T'as même pas eu d'invites ou quoi que ce soit ?Pollux a écrit :Il y a une avant-première aux Halles lundi soir.
C'est signalé "complet" sur le site d'UGC mais je vais quand même me pointer pour voir, on sait jamais !
A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson - 2007)
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Re: Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Pour la 1ère du Dahlia Noir, j'étais avec l'assistante perso de Brian De Palma, à Paris. Ni elle ni moi n'avions d'invit' et on a failli ne pas voir le film ce soir-là.Colqhoun a écrit :T'as même pas eu d'invites ou quoi que ce soit ?
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Bon, j'ai pu assister à l'avant-première aux Halles.
Hotel Chevalier était bien diffusé avant Darjeeling. Heureusement d'ailleurs, parce que le personnage de Jason Schwartzman perdrait toute son épaisseur sinon..
Ca m'a vraiment fait bizarre de voir mon nom au générique, c'est le fait de le voir écrit avec cette police spécifique aux génériques de Wes Anderson. D'une certaine manière, je faisais partie de "l'univers Anderson". Ok, c'est pas grand chose mais c'est toujours flatteur lorsqu'on est un féru de cinéma.
Pour anecdote, Wes nous a offert à la fin du tournage la boite à musique que Natalie Portman actionne un moment ainsi qu'un papillon "empaillé". De bons souvenirs tout ça..
Concernant Darjeeling, et bien c'est génial: la mise en scène, le trio d'acteurs, la bo, les 2nds rôles..
J'ai moins accroché à l'histoire mais on se laisse emporter par le burlesque et les magnifiques paysages.
Hotel Chevalier était bien diffusé avant Darjeeling. Heureusement d'ailleurs, parce que le personnage de Jason Schwartzman perdrait toute son épaisseur sinon..
Ca m'a vraiment fait bizarre de voir mon nom au générique, c'est le fait de le voir écrit avec cette police spécifique aux génériques de Wes Anderson. D'une certaine manière, je faisais partie de "l'univers Anderson". Ok, c'est pas grand chose mais c'est toujours flatteur lorsqu'on est un féru de cinéma.
Pour anecdote, Wes nous a offert à la fin du tournage la boite à musique que Natalie Portman actionne un moment ainsi qu'un papillon "empaillé". De bons souvenirs tout ça..
Concernant Darjeeling, et bien c'est génial: la mise en scène, le trio d'acteurs, la bo, les 2nds rôles..
J'ai moins accroché à l'histoire mais on se laisse emporter par le burlesque et les magnifiques paysages.
Dernière modification par Pollux le 18 mars 08, 14:23, modifié 1 fois.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
C'est un film tendre, inventif, mélancolique et véritablement attachant.
Wes Anderson distille une poésie loufoque dans les pérégrinations de ces trois frères (les trois comédiens excellents).
J'ai été surtout marqué par le caractère doux-amer qui donne au film une certaine force émotionnelle.
Wes Anderson distille une poésie loufoque dans les pérégrinations de ces trois frères (les trois comédiens excellents).
J'ai été surtout marqué par le caractère doux-amer qui donne au film une certaine force émotionnelle.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
petite question : stf sur le court-metrage sur le zone 1 ??
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Pour l'avoir vu la semaine dernière (en Z1) ; oui.Zapruder a écrit :petite question : stf sur le court-metrage sur le zone 1 ??
Dernière modification par Boubakar le 19 mars 08, 20:20, modifié 1 fois.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Boubakar a écrit :Pour l'avoir vu la semaine dernière (en Z1) ; oui.Zapruder a écrit :petite question : stf sur le court-metrage sur le zone 1 ??
merci
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Part 1: hotel chevalier
Schwartzman/Portman sous l'oeil attentif de Wes Anderson, cela promettait une belle recontre...A l'arrivée, une pochade qui n'a aucun intérêt, dans lequel Anderson réitére ses tirs de mortiers: composition milimétrée, attention au décor et aux costumes, personnage et dialogue à contre-temps et mélancolie passagère. Mais bizarrement, y a quelque chose qui cloche. Pourtant tout est là mais se révèle inerte, lourd, quelconque; la désagréable impression d'avoir affaire à un Jeunet américain. Aie, aie...Faut voir, la suite.
Part 2: Darjeeling Limited
Petit intro bien nerveuse qui laisse augurer le meilleur: Bill Muray est en pleine course poursuite à la James Bond qui tente d'attraper son train... C'est beau, précis, rapide, musical, rien à dire, c'est aux petits oignons ! Une fois que nos 3 pieds nickelés sont montés dans le train, le film s'arrête. Il devient inutilement bavard, laborieux, les gags sont lourds, les décalages deviennent trop voyants, la musique s'imisce de manière maladroite, le propos sent le déjà-vu, l'étonnement n'y est plus...Bref, on s'emmerde ferme ! Ici et là quelques bonnes choses mai rien à faire, ça ne marche plus. Et arrive à Wes ce qui est arrivé à Burton: un cinéma sclérosé qui recycle encore et encore les mêmes trucs, les mêmes tours de magie qui n'étonnent plus qu'eux ! Déception.
Schwartzman/Portman sous l'oeil attentif de Wes Anderson, cela promettait une belle recontre...A l'arrivée, une pochade qui n'a aucun intérêt, dans lequel Anderson réitére ses tirs de mortiers: composition milimétrée, attention au décor et aux costumes, personnage et dialogue à contre-temps et mélancolie passagère. Mais bizarrement, y a quelque chose qui cloche. Pourtant tout est là mais se révèle inerte, lourd, quelconque; la désagréable impression d'avoir affaire à un Jeunet américain. Aie, aie...Faut voir, la suite.
Part 2: Darjeeling Limited
Petit intro bien nerveuse qui laisse augurer le meilleur: Bill Muray est en pleine course poursuite à la James Bond qui tente d'attraper son train... C'est beau, précis, rapide, musical, rien à dire, c'est aux petits oignons ! Une fois que nos 3 pieds nickelés sont montés dans le train, le film s'arrête. Il devient inutilement bavard, laborieux, les gags sont lourds, les décalages deviennent trop voyants, la musique s'imisce de manière maladroite, le propos sent le déjà-vu, l'étonnement n'y est plus...Bref, on s'emmerde ferme ! Ici et là quelques bonnes choses mai rien à faire, ça ne marche plus. Et arrive à Wes ce qui est arrivé à Burton: un cinéma sclérosé qui recycle encore et encore les mêmes trucs, les mêmes tours de magie qui n'étonnent plus qu'eux ! Déception.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Vaguement d'accord sur le fait que Anderson recycle totalement son cinéma.
Mais contrairement au Burton, ici j'ai marché d'un bout à l'autre.
Allez comprendre.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Tu avais aimé aussi ses 3 premiers films ?Colqhoun a écrit :Vaguement d'accord sur le fait que Anderson recycle totalement son cinéma.
Je n'ai vu que ses deux derniers, c'est histoire de voir si qualitativement, ça se tient encore.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
J'ai n'ai ni vu Bottle Rocket, ni Rushmore.
Mais j'adore La Famille Tenenbaum et je surradore The Life Aquatic.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Ok, je vais tenter le reste de sa filmo alors.Colqhoun a écrit :Mais j'adore La Famille Tenenbaum et je surradore The Life Aquatic.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Wes aime Jaoui et Bacri : http://www.allocine.fr/video/laminute/
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Je suis un fan inconditionnel de Wes Anderson, j'adore tous ses films, j'idolâtre son univers et ses personnages me bouleversent...mais là, je ne peux pas m'empêcher d'être déçu par son dernier opus.
Pour la 1ère fois, j'ai eu le sentiment qu'Anderson ne savait pas comment avancer, comment raconter son histoire, pourtant ancrée dans un univers et un style qui lui sont indéniablement propres. Pour le coup, ce Darjeeling Limited est pour moi le plus laborieux et le moins inspiré des films de son auteur.
Pourtant, tous les éléments étaient à priori pour remporter mon adhésion...malheureusement, je ne sais pas, mais je n'ai tout simplement pas été touché par ces personnages, par leur voyage initiatique, ni par la mise en scène (qui apparaît bien sage par rapport à celle de son précédent opus, notamment). Une quête qui manque sérieusement de souffle...
Certes ça se regarde sans déplaisir, l'Inde et son peuple sont joliment mis en valeur (magnifique jeu des couleurs, et ma séquence préférée au sein du village au deuil), mais donc pour la 1ère fois (et dernière fois, j'espère), Wes Anderson m'a donné l'amère impression de faire du surplace.
6,5/10 (quand même, parce que ça reste un film sympa ; mais j'en attendais tellement plus...)
Pour la 1ère fois, j'ai eu le sentiment qu'Anderson ne savait pas comment avancer, comment raconter son histoire, pourtant ancrée dans un univers et un style qui lui sont indéniablement propres. Pour le coup, ce Darjeeling Limited est pour moi le plus laborieux et le moins inspiré des films de son auteur.
Pourtant, tous les éléments étaient à priori pour remporter mon adhésion...malheureusement, je ne sais pas, mais je n'ai tout simplement pas été touché par ces personnages, par leur voyage initiatique, ni par la mise en scène (qui apparaît bien sage par rapport à celle de son précédent opus, notamment). Une quête qui manque sérieusement de souffle...
Certes ça se regarde sans déplaisir, l'Inde et son peuple sont joliment mis en valeur (magnifique jeu des couleurs, et ma séquence préférée au sein du village au deuil), mais donc pour la 1ère fois (et dernière fois, j'espère), Wes Anderson m'a donné l'amère impression de faire du surplace.
6,5/10 (quand même, parce que ça reste un film sympa ; mais j'en attendais tellement plus...)
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Re: A bord du Darjeeling Limited (Wes Anderson, 2008)
Assez d’accord avec ratatouille. Wes Anderson n’arrive vraiment pas à se renouveler avec ce darjeeling limited. Jusqu’à présent, je trouvais qu’il arrivait à offrir une envergure inédite à chacun de ses films qui permettait de les distinguer entre eux malgré leurs grandes similarités. Ici j’ai eu l’impression que ça faisait du surplace, que la mise en scène et l’écriture était en mode automatique. Il reste heureusement un certain charme qui se dégage au gré de son habituel cocktail de loufoquerie (la séquence de la bombe lacrymaux) et de dramaturgie (le final où les frères montent dans le train en abandonnant leurs bagages). Les personnages sympathiques et l’interprétation excellente ont rendu également très honorable le spectacle. Et puis, je dois que je ne suis pas resté insensible à la demoiselle qui joue Rita, contrairement à Natalie Portman qui m’a fait flipper avec ses côtes qui ressortent.