs-producteurs, très souvent collés aux chiffres d'audience, scrutant à la minute près les faiblesses de leur programme dans des réunions/briefings/etc. où jaillissent de temps en temps quelques phrases révélatrices. Comme ces réflexions sur le physique par forcément très avantageux et très porteur d'une des témoins, ou comme des retrouvailles homosexuelles par très porteuses en audimat.
Des détails comme celui-là il y en a des tonnes. Mais le petit plus du docu est de ne pas prendre partie. Plutôt que de faire un film "à charge" (ce qu'ils auraient pu faire en ne montrant du doigt que les manipulations) les réalisateurs ont choisi de montrer la globalité du processus (des recherches de témoin à l'enregistrement de l'émission). On voit ainsi l'un des 2 animateurs se poser de vraies questions d'éthique sur certaines séquences, faisant des choix pas toujours faciles, et pas forcément crititicables systématiquement.
Evoluant dans le milieu j'avoue être un peu resté sur ma faim (rien de très nouveau sur le discours global), mais pour les novices c'est très intéressant.
Pendant 5 mois, en 2005, une équipe a filmé les coulisses de l'émission "Y'a que la vérité qui compte" diffusé sur TF1 jusqu'en 2006 et présentée par le duo Bataille & Fontaine, lesquels ont voulu en interdire la diffusion. Après jugement au Tribunal, le film sort enfin en salle (puis en dvd dans quelques mois). Aucune chaîne de tv n'a voulu se mouiller...
Il en résulte un documentaire inégal, à la forme un peu pauvre mais très inspirée de "Strip-Tease", ce qui a déjà tout pour me plaire. Passé les quelques désagréments formels (le montage n'est pas, non plus, toujours tip top, et le film est trop long), et malgré l'évidente instrumentalisation de l'équipe de tournage par les 2 présentateurs (trop sûrs d'eux de maitriser le projet), il se passe quand même quelque chose. Notamment sur des théories concernant la tv commerciale que beaucoup connaissent mais qu'on n'a pas l'habitude d'entendre "de vive voix".
On sent par exemple la pression palpable des 2 animateurs-producteurs, très souvent collés aux chiffres d'audience, scrutant à la minute près les faiblesses de leur programme dans des réunions/briefings/etc. où jaillissent de temps en temps quelques phrases révélatrices. Comme ces réflexions sur le physique par forcément très avantageux et très porteur d'une des témoins, ou comme des retrouvailles homosexuelles par très porteuses en audimat.
Des détails comme celui-là il y en a des tonnes. Mais le petit plus du docu est de ne pas prendre partie. Plutôt que de faire un film "à charge" (ce qu'ils auraient pu faire en ne montrant du doigt que les manipulations) les réalisateurs ont choisi de montrer la globalité du processus (des recherches de témoin à l'enregistrement de l'émission). On voit ainsi l'un des 2 animateurs se poser de vraies questions d'éthique sur certaines séquences, faisant des choix pas toujours faciles, et pas forcément crititicables systématiquement.
Evoluant dans le milieu j'avoue être un peu resté sur ma faim (rien de très nouveau sur le discours global), mais pour les novices c'est très intéressant.
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Re: Notez les films de septembre 2008
Twist again à Moscou (Jean-Marie Poiré)
Aie ! A la revoyure, le film à pris un méchant coup de vieux à contrario d'un Papy fait de la résistance (dont ce film-ci est très inspiré), ce qui est paradoxale quand on sait que Papy est bordéllique à souhait. Ici moins de personnages donc plus de fluidité dans le scénario mais les péripéties de Noiret aidant son beauf Clavier s'avère pas si drôle que cela, voir sur la longueur assez barbant. C'est dommage, car tout ce qui concerne la satire politique est réussi (incarné par Jacques François et Bernard Blier) mais mis à l'index au profil donc des tourments de cette famille composée d'un Noiret parfait mais aussi de comédiens frisant l'amateurisme (Marina Vlady fait dix fois le même gag).
Sympa tout de même.
Le Bourreau des coeurs (Christian Gion)
Pas aussi délirant qu'un nanar de Philippe Clair, celui-ci (de nanar) est moins barré mais tout aussi sympathique (tout en restant un plaisir coupable). Christian Gion qui est aussi mauvais comédien (il joue un réalisateur sosie de JR Ewing) se paye des vacances sous les cocotiers et laisse notre Aldo chérie en roue libre, adulé par une pouf nymphomane et une star masculine accessoirement homosexuelle (qui nous vaut des scènes mythiques) qui essaye de devenir une méga star du cinoche après avoir été un méga master en matière d'histoire du cinéma (si si). C'est très con ok, les gags avec le duo de bandits niveau CE1 mais Aldo est trop classe et même ses flashbacks vers son enfance de cinéphile, sont assez touchants.
Aie ! A la revoyure, le film à pris un méchant coup de vieux à contrario d'un Papy fait de la résistance (dont ce film-ci est très inspiré), ce qui est paradoxale quand on sait que Papy est bordéllique à souhait. Ici moins de personnages donc plus de fluidité dans le scénario mais les péripéties de Noiret aidant son beauf Clavier s'avère pas si drôle que cela, voir sur la longueur assez barbant. C'est dommage, car tout ce qui concerne la satire politique est réussi (incarné par Jacques François et Bernard Blier) mais mis à l'index au profil donc des tourments de cette famille composée d'un Noiret parfait mais aussi de comédiens frisant l'amateurisme (Marina Vlady fait dix fois le même gag).
Sympa tout de même.
Le Bourreau des coeurs (Christian Gion)
Pas aussi délirant qu'un nanar de Philippe Clair, celui-ci (de nanar) est moins barré mais tout aussi sympathique (tout en restant un plaisir coupable). Christian Gion qui est aussi mauvais comédien (il joue un réalisateur sosie de JR Ewing) se paye des vacances sous les cocotiers et laisse notre Aldo chérie en roue libre, adulé par une pouf nymphomane et une star masculine accessoirement homosexuelle (qui nous vaut des scènes mythiques) qui essaye de devenir une méga star du cinoche après avoir été un méga master en matière d'histoire du cinéma (si si). C'est très con ok, les gags avec le duo de bandits niveau CE1 mais Aldo est trop classe et même ses flashbacks vers son enfance de cinéphile, sont assez touchants.
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Re: Notez les films de septembre 2008
LES SENTIERS DE LA PERDITION de Sam Mendes
Toujours très agréable à revoir pour ses qualités visuelles. Dommage que celles-ci constituent l’unique intérêt du film. J’adhère difficilement à ce scénario conventionnel sur les rapports père-fils jouant comme d’habitude dans le registre des grands sentiments (choix d’autant plus agaçant quand on touche à un milieu aussi ambigu que celui de la mafia). Prévisible en diable (une fin grosse comme une maison), l’écriture académique ne dégage que guère d’émotion. Celle-ci ne se dévoile qu’à travers sa réalisation d’une beauté époustouflante, maîtrisant le langage cinématographique sur le bout des doigts. les sentiers de la perdition se fait un enchantement illustratif à chaque images rehaussé par le travail de Conrad Hall qui pour son œuvre testamentaire signe une des plus belles photographies que j’ai jamais vu. Tous ces miraculeux efforts méritent bien de paraître indulgent envers le scénario.
Toujours très agréable à revoir pour ses qualités visuelles. Dommage que celles-ci constituent l’unique intérêt du film. J’adhère difficilement à ce scénario conventionnel sur les rapports père-fils jouant comme d’habitude dans le registre des grands sentiments (choix d’autant plus agaçant quand on touche à un milieu aussi ambigu que celui de la mafia). Prévisible en diable (une fin grosse comme une maison), l’écriture académique ne dégage que guère d’émotion. Celle-ci ne se dévoile qu’à travers sa réalisation d’une beauté époustouflante, maîtrisant le langage cinématographique sur le bout des doigts. les sentiers de la perdition se fait un enchantement illustratif à chaque images rehaussé par le travail de Conrad Hall qui pour son œuvre testamentaire signe une des plus belles photographies que j’ai jamais vu. Tous ces miraculeux efforts méritent bien de paraître indulgent envers le scénario.
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Re: Notez les films de septembre 2008
Southland Tales || Richard Kelly
Bon... heu... j'y reviendrais un autre jour. C'est fascinant, il y a plein de scènes hypnotisantes, c'est bancal, les acteurs, totalement inattendus, font des merveilles et Kelly manie une certaine notion du chaos qui fout le vertige... dans l'ensemble j'ai adoré mais le film mérite d'être revu quelques fois.
Bon... heu... j'y reviendrais un autre jour. C'est fascinant, il y a plein de scènes hypnotisantes, c'est bancal, les acteurs, totalement inattendus, font des merveilles et Kelly manie une certaine notion du chaos qui fout le vertige... dans l'ensemble j'ai adoré mais le film mérite d'être revu quelques fois.
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Re: Notez les films de septembre 2008
The Boondock Saints || Troy Duffy
A Boston, 2 frères irlandais se mettent en tête de purger la ville de ses malfrats déclencheront alors un véritable bain de sang. Un inspecteur du FBI un peu allumé (Willem Dafoe) prend alors en charge l'enquête sur ces différentes tueries.
Petit film de gangsters stylisé et ultra violent assez plaisant. Pas mal de bonnes idées de mise en scène, comme ces flash backs des massacres qui s'intègrent aux scènes de police avec les enquêteurs sur les lieux-dits. On retiendra surtout le casting, avec en particulier un Billy Connoly en tueur sanguinaire assez réjouissant.
Pas mémorable, mais vraiment sympathique et bien rythmé. A noter une très jolie musique de Jeff Dana.
A Boston, 2 frères irlandais se mettent en tête de purger la ville de ses malfrats déclencheront alors un véritable bain de sang. Un inspecteur du FBI un peu allumé (Willem Dafoe) prend alors en charge l'enquête sur ces différentes tueries.
Petit film de gangsters stylisé et ultra violent assez plaisant. Pas mal de bonnes idées de mise en scène, comme ces flash backs des massacres qui s'intègrent aux scènes de police avec les enquêteurs sur les lieux-dits. On retiendra surtout le casting, avec en particulier un Billy Connoly en tueur sanguinaire assez réjouissant.
Pas mémorable, mais vraiment sympathique et bien rythmé. A noter une très jolie musique de Jeff Dana.
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Re: Notez les films de septembre 2008
KING OF THE ANTS de Stuart Gordon
Gordon introduit joliment la nouvelle marche de sa carrière dans son plan d’ouverture où le personnage principal repeint d’un blanc immaculé un mur rouge sang. Loin du film fantastique que pourrait laisser penser le titre et la créature mise en avant par la jaquette, king of the ants s’attache à la monstruosité se cachant derrière la normalité. Le résultat est détonnant. Si Edmond m’avait légèrement déçu par le manque de punch avec lequel il traitait son concept, king of the ants en tire au contraire le plus possible. La lente transformation d’un gentil couillon en véritable psychopathe se fait tout à fait bouleversante par un alignement de scène choc et brutal. La mise en scène caméra à l’épaule renforce l’efficacité du spectacle même si elle laisse l’impression d’être un cache-misère au manque de moyens de la production. Le seul point qui me gène est la partie virant dans une sorte de thriller conjugal prévisible et artificiel même si pas inintéressant dans l’intrigue. Un petit bémol qui n’enlève rien à l’excellence du film servie par une interprétation hors pair.
Gordon introduit joliment la nouvelle marche de sa carrière dans son plan d’ouverture où le personnage principal repeint d’un blanc immaculé un mur rouge sang. Loin du film fantastique que pourrait laisser penser le titre et la créature mise en avant par la jaquette, king of the ants s’attache à la monstruosité se cachant derrière la normalité. Le résultat est détonnant. Si Edmond m’avait légèrement déçu par le manque de punch avec lequel il traitait son concept, king of the ants en tire au contraire le plus possible. La lente transformation d’un gentil couillon en véritable psychopathe se fait tout à fait bouleversante par un alignement de scène choc et brutal. La mise en scène caméra à l’épaule renforce l’efficacité du spectacle même si elle laisse l’impression d’être un cache-misère au manque de moyens de la production. Le seul point qui me gène est la partie virant dans une sorte de thriller conjugal prévisible et artificiel même si pas inintéressant dans l’intrigue. Un petit bémol qui n’enlève rien à l’excellence du film servie par une interprétation hors pair.
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Re: Notez les films de septembre 2008
2 films avec des scénario "déviants" mais pour des résultats bien différents.
La Faille - Gergory Hoblit
Un naufrage de bout en bout, un scénario ni fait ni à faire (et puis tout ça pour en arriver là ), des acteurs perdus (le rôle principal féminin et un Ryan Gosling bien décevant quand on connaît son potentiel "Danny Balint", "United States of Leland" et Hopkins qui nous refait Hannibal Lecter). Le moins passionnant des épisodes des Experts est meilleur que ça.
A sauver une photo plutôt belle.
Les films précédents de Hoblit "Fréquence Interdite" et "Peur Primale" étaient pourtant pas mal (surtout le premier).
Déjà Vu - Tony Scott
ça part plutôt mal avec une explosion assez laide et 20 premières minutes qui louvoient. C'est alors qu'apparait le contexte "fantastique" et pendant quelques minutes on se demande si c'est du lard ou du cochon
La Faille - Gergory Hoblit
Un naufrage de bout en bout, un scénario ni fait ni à faire (et puis tout ça pour en arriver là ), des acteurs perdus (le rôle principal féminin et un Ryan Gosling bien décevant quand on connaît son potentiel "Danny Balint", "United States of Leland" et Hopkins qui nous refait Hannibal Lecter). Le moins passionnant des épisodes des Experts est meilleur que ça.
A sauver une photo plutôt belle.
Les films précédents de Hoblit "Fréquence Interdite" et "Peur Primale" étaient pourtant pas mal (surtout le premier).
Déjà Vu - Tony Scott
ça part plutôt mal avec une explosion assez laide et 20 premières minutes qui louvoient. C'est alors qu'apparait le contexte "fantastique" et pendant quelques minutes on se demande si c'est du lard ou du cochon
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MARRIED LIFE d'Ira Sachs
Début prometteur, ambiance 50's efficace pour tout amateur de ciné naphta (il y a forcément un peu de Sirk dans ces peintures du couple à cette époque), ton doucereux et très posé, ma foi pourquoi pas. Sauf qu'à trop tirer sur la corde, Sachs fait faire trop de surplace à son intrigue et lâche en partie le spectateur (surtout dans le tiers central). Vraiment dommage, car l'histoire bien resserée aurait été assez acceptable (mais pas oubliable). Reste une écriture fine et un beau casting (Chris Cooper, Pierce Brosnan ou la classieuse Patricia Clarkson - vrai sosie en un peu plus âgée d'Anne Brochet).
Début prometteur, ambiance 50's efficace pour tout amateur de ciné naphta (il y a forcément un peu de Sirk dans ces peintures du couple à cette époque), ton doucereux et très posé, ma foi pourquoi pas. Sauf qu'à trop tirer sur la corde, Sachs fait faire trop de surplace à son intrigue et lâche en partie le spectateur (surtout dans le tiers central). Vraiment dommage, car l'histoire bien resserée aurait été assez acceptable (mais pas oubliable). Reste une écriture fine et un beau casting (Chris Cooper, Pierce Brosnan ou la classieuse Patricia Clarkson - vrai sosie en un peu plus âgée d'Anne Brochet).
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Re: Notez les films de septembre 2008
Revu hier (un bout) de LA COULEUR DE L'ARGENT
Je sais pas ce que ça donne en VO mais en VF, Newman est ridicule,il parsème de "coco" ses leçons de vie qu'il donne à Tom Cruise : "Coco, l'argent, c'est celui qui en a le plus qui est le plus riche et le billard,Coco, c'est psychologique, Coco, c'est tout dans la tête, faut faire croire à son pigeon qu'on est pas fort et après on fait monter les paris l'air de rien et là on redevient fort, et ouais Coco, le billard, c'est stratégique, je te dis"
Je sais pas ce que ça donne en VO mais en VF, Newman est ridicule,il parsème de "coco" ses leçons de vie qu'il donne à Tom Cruise : "Coco, l'argent, c'est celui qui en a le plus qui est le plus riche et le billard,Coco, c'est psychologique, Coco, c'est tout dans la tête, faut faire croire à son pigeon qu'on est pas fort et après on fait monter les paris l'air de rien et là on redevient fort, et ouais Coco, le billard, c'est stratégique, je te dis"
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Re: Notez les films de septembre 2008
Le film est en effet long à digérer, même après plusieurs visions et en ayant lu tout ce qui le précède. Hypnotisant, c'est bien le mot, et c'était déjà d'ailleurs le cas pour Donnie Darko.Colqhoun a écrit :Southland Tales || Richard Kelly
Bon... heu... j'y reviendrais un autre jour. C'est fascinant, il y a plein de scènes hypnotisantes, c'est bancal, les acteurs, totalement inattendus, font des merveilles et Kelly manie une certaine notion du chaos qui fout le vertige... dans l'ensemble j'ai adoré mais le film mérite d'être revu quelques fois.
Mes reproches se situent également au niveau de l'intrigue, linéaire et avare en surprises. Certaines avancées sont trop précipitées (la façon dont Harry décide qu'il vaut mieux tuer sa femme) alors qu'ailleurs le film peine à avancer. J'ai eu l'impression que Sachs hésitait trop entre la comédie noire et le drame pur et dur, parvenant au final à un compromis bancal où on s'amuse peu, mais où on n'arrive pas non plus à s'impliquer émotionnellement. Belle direction artistique néanmoins et performance savoureuse de Pierce Brosnan.Nestor Almendros a écrit :MARRIED LIFE d'Ira Sachs
Début prometteur, ambiance 50's efficace pour tout amateur de ciné naphta (il y a forcément un peu de Sirk dans ces peintures du couple à cette époque), ton doucereux et très posé, ma foi pourquoi pas. Sauf qu'à trop tirer sur la corde, Sachs fait faire trop de surplace à son intrigue et lâche en partie le spectateur (surtout dans le tiers central). Vraiment dommage, car l'histoire bien resserée aurait été assez acceptable (mais pas oubliable). Reste une écriture fine et un beau casting (Chris Cooper, Pierce Brosnan ou la classieuse Patricia Clarkson - vrai sosie en un peu plus âgée d'Anne Brochet).