Colqhoun a écrit :"Complaisance dans la performance d'acteur".
Tu as donc la science infuse pour savoir qu'un acteur est consciemment orgueilleux du jeu qu'il donne ? C'est tout à fait fascinant.
Non… simplement une sensibilité personnelle qui, en tant que spectateur, me fait préférer une prestation sobre à ce déferlement émotionnel sur-expressif…
Jusqu’à preuve du contraire, la sensation que l’on éprouve face à un film décide de notre appréciation. Donc, quand pour parler de ce film j’emploie le terme «
performance d’acteur complaisante», c’est qu’effectivement, la prestation de Gena Rowlands m’a paru outrée. Cela n’engage que moi. Mais je peux tout à fait comprendre que ce genre d’opinion défrise un peu les admirateurs de ce film…
Cela dit, même chez un réalisateur que je porte aux nues, comme
Pialat, il y a ce genre de moment déplaisants où je sens que l’acteur en fait trop, qu’il est trop démonstratif – je pense notamment à certaines scènes sur le fil du rasoir psychiatrique, avec Evelyne Kerr, dans
A Nos Amours…