Hal Hartley
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Hal Hartley
Après deux cinéastes asiatiques ayant explosé dans les années 90 puis un auteur nord américain ayant une longue carrière cohérente mais qui a cependant certains de ses admirateurs qui se limitent à une seule de ses périodes données, j'ai décidé de poster un sondage sur Hal Hartley, déjà fait il y a un long moment sur un autre site, auteur américain apparu lui aussi dans les années 70 et qui a été snobé aussi vite qu'il avait été encensé
Je demeure attaché à tous ses films, même au quasi auto parodique Flirt, mais met Trust (1990) sur un piédestal, ce film m'ayant sauvé la vie
Nous n'avons plus de nouvelles c'est dommage, Henry Fool et surtout The book of life avaient laissé entrevoir une évolution que j'aurais aimé pouvoir suivre
Et vous ?
PS : si votre préféré est l'un des courts Ambition / Theory of achievement, je vous suggère de voter pour Surviving desire, les films étant généralement projetés ensemble mais préciser le en commentaire
Je demeure attaché à tous ses films, même au quasi auto parodique Flirt, mais met Trust (1990) sur un piédestal, ce film m'ayant sauvé la vie
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Je crois que le dernier que j'avais vu de lui c amateur que j'avais bien aimé, mais je pense que mon préféré reste quand meme Flirt. J'avoue que j'aimais bien son cinéma, meme si je trouve que ses films avaient une facheuse tendance à se ressembler.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Faut dire qu'il a subitement disparu de la circulation ces derniers temps ou c moi qui ait raté la chose ?Nikita a écrit :Mon topic n'est plus tout à fait un bide ... Pourtant avec les fans de music indé ici, ils devraient aimer : PJ Harvey, Yo la tengo ...
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J'ai chosi "Trust".
Un petit truc marrant : l'obsession de Hartley pour le cinéma Godard. "Bande à part", "Le mépris", "Prénom Carmen" etc. il aime bien citer des plans - ou des séquences entières (la scène de danse dans "Simple men" ,notamment, qui renvoie très explicitement à "Bande à Part"), de l'auteur de "Pierrot le fou".
Un petit truc marrant : l'obsession de Hartley pour le cinéma Godard. "Bande à part", "Le mépris", "Prénom Carmen" etc. il aime bien citer des plans - ou des séquences entières (la scène de danse dans "Simple men" ,notamment, qui renvoie très explicitement à "Bande à Part"), de l'auteur de "Pierrot le fou".
Trust (renommé Trust Me en France à cause du groupe de rock du même nom... véridique ) reste pour moi le film le plus attachant et le plus touchant de Hal Hartley. Quels acteurs, quel score, quelle BO, quelle histoire... Et puis cette mise en scène si personnelle.
J'aime aussi bcp The Unbelievable Truth et Simple Men mais la fin de sa carrière laisse à désirer
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Ca me fait tout bizarre de te lire maintenant que connais ta têteMargo a écrit :Trust (renommé Trust Me en France à cause du groupe de rock du même nom... véridique ) reste pour moi le film le plus attachant et le plus touchant de Hal Hartley. Quels acteurs, quel score, quelle BO, quelle histoire... Et puis cette mise en scène si personnelle.
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-Henry Fool. Depuis Amateur le cinéma d’Hal Hartley s’est rigidifié. Ce qui rendait la première partie de son œuvre si attachante (les magnifiques Trust Me, L’Incroyable vérité, Simple Men) se trouvait dans un sens de l’absurde, dans une douce ironie, dans une légèreté communicative, tout charme qui s’est perdu dans l’intellectualisation de son cinéma. Le discours s’est certes enrichi, mais je ne fais que regretter un cinéma qui m’a tellement enchanté. Henry Fool ne déroge pas à la règle, et même si l’espace d’une scène on retrouve les étranges chorégraphies amoureuses dont il a le secret, le film ne retrouve pas la magie de ses premiers films
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Même si Henry Fool ne m'a pas convaincu, je trouve que HH a réussi à un peu se renouveller dans ce film voire se mettre en danger - un peu comme dans The book of lifephylute a écrit :-Henry Fool. Depuis Amateur le cinéma d’Hal Hartley s’est rigidifié. Ce qui rendait la première partie de son œuvre si attachante (les magnifiques Trust Me, L’Incroyable vérité, Simple Men) se trouvait dans un sens de l’absurde, dans une douce ironie, dans une légèreté communicative, tout charme qui s’est perdu dans l’intellectualisation de son cinéma. Le discours s’est certes enrichi, mais je ne fais que regretter un cinéma qui m’a tellement enchanté. Henry Fool ne déroge pas à la règle, et même si l’espace d’une scène on retrouve les étranges chorégraphies amoureuses dont il a le secret, le film ne retrouve pas la magie de ses premiers films
Bref, je regrette de ne plus voir son travail
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Je le trouve très proche d'Amateur et de Flirt, même si le propos est moins engoncé que dans ce dernier dans un exercice formel un peu vain.Nikita a écrit : Même si Henry Fool ne m'a pas convaincu, je trouve que HH a réussi à un peu se renouveller dans ce film voire se mettre en danger - un peu comme dans The book of life
Bref, je regrette de ne plus voir son travail
Ce qui est amusant à noter c'est le physique de Thomas Jay Ryan très proche de celui de Martin Donovan.
D'Hal Hartley je n'ai toujours pas vu No Such Thing présent à Cannes en 2001. Je vois d'ailleurs sur imdb qu'un nouveau film est en post production : The Girl From Monday. C'est un cinéaste auquel malgré les déceptions engendrées par ses derniers films (en fait par Flirt, Le Livre de la vie et dans une moindre mesur par ce Henry Fool) je suis toujours très attaché.
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The Unbelievable Truth de Hal Hartley.
Je n’ose pas trop me prononcer pour l’instant. Un second visionnage me paraît indispensable. Cependant, par rapport à Trust, j’ai moins accroché aux personnages (la seconde vision devrait les rendre davantage tangibles). Le jeu volontairement statique des acteurs m’a un peu gêné ainsi que certaines séquences un peu bavardes. Mais ce ne sont que des broutilles parce que j’accroche toujours autant au style Hartley, ironique et mélancolique, surréaliste et finement décalé. Au final, je me suis senti tout chose, assez triste de quitter cet univers si particulier. Très beau plan final, très belle musique (oui, j’ai aimé).
"Do you hear that ?…No, what is it ?…Listen…"
Je n’ose pas trop me prononcer pour l’instant. Un second visionnage me paraît indispensable. Cependant, par rapport à Trust, j’ai moins accroché aux personnages (la seconde vision devrait les rendre davantage tangibles). Le jeu volontairement statique des acteurs m’a un peu gêné ainsi que certaines séquences un peu bavardes. Mais ce ne sont que des broutilles parce que j’accroche toujours autant au style Hartley, ironique et mélancolique, surréaliste et finement décalé. Au final, je me suis senti tout chose, assez triste de quitter cet univers si particulier. Très beau plan final, très belle musique (oui, j’ai aimé).
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Re: Sondage Hal Hartley
J''aime à peu près tous ses films . Que devient il d ailleurs ?
Et dire qu' Huppert, l'une des femmes de sa filmo et de sa vie ne jurait que par lui..
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- Groucho Marx
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Re: Sondage Hal Hartley
Tu veux dire depuis Fay Grim ? Apparemment, il tournerait Moving the Arts pour arte avec d'autres réalisateurs (Egoyan, Medem,...).Bavhna a écrit :Que devient il d ailleurs ?
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- Assistant(e) machine à café
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Re: Hal Hartley
Oui c'est ça (légèrement en perte de vitesse ces dernières années). Merci pour l'info !