Kevin Reynolds
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Kevin Reynolds
Petite enquète chez les classikiens... Bon déjà je trouve ce metteur en scène extraordinairement mésestimé, surtout par rapport au culte que l'on porte par exemple à d'autres metteurs en scène de sa génération comme McTiernan par exemple. Il faut dire que Reynolds a eu plusieurs soucis: un box office globalement défaillant à part "Robin des Bois" et "Monte Cristo", sa relation tumultueuse avec Kevin Costner et le passage quasi inaperçu des grands films qui ont ouvert sa carrière: "Fandango" et "The Beast".
Personnellement j'aime quasiment l'intégralité de la filmo du bonhomme mis à part "Rapa -Nui" que je trouve assez raté. Je n'ai pas encore vu son "Tristan et Isolde" distibué n'importe comment aprés avoir sommeillé dans un placard prés de deux ans. Je crois que rarement un cinéaste américain contemporain aura autant mis en valeur l'individu isolé au sein de l'environnement, c'est le grand thème de sa filmographie avec celui de la désagrégation des liens humains: amitiés ou groupe.
"Fandango" et "Monte Cristo" sont mes préférés du cinéaste, et le second finalement commente presque le parcours du metteur en scène, en mettant particulièrement en valeur cette sorte d'amertume qu'oppose l'idéal à la sociablilité. "187" à ce titre changeait par son caractère assez poussé des films de prof en milieu hostile jusqu'à être très ambigu. Sans doute aussi pour celà que ce metteur en scène a eu du mal à s'adapter aux logiques des studios et a vu ses propres relations artistiques, comme celle à son "ami/ennemi/alter-ego" Costner,être particulièrement tourmentées (Reynolds devenant spécialiste du claquage de porte en post-production.). Rappelons aussi que sa carrière s'est ouverte comme futur talent découvert par Steven Spielberg avant que ce dernier ne retire en fin de compte son crédit de producteur du générique de "Fandango".
Je trouve souvent injuste l'idée reçu que Reynolds ne signifie quasiment plus rien depuis ses deux "hit starfixien". Niveau mise en scène, ses films d'une façon constante sont toujours bourré de trouvailles extrèmement dynamiques qui associent une certaine mélancolie à un mouvement ébouriffant, tandis que les espaces (iles, désert, forêt...) résonnent comme un puit de lyrisme et de romantisme non dénué même d'onirisme souvent proche du cinéma australien.
Voilà, histoire de voir quels sont ses films qui restent les plus populaires aussi. Ses deux gros blockbusters Costnerien restent à mon sens deux des plus réussis films d'aventure de studio des nineties.
Personnellement j'aime quasiment l'intégralité de la filmo du bonhomme mis à part "Rapa -Nui" que je trouve assez raté. Je n'ai pas encore vu son "Tristan et Isolde" distibué n'importe comment aprés avoir sommeillé dans un placard prés de deux ans. Je crois que rarement un cinéaste américain contemporain aura autant mis en valeur l'individu isolé au sein de l'environnement, c'est le grand thème de sa filmographie avec celui de la désagrégation des liens humains: amitiés ou groupe.
"Fandango" et "Monte Cristo" sont mes préférés du cinéaste, et le second finalement commente presque le parcours du metteur en scène, en mettant particulièrement en valeur cette sorte d'amertume qu'oppose l'idéal à la sociablilité. "187" à ce titre changeait par son caractère assez poussé des films de prof en milieu hostile jusqu'à être très ambigu. Sans doute aussi pour celà que ce metteur en scène a eu du mal à s'adapter aux logiques des studios et a vu ses propres relations artistiques, comme celle à son "ami/ennemi/alter-ego" Costner,être particulièrement tourmentées (Reynolds devenant spécialiste du claquage de porte en post-production.). Rappelons aussi que sa carrière s'est ouverte comme futur talent découvert par Steven Spielberg avant que ce dernier ne retire en fin de compte son crédit de producteur du générique de "Fandango".
Je trouve souvent injuste l'idée reçu que Reynolds ne signifie quasiment plus rien depuis ses deux "hit starfixien". Niveau mise en scène, ses films d'une façon constante sont toujours bourré de trouvailles extrèmement dynamiques qui associent une certaine mélancolie à un mouvement ébouriffant, tandis que les espaces (iles, désert, forêt...) résonnent comme un puit de lyrisme et de romantisme non dénué même d'onirisme souvent proche du cinéma australien.
Voilà, histoire de voir quels sont ses films qui restent les plus populaires aussi. Ses deux gros blockbusters Costnerien restent à mon sens deux des plus réussis films d'aventure de studio des nineties.
- Watkinssien
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Désolé de ne pas partager ton enthousiasme.
Je n'ai aimé véritablement aucun de ses films. Au mieux, j'y ai passé un bon moment !
J'avoue que je n'ai pas tout vu, notamment The Beast et Fandango.
Mais pour le reste je trouve les films moyens, sans plus, sans originalité, ni personnalité, académique au possible et parfois sans une once de regard posé sur les sujets.
La vengeance de Monte-Cristo est l'une des pires adaptations que j'ai pu voir de ce roman, Rapa-Nui est raté comme tu l'as écrit.
Les collaborations avec Kevin Costner aboutissent à des divertissements sans grand relief, agréables tout au plus.
187 est souvent inoffensif malgré son sujet brûlant.
Je n'ai aimé véritablement aucun de ses films. Au mieux, j'y ai passé un bon moment !
J'avoue que je n'ai pas tout vu, notamment The Beast et Fandango.
Mais pour le reste je trouve les films moyens, sans plus, sans originalité, ni personnalité, académique au possible et parfois sans une once de regard posé sur les sujets.
La vengeance de Monte-Cristo est l'une des pires adaptations que j'ai pu voir de ce roman, Rapa-Nui est raté comme tu l'as écrit.
Les collaborations avec Kevin Costner aboutissent à des divertissements sans grand relief, agréables tout au plus.
187 est souvent inoffensif malgré son sujet brûlant.
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je ne sais pas trop s'il faut penser le film en terme d'adaptation, du fait de sa durée, du nombre de libertés prises et du coté autant exploitation que fantasmagorique de l'ensemble (l'intro napoléonienne peut porter à sourire n'importe quel amateur d'histoire, je lui trouve par exemple une vraie force visuelle et poétique, voir politique) ... Le film est essentiellement une totale réecriture, concentrée sur l'épisode du chateau et le rapport entre Dantes et Mondego, et l'on retrouve cette profonde amertume justement dans la description de cette amitié impossible entre ces deux hommes de condition différente, mais aussi l'attardement sur la naiveté de Dantes. Caviezel est magnifique dedans, passant du regard d'enfant à celui d'un homme impitoyable.Watkinssien a écrit : La vengeance de Monte-Cristo est l'une des pires adaptations que j'ai pu voir de ce roman
Monte Cristo est un peu devenu un genre en soit, un récit très archétypale et universel... et ça va de l'anime récent jusqu' à Josée Dayan/ Depardieu. Mais le film de Reynolds me semble dans le genre une vraie réussite, là ou "Les Misérables" de Bille August echouait, sans doute parce que l'on sent que Reynolds a vraiment envie d'exprimer des choses plus personnelles à travers cette toile de fond de récit.
- Watkinssien
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J'ai bien aimé tout ses films. MONTE CRISTO, il s'arrange bien effectivement avec un film de 2 Heures, il construit une histoire différente, mais pas déshonorante. TRISTAN + ISEULT est très bien. RAPA NUI est assez méconnu, mais ne mérite pas sa réputation négative. WATERWORLD et ROBIN DES BOIS sont de grands moments, LA BETE DE GUERRE reste très original. J'ai pas vu 187 CODE MEURTRE, ni FANDANGO. Voilà, je trouve que Reynolds est un cinéaste un peu maudit.Ben Castellano a écrit :je ne sais pas trop s'il faut penser le film en terme d'adaptation, du fait de sa durée, du nombre de libertés prises et du coté autant exploitation que fantasmagorique de l'ensemble (l'intro napoléonienne peut porter à sourire n'importe quel amateur d'histoire, je lui trouve par exemple une vraie force visuelle et poétique, voir politique) ... Le film est essentiellement une totale réecriture, concentrée sur l'épisode du chateau et le rapport entre Dantes et Mondego, et l'on retrouve cette profonde amertume justement dans la description de cette amitié impossible entre ces deux hommes de condition différente, mais aussi l'attardement sur la naiveté de Dantes. Caviezel est magnifique dedans, passant du regard d'enfant à celui d'un homme impitoyable.Watkinssien a écrit : La vengeance de Monte-Cristo est l'une des pires adaptations que j'ai pu voir de ce roman
Monte Cristo est un peu devenu un genre en soit, un récit très archétypale et universel... et ça va de l'anime récent jusqu' à Josée Dayan/ Depardieu. Mais le film de Reynolds me semble dans le genre une vraie réussite, là ou "Les Misérables" de Bille August echouait, sans doute parce que l'on sent que Reynolds a vraiment envie d'exprimer des choses plus personnelles à travers cette toile de fond de récit.
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Et donc si pour toi il n'a pas fait de chef d'oeuvre, en quoi te parait-il sous estimé ?Jericho a écrit :J'aime bien ce cinéaste sous estimé !
De sa filmographie, je retiendrai Waterworld, Le bête de guerre, 187 code meurtre et la Vengeance de Monte Cristo.
Certes, ce ne sont pas des chef d'oeuvre, mais on passe de très bons moments devant ses films.
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"Fandango" est le premier long métrage de Kevin Reynolds, réalisé comme une prolongation de son court métrage "Proof" qui tournait autour de ce qui va devenir ici la séquence de saut en parachute de Judd Nelson. Aujourd'hui le film bénéficie d'un mini culte: il a son site internet de fan et se trouve par exemple dans le top ten de Quentin Tarantino.
http://www.howboutafandango.com/
Pourtant à l'époque, ce qui devait être le lancement par Amblin Entertainment d'un nouveau réalisateur prometteur avait fait joliementflop avec une sortie cinéma anonyme et un Steven Spielberg sois disant déçu du résultat et préférant finalement ne pas apparaître dans les crédits des "Executives Producers".
On y retrouve déjà bon nombre deux thèmes à venir de l'oeuvre profondément mésestimée de Reynolds: l'individu isolé et en prise avec son environnement géographique, et le caractère éphémère des relations humaines. C'est aussi le premier avatar de sa relation passionnée et compliquée avec Kevin Costner, sorte de double et frère à l'écran qui témoigne dans la vie réelle vision en soit de l'amitié qui est aussi celle de Reynolds déjà dans "Fandango". Le film part d'un postulat du film de "bringue" post fac et fétard mais tourne vite à une virée beaucoup plus perverse au niveau relationnel, le groupe d'amis révélant graduellement toute sa fragilité et son implosion à venir. La guerre du Vietnam qui se profile et le mariage de l'un des leur confronte chacun à la vie adulte. Vis à vis de celà, le personnage complètement immature et fou campé par Costner est d'une fraicheur incroyable, ce dernier livrant peut-être l'une des plus belle prestation de sa carrière et voyant sa jeunesse littéralement imprimée sur pellicule.
Reynolds se confronte aux grands espaces et expérimente déjà bon nombre de ses mouvement hyperdynamiques et un peu fou qu'il se plaira toujours à inclure par la suite au sein de dramaturgies classiques (celà éclate dés l'hallucinant générique), offrant une forme de néoromantisme qui sera ammené à se développer. Le final en devient particulièrement poigné, Reynolds ne voyant pas la mélancolie comme un spleen mais comme une danse, celle qui donne le titre du film: rien que du mouvement. Le film a beau dater de 1984, il comport un réel cachet seventies, on pourrait même dire aussi qu'il évoque fortement l'esthétique et les valeurs du cinéma Australien.
Un petit bijoux à redécouvrir d'urgence.
Source: Cinétudes
http://www.howboutafandango.com/
Pourtant à l'époque, ce qui devait être le lancement par Amblin Entertainment d'un nouveau réalisateur prometteur avait fait joliementflop avec une sortie cinéma anonyme et un Steven Spielberg sois disant déçu du résultat et préférant finalement ne pas apparaître dans les crédits des "Executives Producers".
On y retrouve déjà bon nombre deux thèmes à venir de l'oeuvre profondément mésestimée de Reynolds: l'individu isolé et en prise avec son environnement géographique, et le caractère éphémère des relations humaines. C'est aussi le premier avatar de sa relation passionnée et compliquée avec Kevin Costner, sorte de double et frère à l'écran qui témoigne dans la vie réelle vision en soit de l'amitié qui est aussi celle de Reynolds déjà dans "Fandango". Le film part d'un postulat du film de "bringue" post fac et fétard mais tourne vite à une virée beaucoup plus perverse au niveau relationnel, le groupe d'amis révélant graduellement toute sa fragilité et son implosion à venir. La guerre du Vietnam qui se profile et le mariage de l'un des leur confronte chacun à la vie adulte. Vis à vis de celà, le personnage complètement immature et fou campé par Costner est d'une fraicheur incroyable, ce dernier livrant peut-être l'une des plus belle prestation de sa carrière et voyant sa jeunesse littéralement imprimée sur pellicule.
Reynolds se confronte aux grands espaces et expérimente déjà bon nombre de ses mouvement hyperdynamiques et un peu fou qu'il se plaira toujours à inclure par la suite au sein de dramaturgies classiques (celà éclate dés l'hallucinant générique), offrant une forme de néoromantisme qui sera ammené à se développer. Le final en devient particulièrement poigné, Reynolds ne voyant pas la mélancolie comme un spleen mais comme une danse, celle qui donne le titre du film: rien que du mouvement. Le film a beau dater de 1984, il comport un réel cachet seventies, on pourrait même dire aussi qu'il évoque fortement l'esthétique et les valeurs du cinéma Australien.
Un petit bijoux à redécouvrir d'urgence.
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Ce n'est pas un cinéaste si sous estimé, le problème est que sa fin et milieu de carrière - qui oscille de sympa à franchement pas terrible - a fait oublier deux grands films, dont le chef d'oeuvre pur et simple qu'est The Beast. C'est un cinéaste très talentueux, très capable, parfois ambitieux, qui s'est coulé comme un grand sur Waterworld, un peu à la manière de Cimino pour Les Portes du Paradis.
J'aime énormément Fandango (en VF, on s'accroche : Une bringue d'enfer) et j'ai une grande affection pour son Robin des Bois. En revanche j'insiste, The Beast est un monument de mise en scène, porté par de nombreux petits talents en apothéose : le cast, dont Jason Patrick, mais surtout George Dzundza en capitaine félé, la musique de Mark Isham (putain d'ouverture messieurs dames), la lumière, et cette science innée de la mise en scène qui franchement transcende un sujet pourtant maîtrisé, sans détour et particulièrement bien écrit en portant à nu un T55 Russe personnifié. Dans mon top 5 des plus grands film de guerre, à tord très méconnu pourtant.
J'aime énormément Fandango (en VF, on s'accroche : Une bringue d'enfer) et j'ai une grande affection pour son Robin des Bois. En revanche j'insiste, The Beast est un monument de mise en scène, porté par de nombreux petits talents en apothéose : le cast, dont Jason Patrick, mais surtout George Dzundza en capitaine félé, la musique de Mark Isham (putain d'ouverture messieurs dames), la lumière, et cette science innée de la mise en scène qui franchement transcende un sujet pourtant maîtrisé, sans détour et particulièrement bien écrit en portant à nu un T55 Russe personnifié. Dans mon top 5 des plus grands film de guerre, à tord très méconnu pourtant.
- G.T.O
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De Reynolds je retiendrais surtout le trés beau Fandango, réflexion feutrée et désenchantée sur l'avant-vietnam et son chef-d'oeuvre The Beast , mise à plat du film de guerre dans lequel le char est métaphorisé ( avec ses traces, ses déjections, son agonie). Malheureusement Reynolds ne retrouvera jamais cette inspiration que ce soit sa version insipide de Robin des bois ou son gentillet mad-maxien Waterworld en passant par la reconstitution boursoufflée Rapa Nui et Monte-cristo. Quel dommage que la suite de sa carrière n'est pas su réactiver les espoirs qu'il avait su faire naitre avec ses deux premiers films...
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Je suis étonné (enfin à demi, vu que sur ce forum, c'est un peu l'habitude de descendre des films un peu ancien, qui ont bien marché et qui ont bonne réputation à leur sortie) à propos de ROBIN DES BOIS. Certes, le film a un peu vieilli, mais reste toujours de très bonne facture et très divertissant.
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