La Maison des otages (Michael Cimino - 1990)
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La Maison des otages (Michael Cimino - 1990)
Est-ce que quelqu'un se souvient de ce film?
Je n'en garde pas un grand souvenir...
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Après un beau début, il ne restait, dans mon souvenir, que quelques belles scènes notamment
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- The Virgin Swiss Hyde
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Re: La maison des otages (Michael Cimino, 1990)
J'en garde juste le souvenir, que c'est en tout point inférieur à l'original.Frank Bannister a écrit :Est-ce que quelqu'un se souvient de ce film?
Je n'en garde pas un grand souvenir...
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Re: La maison des otages (Michael Cimino, 1990)
+ 1Addis-Abeba a écrit :J'en garde juste le souvenir, que c'est en tout point inférieur à l'original.
- Brody
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Bon ben voila, nous sommes début octobre et j'ai vu le film qui sera en tête de mon flop 10 de l'année.
Il n'y a rien à sauver de cette maison des otages, du scénario affreusement banal, du jeu des acteurs pas très fin (Rourke à part), de la mise en scène aussi lourde que maladroite, jusqu'au dialogues parfois à la limite du nanar.
Alors bien sur, on retrouve quelques plans de nature très belle, mais sur un film qui se veut surtout un huis-clos, ça ne sauve rien et ça fait surtout retomber la tension. Ce sont à peu près les seules traces de la Cimino's touch du métrage.
Certaines scènes sont montées n'importe comment, la gestion du temps est parfois hallucinante (les scènes avec David Morse se débarassant du cadavre dans une rivière, corps trouvé et identifié par la police en quelques minutes, avant même que DM ne soit remonté dans la vallée pourtant à quelques dizaines de mètres...).
Je suis assez furieux car venant du grand Cimino pour lequel j'ai une admiration sans bornes, ce ratage est absolument incompréhensible dans son ampleur. Si l'on enlevait la casting prestigieux, cela ressemblerait à un premier film pas maîtrisé. Alors dépression, drogues, je ne sais pas quelles excuses Cimino peut avoir mais il n'était vraiment pas à ce qu'il faisait. Ce n'est pas seulement son plus mauvais film, c'est tout simplement un très mauvais film tout court.
Pour résumer en un jeu de mot aussi brillant que le film , les desperate hours sont celles qu'il m'a fallu tenir pour aller au bout de l'oeuvre. Voila, bien fait Michael, en espérant toujours te revoir un jour dans une oeuvre à la mesure de ton immense talent.
PS : pour ne rien sauver, le DVD zone 2 de MGM est ignoble, image en 4/3 floue, son étouffé,... on est à peine au-dessus d'une VHS.
Il n'y a rien à sauver de cette maison des otages, du scénario affreusement banal, du jeu des acteurs pas très fin (Rourke à part), de la mise en scène aussi lourde que maladroite, jusqu'au dialogues parfois à la limite du nanar.
Alors bien sur, on retrouve quelques plans de nature très belle, mais sur un film qui se veut surtout un huis-clos, ça ne sauve rien et ça fait surtout retomber la tension. Ce sont à peu près les seules traces de la Cimino's touch du métrage.
Certaines scènes sont montées n'importe comment, la gestion du temps est parfois hallucinante (les scènes avec David Morse se débarassant du cadavre dans une rivière, corps trouvé et identifié par la police en quelques minutes, avant même que DM ne soit remonté dans la vallée pourtant à quelques dizaines de mètres...).
Je suis assez furieux car venant du grand Cimino pour lequel j'ai une admiration sans bornes, ce ratage est absolument incompréhensible dans son ampleur. Si l'on enlevait la casting prestigieux, cela ressemblerait à un premier film pas maîtrisé. Alors dépression, drogues, je ne sais pas quelles excuses Cimino peut avoir mais il n'était vraiment pas à ce qu'il faisait. Ce n'est pas seulement son plus mauvais film, c'est tout simplement un très mauvais film tout court.
Pour résumer en un jeu de mot aussi brillant que le film , les desperate hours sont celles qu'il m'a fallu tenir pour aller au bout de l'oeuvre. Voila, bien fait Michael, en espérant toujours te revoir un jour dans une oeuvre à la mesure de ton immense talent.
PS : pour ne rien sauver, le DVD zone 2 de MGM est ignoble, image en 4/3 floue, son étouffé,... on est à peine au-dessus d'une VHS.
- nobody smith
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Re: La maison des otages (Michael Cimino, 1990)
Revu et je revois très légèrement mon opinion à la hausse. Je dois bien admettre que la mise en scène de Cimino est plus qu’honnête. Il a encore une certaine maîtrise qui arrive à faire des merveilles sur certains passages (on ne dira jamais assez à quel point la dernière scène de David Morse est absolument magnifique). Mais l’ensemble reste une série B inoffensive exploitant mollement son pourtant excitant point de départ. Le huis clos manque cruellement de tension et les rapports de force entre les personnages restent trop caricaturaux pour se relever d’un quelconque intérêt. La révision me confirme d’ailleurs que l’avocate est bien placée dans ma liste des personnages les plus stupides du cinéma. On ne comprend jamais rien à ses motivations, celle-ci aidant sans raison la police ou Mickey Rourke selon le besoin de faire avancer l’histoire. Je n’ai pas lu le roman de Joseph Hayes mais je suppose que le matériau est déjà daubé à la base, William Wyler s’étant lui-même cassé les dents de la même manière sur la précédente version.
- Alexandre Angel
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Re: La maison des otages (Michael Cimino, 1990)
...et puis la blonde, l'"avocate" : quelle catastrophe!!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: La maison des otages (Michael Cimino, 1990)
Ah, Kelly Lynch, qui rendait déjà fou Patrick Swayze dans le mythique Road house.Alexandre Angel a écrit :...et puis la blonde, l'"avocate" : quelle catastrophe!!
Sinon, ne comptez pas sur moi pour s'essayer à la réhabilitation de La maison des otages en cette période d'hommages au grand Cimino. Que cela soit de loin son film le plus faible, c'est une chose, tous les grands cinéastes ont des ratés. Cimino s'est essayé au remake de classique comme presque tous ses camarades du Nouvel Hollywood, ça n'a pas fonctionné, soit. En revanche, il m'est difficile de pardonner le renoncement quasi intégral à toute identité dans le traitement des personnages et dans la mise en scène, à l'exception de brèves scènes dans les grands espaces naturels (dont cette fameuse ouverture rutilante qui donne un plan splendide). N'importe quel exécutant aurait pu faire le même travail, ce travail étriqué et anémique (d'ailleurs c'est son seul film qui ne soit pas en scope), sans fulgurance, comme un ersatz pilote-automatique des productions Orion de la même époque, et ce n'est qu'au travers du charisme de Rourke qu'on sent vaguement poindre ce qu'aurait dû être un film véritablement signé Michael Cimino. Si on pouvait me le "flasher" de ma mémoire...
- Thaddeus
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Re: La Maison des otages (Michael Cimino - 1990)
Tu l'avais déjà vu, non ? Plutôt que de revoir les mauvais films d'un cinéaste récemment défunt, tu ferais mieux de découvrir les bons films d'un autre (persan).
Personnellement c'est le seul long-métrage de Cimino que je n'ai pas vu, sans doute refroidi par sa piètre réputation.
EDIT : N'importe quoi Thaddeus, rien n'indique dans ton message que tu l'aies revu. Bon, on va dire que je m'adresse à nobody smith (en espérant fébrilement qu'il n'aie jamais vu de Kiarostami).
Personnellement c'est le seul long-métrage de Cimino que je n'ai pas vu, sans doute refroidi par sa piètre réputation.
EDIT : N'importe quoi Thaddeus, rien n'indique dans ton message que tu l'aies revu. Bon, on va dire que je m'adresse à nobody smith (en espérant fébrilement qu'il n'aie jamais vu de Kiarostami).
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
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Re: La Maison des otages (Michael Cimino - 1990)
Oui voilà, je ne l'ai pas revu à l'occasion, et ne compte pas le revoir.Thaddeus a écrit :Tu l'avais déjà vu, non ? Plutôt que de revoir les mauvais films d'un cinéaste récemment défunt, tu ferais mieux de découvrir les bons films d'un autre (persan).
Personnellement c'est le seul long-métrage de Cimino que je n'ai pas vu, sans doute refroidi par sa piètre réputation.
EDIT : N'importe quoi Thaddeus, rien n'indique dans ton message que tu l'aies revu. Bon, on va dire que je m'adresse à nobody smith (en espérant fébrilement qu'il n'aie jamais vu de Kiarostami).
Re: La Maison des otages (Michael Cimino - 1990)
Ce film a été complètement charcuté au montage. Les scènes avec la flic en ont particulièrement été victimes, c'est donc normal qu'on ne comprenne rien à son personnage et à ses motivations.
Ce n'est pas que je tiens à tout prix à défendre ce Desperate Hours (que j’apprécie encore moins aujourd'hui qu'à l'époque de sa sortie... d'où le retard monstrueux que j'ai pris pour en rédiger une chronique qui tienne la route pour le site ), mais il y a aussi des explications "objectives" à ce ratage.
Ce n'est pas que je tiens à tout prix à défendre ce Desperate Hours (que j’apprécie encore moins aujourd'hui qu'à l'époque de sa sortie... d'où le retard monstrueux que j'ai pris pour en rédiger une chronique qui tienne la route pour le site ), mais il y a aussi des explications "objectives" à ce ratage.