Vinyan (Fabrice Du Welz - 2008)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Kevin95
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Re: Notez les films d'avril 2009

Message par Kevin95 »

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Vinyan (Fabrice Du Welz) Image

Ne me demandez pas pourquoi, mais avant sa découverte aujourd'hui, j'ai toujours vu ce film associé à Martyrs tout deux étant calibrés "film hype du moment". Et oh surprise j'ai vu les deux films à quelques jours d'intervalle.
Ce n'est pas le sujet, mais si Martyrs m'a complètement laissé sur le bord de la route (film qui prend au tripes c'est certain mais en vain, un style un tantinet prétentieux et peu d'enjeux, pas de réel but à mon humble avis, fin du HS), Vinyan m'a dérangé, bouleversé, transporté en gros Du Welz est un petit génie de l'image. Son Calvaire m'avait bien plu, mais là c'est une sacré confirmation que le monsieur compte parmi les meilleurs metteurs en scènes du moment et Vinyan risque fort de marqué son temps (aujourd'hui quoi !) avec son visuel en apesanteur. Pour son film précédent c'est The Texas Chain Saw Massacre qui servait de base révérencielle, ici c'est sans conteste Apocalypse Now (le final est un clin d'œil énorme) tout en laissant planer une atmosphère fantastique admirable. Sur le coup j'allais crier au chef d'œuvre mais peu de temps après je me suis dis que le scénario ne brassait pas assez de thèmes (contrairement au film de Coppola) et se suffisait quelque peu de son "voyage" sans approfondir ses personnages.
Mais pfff, que c'est fascinant !
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Jordan White
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz, 2008)

Message par Jordan White »

Je n'ai pas accroché dès le début du film, mais volontairement, le cinéaste prend le parti pris du dérangeant au sens d'organique( il pousse le volume sonore à fond dès le générique de début) avec les bulles de l'eau qui finissent par changer de couleur. Vain et gratuit. J'ai été forcément obligé de baisser le volume sonore car cela devenait insupportable. Il y a des cinéastes qui testent les limites physiques du spectateur. Ca fonctionne très bien avec Salo, car j'ai le sentiment que le réalisateur a un discours et une mise en scène idoines par rapport au script. Et surtout quand je l'ai découvert je ne savais pas à quoi m'attendre et pourtant d'une certaine manière je me suis senti guidé sans jamais me sentir étouffé. Dans Vinyan j'ai eu le sentiment d'assister à un grand vide d'une heure trente, un vide brodé par des effets de caméra, un montage sonore hyper agressif et surtout une vacuité cachée devant un large écran de fumée. Son côté radical m'a semblé tout de même bien light même s'il est crié dans chaque plan. Le générique d'ouverture dans sa façon de piquer l'idée des grosses lettrines (inversées aussi au niveau formel) à Irréversible, puis le volume sonore de plus en plus pressent, avec la dominante rouge du club (comme dans Irréversible bis repetita) m'a fait décrocher dès les premières minutes car je sentais la patte d'un réalisateur qui s'inspire de bien mieux en faisant à son tour bien pire. Et cela, de Ne vous retournez pas, à Apocalypse Now, en passant par L'échange (l'attitude défaitiste de Béart, une certaine volonté de rechercher la vérité mais en beaucoup moins bien ici que dans le film d'Eastwood). Ainsi Du Welz traîne la patte, et entraîne ses héros dans un voyage au coeur des ténèbres qui n'en porte que le nom. L'ambition est sans doute sur le papier mais pas vraiment à l'écran. Même la photo signée Debie est plutôt moyenne (malgré les jolis rayons de lumière du final tout de suite contrebalancés par l'obscurité). Je n'ai trouvé Béart ni hystérique, ni révulsée, ni fragile. J'ai trouvé qu'elle ne jouait tout simplement pas. Une figure mollassonne de mère courage butée qui ne tient pas dix secondes en place sans grimacer. Souvent pour rien. Une seule bonne scène lorsqu'elle "s'échoue" sur la plage et reste à terre quelques secondes. C'est le seul moment de vertige que j'ai ressenti. Rufus Sewell m'a semblé tout aussi largué, mais peut-être est-ce la direction d'acteur qui veut ça : forcer sur la litanie, sur l'atmosphère moite et pesante. De sorte que les personnages soient aussi écrasés par la chape de plomb que le spectateur par l'ennui de ce somnifère mis sur pellicule.

Je ne retiens quasiment rien du film, si ce n'est une sinistre et gratuite scène de sexe -sans amour -filmée durant la nuit, qui désamorce tout intérêt et tout attachement envers le couple (pas très bavard, mais toujours horripilant quand il ouvre la bouche). Une tentative d'humour noir avec la scène du riz, des dialogues parfois interminables, et ce fameux Vinyan que le réalisateur porte en étendard dès le titre d'ouverture et le Fabrice du Welz Vinyan's. Tout comme Calvaire, la mise en scène m'a parue très paresseuse, pas un plan ne me semblant conçu autrement que pour tenter d'impressionner le spectateur. Sauf que je trouve cela terriblement plat, absolument pas original, neuf et encore moins novateur. Des idées émergent : la coupure du son par intermittence, quand Béart tente de rejoindre l'autre rive, bientôt rejointe dans l'eau par son amoureux. Le retournement de situation dans la séquence finale, et le plan aérien du corps assailli. Mais du Welz ne me parle pas du tout, que ce soit techniquement ou en terme de direction d'acteur et de mise en scène. On peut voir dans Vinyan un spleen tropical, une descente aux enfers, un film sur le deuil puissant. Ou un interminable voyage éreintant, morne et conceptuel, voire arty. Une expérience éprouvante dans le sens péjoratif du terme pour moi. Et puisqu'on en parle dans le topic d'à côté concernant Twilight, à l'inverse, j'ai rarement vu un film aussi violemment anti-commercial. C'est peut-être la seule surprise de ce film, le voir ainsi se porter, puis s'engoufrer dans une impasse artistique et commerciale jusqu'au point de non retour.
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Tom Peeping
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz, 2008)

Message par Tom Peeping »

J'ai essayé de regarder Vinyan, intrigué par un résumé que j'avais lu je ne sais où. Je n'ai pas tenu plus de 45 minutes : je ne crois pas avoir jamais vu un film dont le réalisateur, de deux choix possibles, prend systématiquement le mauvais. Une vraie purge, comme en en rencontre rarement.
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz, 2008)

Message par 1kult »

Le cinéaste, qu'on a rencontré à propos de La Bouche de Jean Pierre de Lucile Hadzihalilovic, qu'on sort prochainement en DVD, nous parle de l'échec de Vinyan et de ses prochains projets. Alors que le film fait débat, il est bon d'y revenir après quelques années pour avoir un certain recul sur l'oeuvre...

http://www.1kult.com/2011/11/10/fabrice ... es-vinyan/

:wink:
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Dunn
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par Dunn »

J'aime beaucoup ses deux films que j'ai en DVD d'ailleurs...j'adore surtout "Calvaire".Espérons que son prochain projet prenne forme.
Jericho
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par Jericho »

Merci pour le lien, c'était intéressant !
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Anorya
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par Anorya »

Je n'ai pas aimé. Du tout. Pas accroché serait plus exact mais j'aime suffisamment tellement d'autres films plus sensitifs pour voir que le problème n'est pas là mais bien plus à mon sens dans les choix de mise en scène de Du Welz. Bien sûr le film a pour lui des points positifs indéniables sur lesquels je suis incontestablement d'accord (la photographie de Benoît Debie, magnifique. Certaines images fortes très bien composées --tel ce plan du petit Joshua nimbé de rouge qui apparaît dans une vision fugace, ou ce plan presque touchant du même gamin --joué par le fiston du réal si je me souviens bien-- marchant dans une rue presque déserte et boîtant...) mais voilà, le rejet a été d'autant plus brutal que cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi furieux envers un film.

Alors je vais faire pas trop long car je n'aime pas trop taper sur un film, surtout si le réal a un certain talent. Car oui, ça se voit que Du Welz a quelque chose. Mais jamais il ne m'a paru savoir l'exploiter, ce qui était d'autant plus frustrant et rageant. Plus haut, Peeping Tom résumait admirablement cela en disant que Du Welz prenait systématiquement toujours les mauvais choix. Malheureusement je me retrouve totalement dans ce court avis lapidaire. Dès le début, filmer d'une façon documentaire était casse-gueule car cela inclue bien souvent de mettre l'empathie de côté (pour moi les meilleurs docs ne nous imposent jamais de juger mais nous font en cela réfléchir par nous-même sur ce qu'il y a à comprendre sans jamais en faire trop) alors que le sujet, sans forcément basculer dans le pathos, est un sujet assez fort.

Mais voilà trop de mise en retrait. Une Béart incapable de jouer, un Rufus Sewell complètement à côté de la plaque, une Julie Dreyfuss qui ne sert que de référent mais n'a pas vraiment de consistance. Des références cinématographiques omniprésentes qui ne font que se dévoiler de plus en plus à mesure qu'on approche de la fin sans jamais que Du Welz n'arrive à les surmonter ou à en jouer (il y a bien plus de descente dans la folie et la noirceur dans un Aguirre ou Apocalypse now justement), des répliques assez plates...
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"C'est un monstre" crie littéralement Sewell en montrant un gamin atrophié qu'on présente à Béart. :shock:
J'ai été choqué de cette réaction excessive et à côté de la plaque. Pauvre môme. Bien sûr ils savent que les autochtones vont exploiter leur désespoir, Sewell en étant plus que conscient et le film appuie bien souvent sur cet aspect du personnage. Mais l'effet arrive avec des gros sabots là où la mesure liée au deuil imposerait plus de retenue. Là sur cette scène, la Béart a presque réussi à me toucher pour le coup quand elle serre le gamin (encore le fiston Du Welz mais recouvert d'une peau spéciale comme l'explique le making-off). Mais je maintiens que la réplique de Sewell est du genre à me sortir littéralement.
Des effets sonores incongrus (mention spécial à l'ouverture, "regarde je pousse le volume sonore au max pour montrer un effet de décompression et péter votre système 5.1, hihi". Super, et donc, l'intérêt ? Image Non sérieusement, même Argento dans Suspiria dans l'ouverture alors qu'on a encore la typo blanche sur fond noir, il ne monte pas le son, il demande aux Goblins de jouer des notes scansées très vite pour créer un effet de distortion et une alternance entre calme et aspect féerique et terreur pure. Derrière ça, il y a la volonté de donner une trâme sonore vivante à la sorcellerie, quelque chose de presque organique. Et puis vers la fin dans le temple, le "papier craquelé" sur un micro, ça veut sans doute donner un effet que la réalité se déchire à ce moment, mais que c'est artificiel bon sang. Quand on a une très bonne oreille ou une imagination qui aime à s'attarder sur les multiples détails, on arrive à identifier un bruit ou l'associer à quelque chose. Or là, on l'associe à quelque chose qui n'appartient pas à la diégese de l'histoire. C'est quelque chose d'Hors du temple malheureusement et là est toute la différence). Une mise en scène qui en rajoute ("regarde Rufus, tu es ivre, tu te balances un peu et tu jettes ta bouteille. Et moi justement je vais faire des vues subjectives où je bouge la caméra à droite, à gauche, en haut, en bas pour bien montrer que t'es complètement bourré, hihi." ...Pitié Fabrice, non, arrête là... :| ).

Et une fin que je sentais venir à des kilomètres tellement l'antagonisme entre Sewell et Béart était constamment mis en avant pendant tout le film.
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Je pensais qu'ils allaient le décapiter et mettre sa tête sur une pique comme un trophée de guerre. :D
En fait ils l'éviscèrent et pis ils bouffent les tripes, j'étais pas loin. Parce que ça doit être plein de vitamines pour la croissance. Et puis c'est vrai que livrés à eux-mêmes, ils sont incapables de chasser, ils préfèrent bouffer les étrangers qui viennent sur leur territoire comme des gros sauvages. :mrgreen:
Pourtant quand la caméra s'élève en un magnifique plan-séquence à la grue sur le temple, je me suis dit que là, dans ses 20 dernières minutes le film allait plonger vraiment dans le trip malade, que ça allait y aller, qu'il y aurait des choses vraiment atroces, même que je sentais la Béart chaude comme la braise à simuler la folie sans y arriver mais..... non.
C'est plat.
Mou.
Attendu.

Il y avait tellement de potentiel, de spiritualité à explorer (ces enfants qu'on voit comme des ombres dans la nuit noire qui pourraient faire écho au "vinyan" par exemple) mais bof...

...à quoi bon...

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:mrgreen:
Donc voilà, je n'ai pas aimé Vinyan. Du tout et j'en suis assez navré. :|





edit : désolé, je pensais faire court. Mais je sentais que je m'énervais à nouveau et donc... Flûte. :oops:
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par Addis-Abeba »

Décidément j'apprécie beaucoup ce réalisateur, j'ai adoré son court métrage Quand on est amoureux, c'est merveilleux.
J'aime ce genre d'ambiance,d'univers: décalé, étrange, macabre, humour noir à gogo, et on sent déjà un réel talent de mise en scène et de montage.
Très impressionnant pour une première oeuvre.
Faut vraiment que je regarde Alléluia 8)
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par gnome »

Vinyan est son deuxième long après Calvaire... :wink:
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par Addis-Abeba »

gnome a écrit :Vinyan est son deuxième long après Calvaire... :wink:
:?:
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par gnome »

Addis-Abeba a écrit :
gnome a écrit :Vinyan est son deuxième long après Calvaire... :wink:
:?:
Addis-Abeba a écrit : Très impressionnant pour une première oeuvre.
Faut vraiment que je regarde Alléluia 8)
Vinyan n'est pas sa première oeuvre... A moins que tu ne parlais de son court... Mais comme tu es dans le topic Vinyan, j'ai dû me tromper...
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par Addis-Abeba »

gnome a écrit :
Addis-Abeba a écrit :
:?:
Addis-Abeba a écrit : Très impressionnant pour une première oeuvre.
Faut vraiment que je regarde Alléluia 8)
Vinyan n'est pas sa première oeuvre... A moins que tu ne parlais de son court... Mais comme tu es dans le topic Vinyan, j'ai dû me tromper...

Oui ça me paraissait clair, je parle du court, je n'ai pas trouvé de topic sur le réalisateur Belge ;)
Je ne comprends d'ailleurs absolument pas les critiques sur Vinyan que j'avais adoré lors de sa sortie.
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par gnome »

D'accord avec toi. Je dois encore voir Alléluia aussi dont le BR dort sur mon étagère. Mais j'avais beaucoup aimé aussi Vinyan et Calvaire. Je devrais regarder le court aussi d'ailleurs. J'ai raté sa masterclass et son dernier film au BIFFF malheureusement.
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Re: Vinyan (Fabrice du Welz - 2008)

Message par Addis-Abeba »

gnome a écrit :D'accord avec toi. Je dois encore voir Alléluia aussi dont le BR dort sur mon étagère. Mais j'avais beaucoup aimé aussi Vinyan et Calvaire. Je devrais regarder le court aussi d'ailleurs. J'ai raté sa masterclass et son dernier film au BIFFF malheureusement.
Oui j'ai vu qu'il y a un bluray belge, là ou chez nous Wild side n'a sorti qu'un dvd, pas un coup d'essai avec ce petit éditeur, ils doivent pas aimer les cinéastes belges, vu qu'Amer a eu le même traitement.
J'ai vu des captures du dvd Wild side et du bluray Belge y'a pas photo, faut que je me l'achète ;)
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Re: Vinyan (Fabrice Du Welz - 2008)

Message par Rockatansky »

J'ai le BR belge qui est de très bonne qualité.
Je ne suis pas grand fan de Vynian que je trouve un peu raté, mais Alleluiah est dans la veine de Calvaire en bien plus réussi
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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