Tu fais plaisir !Jordan White a écrit :J'ai adoré.
Doomsday (Neil Marshall - 2008)
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Re: Doomsday (Neil Marshall-2008)
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Re: Doomsday (Neil Marshall-2008)
Je suis de tout coeur avec toi!!!Jordan White a écrit :Je ne sais pas si le film est débile en soi (mais vous pouvez toujours m'indiquer quand, on est tout de même pas chez Truffaut ou Godard mais dans un hommage au post-nuke) et si le cinéma post-nanar fait frémir d'avance Atcloserange, je crois que je signe néanmoins tout de suite s'il s'imprègne du talent de Neil Marshall. Je ne crois pas être geek, pas davantage nerd, pourtant j'ai accroché dès les premières secondes du générique jusqu'à la toute dernière bobine. Ca aurait pu durer trois heures que je ne me serais guère plains.
J'ai trouvé Doomsday à la fois sexy (Rhona Mitra qui efface en deux secondes le souvenir nébuleux de Beowulf qui en avait fait une cruche), drôle, bouillonnant et virtuose. Certainement le plus bel hommage à Carpenter que j'ai pu voir. Et aussi le meilleur film de l'année pour le moment, loin devant les autres (j'en ai vu très peu mais celui-là est sur la première place du podium). Une idée de série B voire Z transformée en or sur pellicule.
J'ai adoré.
Voir ici : http://bis.cinemaland.net/html/movies/doomsday.htm
Nà!!!
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Re: Doomsday (Neil Marshall-2008)
Ca aurait pu être sympa tout plein comme série B si TOUTES LES SCENES D'ACTION N'ETAIENT PAS FILMEES ET MONTEES AVEC LES PIEDS. Que Marshall use et abuse de ses références, ça ne me pose aucun problème. Que la Mitra soit iconisée dans des ralentis grossiers et prenne constamment la pose, à la limite, non plus. Tout comme le fait que le méchant punk cabotine comme un dingue. Tout cela contribue à faire de "Doomsday" un grand moment de cinéma fun et décomplexé, au rythme endiablé. Non ce qui me gêne, encore une fois, c'est qu'un actionner se vautre techniquement dès que ça se rentre dedans ou que ça se tire dessus. Neil Marshall montre une fois de plus ses limites en tant que cinéaste et semble avoir définitivement cédé à une esthétique "in" du film d'action plutôt que de s'inspirer des maîtres qu'il cite.
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Re: Doomsday (Neil Marshall-2008)
Doomsday est un film que j'aurais aimé aimer, mais si The Descent du sieur Marshall m'avait très fortement enthousiasmé, là je dois dire que c'est un peu la douche froide. Pourtant, le film partait sous les meilleures auspices : payant son tribut aux films post-apocalyptiques des années 1980, Neil Marshall tricote un scénario bourré d'influences et de clins d'œil qui devrait mettre les cinéphiles les plus récalcitrants dans sa poche. Empruntant très largement à Mad Max 2 pour le look punk-SM des survivants et à New York 1997 pour le no-man's land et le personnage de Sinclair, guerrière aussi borgne et monolithique que l'était Snake Plissken, Doomsday respire l'amour du cinéaste pour les films de série B post-nuke avec lesquels il semble avoir été biberonné. Offrande aux geeks, le film tourne malheureusement court. Il fait illusion durant les cinquante premières minutes. Le pitch à la NY 97 est posé avec efficacité et savoir-faire, Rhona Mitra dégage un certain charisme et la mise en scène nerveuse promet dès les premières images un spectacle mouvementé. Mais dès lors que l'escouade se fait capturer par les joyeux drilles à crête, l'ensemble commence à tourner dans le grand n'importe quoi, à tourner à vide. Alors évidemment, les énormités nanardesques et la tonalité décomplexée sont voulues et assumées par le cinéaste. Le problème est que, d'une part, sa mise en scène commence à partir en vrille et à devenir parfaitement grossière et illisible (les images ne durent parfois qu'une milli-seconde), et que d'autre part, l'hommage se transforme en fait en un catalogue poussif d'influences mal digérées, compilées très maladroitement, mises bout à bout avec un automatisme décevant. Toute la partie médiévale, avec Malcolm McDowell qui joue comme une patate, est parfaitement grotesque. Le grand nawak référentiel promis s'est muté en un patchwork foutoir finalement lassant et peu imaginatif, puisque piquant tout à droite et à gauche. Restent la première partie et une course-poursuite finale au son de Frankie Goes To Hollywood bien poilante, bien qu'encore une fois surdécoupée. J'aurais vraiment aimé aimer ce Doomsday. Carpenter peut dormir sur ses deux oreilles : ce n'est pas encore aujourd'hui qu'on dépassera son NY 97.
Dernière modification par Demi-Lune le 18 févr. 11, 17:08, modifié 1 fois.
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Re: Doomsday (Neil Marshall-2008)
C'est à ce moment là que j'ai arrêté de regarderDemi-Lune a écrit :Toute la partie médiévale
"Mad Max II c'est presque du Bela Tarr à l'aune des blockbusters actuels" Atclosetherange
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Re: Doomsday (Neil Marshall-2008)
Eh bien à la troisième vision c'est toujours aussi fun, rigolo, barbare et divertissant. Bonne musique, une actrice qui tape méchamment, des fusillades sanglantes, de l'humour, Malcolm McDowell, des punks cannibales qui se tapent dessus, des grosses bagnoles, des chateaux forts, des combats de gladiateurs, de la bonne musique qui va vien fort...Excepté une réalisation un peu trop hachée par moment dans les bastons ça reste du bonheur en barre et mon Marshall préféré, un superbe hommage aux classiques du post nuke des eighties comme Les Nouveaux Barbares ou Les Guerriers du Bronx 2.
J'adore encore!
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