The Fall (Tarsem Singh - 2006)

[tewoz]

Elle ferait mieux de donner cette argent à ceux qui en ont besoin.

Elle l'a fait!

J'ai pas recu le virement.
Qui dois-je contacter pour que tout rentre dans l'ordre?

[frédéric]

Elle l'a fait!

J'ai pas recu le virement.
Qui dois-je contacter pour que tout rentre dans l'ordre?

[Jordan White]

Une question qui peut paraître un peu naïve, mais comme au cinéma on peut reproduire désormais à peu près n'importe quel décor, la ville de Jodhpur est-elle reconstituée ou s'agit-il de la vraie ville ? Singh a t-il été tourné sur place ou a t-il reconstitué la ville aux toits bleus ? J'en viens à me demander s'il s'agit de Jodhpur en voyant la photo alors que la BA me paraissait plus explicite à ce sujet. Ici c'est comme s'il avait repeint les maisons elles-mêmes et pas les toits. En ce qui concerne la première image, cela fait à la fois penser à des chorégraphies reprenant les danses classiques indiennes (je pense à Umrao Jaan) et aux costumes moghols.

Pour ce qui est de Jenifer Lopez, je l'aime bien, elle peut être versatile surtout dans Hors d'atteinte son meilleur rôle sans problème. Je lui préfère cependant Eva Mendes qui a eu un rôle plus conséquent dans Hitch et qui surtout a eu l'honneur de tourner dans La nuit nous appartient. Ce sont deux artistes qui comptent à mes yeux quoiqu'il en soit.

[joey]

Une question qui peut paraître un peu naïve, mais comme au cinéma on peut reproduire désormais à peu près n'importe quel décor, la ville de Jodhpur est-elle reconstituée ou s'agit-il de la vraie ville ? Singh a t-il été tourné sur place ou a t-il reconstitué la ville aux toits bleus ?

D'après IMDB :

Filming locations :

Agra, Uttar Pradesh, India
Andaman Islands, South Pacific, Pacific Ocean
Argentina
Bali, Indonesia
Brazil
Cambodia
Cape Town, South Africa
Chennai, Tamil Nadu, India
Chile
China
Egypt
Fiji
Himalayas, Nepal
Hollywood, Los Angeles, California, USA
Italy
Jodhpur, Rajasthan, India
Ladakh, Jammu & Kashmir, India
Maldives
Namibia
Prague, Czech Republic
Romania
South Africa
Turkey

[frédéric]

[Dracu]

Voila, je l'ai vu, et j'ai vraiment beaucoup aimé (j'en suis presque à adorer):

The Fall: Alors, les quelques images et la bande-annonce correspondent-ils bien au film?
Pour ma part, oui...
Souvent extraordinaire de beauté (parfois presque trop, on a l'impression que le réalisateur se regarde filmer), 'mignon' et amusant dans sa relation entre la petite Alexandra (chapeau à la très jeune actrice, vraiment très crédible) et le désabusé Roy, aventureux dans l'histoire que ce dernier raconte, le film peut cependant paraître lent à ceux qui s'attendent à un pur film d'aventure (ce fut le cas de madame D. et d'un ami présent également), mais comble ceux qui savent à quoi s'attendre (moi donc)...
D'ailleurs, le début, très lent et (encore une fois, superbement) filmé en noir et blanc, donne, je trouve, directement le ton.
Bref, une réussite en ce qui me concerne, et j'attends déjà une sortie Blu-Ray avec une certaine impatience!

D., qui va se coucher!

[G.T.O]

Voila, je l'ai vu, et j'ai vraiment beaucoup aimé (j'en suis presque à adorer):

The Fall: Alors, les quelques images et la bande-annonce correspondent-ils bien au film?
Pour ma part, oui...
Souvent extraordinaire de beauté (parfois presque trop, on a l'impression que le réalisateur se regarde filmer), 'mignon' et amusant dans sa relation entre la petite Alexandra (chapeau à la très jeune actrice, vraiment très crédible) et le désabusé Roy, aventureux dans l'histoire que ce dernier raconte, le film peut cependant paraître lent à ceux qui s'attendent à un pur film d'aventure (ce fut le cas de madame D. et d'un ami présent également), mais comble ceux qui savent à quoi s'attendre (moi donc)...
D'ailleurs, le début, très lent et (encore une fois, superbement) filmé en noir et blanc, donne, je trouve, directement le ton.
Bref, une réussite en ce qui me concerne, et j'attends déjà une sortie Blu-Ray avec une certaine impatience!

D., qui va se coucher!

Merci Dracu pour ces comptes-rendu !

[reuno]

C'est vrai que visuellement c'est magnifique, rien que pour ça il vaut le détour. Même si certains lui reprocheront de ne se limiter qu'à sa, force est de constater que par moment c'est un vrai régal pour les yeux.
Après l'histoire, la relation entre les deux personnages principaux est "mignonne" disons mais ça ne m'a pas bouleversé plus que ça. J'avais même tendance à m'inpatienter du retour à la partie imaginaire.
Mais le tout se suit avec grand plaisir, suffisamment rythmé pour ne pas ennuyer...

Du coup j'ai bien envie de revoir The Cell, que j'avais aimé à sa sortie (pas revu depuis je crois).

[7swans]

Le film sort en Z1 et en Blu Ray (Free Zone) avec sous titres Français le 9 septembre.

ça doit être une sacrée expérience en Blu Ray, j'ai très hate de le voir!

[2501]

Film magnifique (mais pas seulement visuellement). Je vais m'acheter un lecteur Blu-Ray rien que pour le revoir.

Bien que sa place soit avant tout en salles...
On est de moins en moins gâtés par la distribution.

[cinephage]

Aberrant... C'est à Helsinki que j'aurais eu le plaisir de découvrir ce film en salle.

Pour en parler brièvement, outre la splendeur d'une image toujours en perpétuelle invention, superbe, m'as-tu-vu et prétentieuse certainement, le film évoque la puissance de l'imagination, du récit, et, du coup, justifie totalement l'outrance de ses choix visuels, nous autorisant à nous abandonner à la splendeur des images sans pour autant renoncer à notre exigence de sens. Un jeu de renvoi permanent entre monde réel et monde imaginaire est conduit avec beaucoup de finesse

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ainsi, les méchants ont l'apparence du laborantin des rayons X, on assiste aussi, sans insister, à toute la confusion sur l'indien, amérindien dans la tête du conteur, mais véritable indien pour Alexandria, les renvois entre le quotidien de la petite et ses rêves seraient pour moi un bon prétexte à revoir bientôt ce film, où rien n'est laissé au hasard...

La description des relations entre Roy et la jeune Alexandria, loin d'être banale, m'a paru tout à fait intrigante, et d'une nature bien rare à l'écran.

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Il est rare en effet qu'on voie au cinéma un homme se servant d'une enfant pour se suicider, et que son récit ne soit qu'une ruse visant à la manipuler. Surtout lorsqu'on constate que l'enfant est lucide à ce sujet...

La conclusion du film, qui démontre le passage, la transmission, de la richesse imaginaire du récit conté, ancienne façon de rêver, au cinéma, qui est désormais la nouvelle, est très joliment justifiée, et m'a beaucoup ému.

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La rédemption du cascadeur suicidaire par la responsabilisation ("c'est aussi mon histoire !"), puis par son art, plutôt que par une histoire d'amour est une très jolie façon de conclure l'histoire. Surtout, elle permet de conclure la splendeur visuelle par un hommage très respectueux au cinéma muet, un retour à une position d'humilité de l'auteur du film, qui a pourtant déployé une énergie considérable pour raconter son film à sa manière, et sans compromis.

Pour moi, ce film est un véritable choc, certes visuel, mais bien au delà, une reflexion sur la puissance de l'image, héritière du conte à l'ancienne, et la profession de foi touchante d'un grand créateur de formes. J'espère que Tarsem aura d'autres occasions de nous offrir de telles fééries.

[Jordan White]

Mais pourquoi ne pas avoir tourné en Scope ?

[cinephage]

Mais pourquoi ne pas avoir tourné en Scope ?

Je ne peux que supposer que le réalisateur a choisi de tourner dans un format qu'il maitrisait parfaitement. Le scope n'est pas forcément le format le plus adapté pour filmer des paysages si l'on souhaite remplir l'image (il y a souvent un travail sur la hauteur et la profondeur de champs qui n'aurait pas marché pareil en scope). Cf par exemple l'image avec la soierie verticale imprégnée de sang, en première page du topic. En scope, elle perd une bonne partie de sa force.

[Jordan White]

Je ne peux que supposer que le réalisateur a choisi de tourner dans un format qu'il maitrisait parfaitement. Le scope n'est pas forcément le format le plus adapté pour filmer des paysages si l'on souhaite remplir l'image (il y a souvent un travail sur la hauteur et la profondeur de champs qui n'aurait pas marché pareil en scope). Cf par exemple l'image avec la soierie verticale imprégnée de sang, en première page du topic. En scope, elle perd une bonne partie de sa force.

Ma question était plutôt à prendre comme une petite boutade. Je suis tombé amoureux du format Scope depuis quelques années, pour pas mal de raisons, mais cela dit, quelques uns de mes films préférés n'ont pas été réalisés dans ce format.

[cinephage]

Ma question était plutôt à prendre comme une petite boutade. Je suis tombé amoureux du format Scope depuis quelques années, pour pas mal de raisons, mais cela dit, quelques uns de mes films préférés n'ont pas été réalisés dans ce format.

Pour avoir un peu réfléchi à ta question, je crois qu'effectivement, dans le cas de ce film, la verticalité joue souvent un grand rôle dans la composition des plans. De même, une des figures favorites (ça revient au moins trois fois dans le film) du cinéaste, c'est de mettre les personnages, minuscules, en bas du plan, qui est un plan très large, avec un immense paysage autour, et surtout au dessus. En scope, l'espace est plus horizontal, cet effet là marcherait moins.

Cela dit, pour un beau scope et des paysages magnifiquement filmés, l'homme de l'ouest, de Mann, est un western qui intègre totalement la logique du scope à son cadrage. Amoureux du scope, je ne peux donc que te recommander ce western (fort bon par ailleurs, mais au niveau de l'utilisation du scope, c'est un film vraiment remarquable).