Gounou a écrit :Par exemple, les derniers films d'Hou Hsiao-Hsien sont uniquement composés de plan-séquences, ce qui fait que, individuellement, on ne les définit quasiment jamais comme tels étant donné qu'ils s'inscrivent dans un ensemble homogène... qu'ils ne se distinguent pas de ce qui les encadre, stylistiquement parlant. Et pourtant, c'en est bien...
C'est même plus complexe que ça car dans l'ensemble homogène dont tu parles, il existe de subtiles variations rythmiques. Peut être pas dans "Les fleurs de Shanghai", qui me parait vraiment radical dans son dispositif (plan-séquence, fondu au noir, plan-séquence, etc. - comme tout autant d'épisodes d'une grande histoire), mais dans les films suivants, le taïwanais ne renie pas l'utilisation du montage à des fins plus, disons... esthétiques.
Du reste, dans un "Millennium Mambo" ou un "Three Times", par exemple, la caméra de HHH est en perpétuel mouvement. Dès lors, cela justifie le faible recours aux coupes, étant donné que le montage insufle lui aussi une forme de mouvement.
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