Serguei Paradjanov (1924-1990)
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Serguei Paradjanov (1924-1990)
Le cinéaste Arménien Serguei Paradjanov est à l'honneur ce mois ci lors d'une rétrospective à Bobigny qui présente l'intégralité de son oeuvre cinématographique.
Du 9 au 25 mars 2007 au Magic Cinéma de Bobigny (93).
Une exposition des dessins et des peintures du réalisateur est également prévue.
Télécharger le programme !
http://premiumorange.com/magiccinema/fi ... c%2007.pdf
On pourra également voir les films du cinéaste, à Marseille au cinéma "Le Miroir" lors du festival Arménien à partir du 1er Avril.
Dernière modification par julien le 19 mai 10, 15:22, modifié 2 fois.
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Re: Festival Paradjanov
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Ashik Kerab ( Co-réalisé avec Dodo Abashidze - 1988 )
Première découverte du réalisateur avec l'un de ses derniers films et il y a de quoi être décontenancé.
D'un coté on a un joli conte avec de très belles couleurs, de jolies images et un humour très curieux à la limite du surréalisme genre des figurantes qui tirent avec des fusils en jouets entre deux dialogues
D'un autre côté on a un film qui abuse de l'aspect "conte" pour demander à ses acteurs d'en faire des caisses, de proposer un scénario qui se limite à une accumulation de scènes sans aucuns enjeux avec un musique assez répétitive.
Bref, on appelle ça une curiosité avec ce que ça a de défaut et de qualité... il faut être en tout cas bien luné pour arriver au bout malgré ses 75 minutes. Après, je suppose qu'en connaissant l'histoire original et en ayant quelques connaissances folkloriques et culturelles, ça doit mieux passer.
Ashik Kerab ( Co-réalisé avec Dodo Abashidze - 1988 )
Première découverte du réalisateur avec l'un de ses derniers films et il y a de quoi être décontenancé.
D'un coté on a un joli conte avec de très belles couleurs, de jolies images et un humour très curieux à la limite du surréalisme genre des figurantes qui tirent avec des fusils en jouets entre deux dialogues
D'un autre côté on a un film qui abuse de l'aspect "conte" pour demander à ses acteurs d'en faire des caisses, de proposer un scénario qui se limite à une accumulation de scènes sans aucuns enjeux avec un musique assez répétitive.
Bref, on appelle ça une curiosité avec ce que ça a de défaut et de qualité... il faut être en tout cas bien luné pour arriver au bout malgré ses 75 minutes. Après, je suppose qu'en connaissant l'histoire original et en ayant quelques connaissances folkloriques et culturelles, ça doit mieux passer.
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Re: Festival Paradjanov
Moi, j'ai été vraiment fasciné par le magnifique Les chevaux de feu !
J'aimerais bien le voir en salles !
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Re: Serguei Paradjanov
Tu peux aller le voir Samedi soir, il est diffusé à Paris, à la filmothèque du Quartier Latin. Bon je sais c'est pas vraiment dans ton périmètre... En tout cas pour ceux qui ne l'ont jamais vu, n'hésitez pas.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Serguei Paradjanov
Oui, c'est bien loin tout ça !julien a écrit :Tu peux aller le voir Samedi soir, il est diffusé à Paris, à la filmothèque du Quartier Latin. Bon je sais c'est pas vraiment dans ton périmètre... En tout cas pour ceux qui ne l'ont jamais vu, n'hésitez pas.
En tout cas, ce qui peuvent, suivez ardemment le conseil de julien !
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Re: Serguei Paradjanov
Les éditions Montparnasse sortent la semaine prochaine (et à vil prix !) un coffret 4 films de Paradjanov (au visuel pas très heureux, je trouve...) : j'ignore si, par rapport aux éditions FSF, l'image est restaurée, mais côté bonus, ça a l'air conséquent.
Et les DVD sont dans des boîtiers slim séparés.
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Re: Serguei Paradjanov
Critique du coffret sur le site dès mardiAmarcord a écrit :Les éditions Montparnasse sortent la semaine prochaine (et à vil prix !) un coffret 4 films de Paradjanov (au visuel pas très heureux, je trouve...) : j'ignore si, par rapport aux éditions FSF, l'image est restaurée, mais côté bonus, ça a l'air conséquent.
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Re: Serguei Paradjanov (1924 - 1990)
Un coffret regroupant ses films vient de sortir chez les Editions Montparnasse. Olivier Bitoun l'a chroniqué et testé pour DVDclassik.
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Re: Serguei Paradjanov (1924 - 1990)
J'espère que la copie de Sayat Nova y est meilleure que dans le coffret Kino....
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Re: Serguei Paradjanov (1924 - 1990)
Je vais lire ce dossier avec intérêt. J'aime beaucoup Les Chevaux de feu. De Paradjanov je n'ai vu qu'un seul autre film, Sayat Nova, assez hermétique, je me souviens l'avoir en partie regarder en accéléré tellement ça m'avait saoûlé. Je reconnais de grandes qualités de composition d'image, c'est souvent très beau, mais trop exigeant pour moi.
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Re: Serguei Paradjanov (1924 - 1990)
Les chevaux de feu est le film de Paradjanov le plus abordable et sans doute celui qui est le plus (relativement) connu et apprécié.-Kaonashi Yupa- a écrit :Je vais lire ce dossier avec intérêt. J'aime beaucoup Les Chevaux de feu. De Paradjanov je n'ai vu qu'un seul autre film, Sayat Nova, assez hermétique, je me souviens l'avoir en partie regardé en accéléré tellement ça m'avait saoulé. Je reconnais de grandes qualités de composition d'image, c'est souvent très beau, mais trop exigeant pour moi.
Les autres sont effectivement d'un symbolisme si exacerbé avec un travail de marqueterie sur chaque plan qu'ils demandent de s'immerger totalement dans leur flux poétique. Mais quand on y parvient, c'est sans équivalent ailleurs. Je ne connais qu'un film qui ait tenté d'approcher cette maîtrise d'estampe ou de peintre d'icônes : L'annonce faite à Marie d'Alain Cuny (je veux bien avaler feuille par feuille l'édition Pléiade de Claudel si il n'a pas été inspiré par Paradjanov).
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Re: Serguei Paradjanov (1924 - 1990)
Je crois qu'on peut dire bravo à Olivier Bitoun pour ses superbes analyses des joyaux multicolores, multiculturels et multisensuels de Paradjanov.
Comme il l'écrit, l'incroyable richesse de ces films est telle qu'à moins d'être expert en histoire(s) du Caucase, le spectateur passe à côté de mille détails et allusions mais ça n'atténue en rien l'effet de sidération. Et effectivement, la plupart des plans mériteraient un arrêt sur image pour les admirer comme des tableaux de maître. Avec Paradjanov, l'expression "se faire une toile" n'aura jamais été aussi juste.
Le seul hic, c'est qu'après avoir vu ses films, on peut trouver la majeure partie de la production cinématographique universelle d'une banalité, d'une pauvreté et d'un manque d'imagination flagrants... ce qui serait bien sûr un jugement trop rapide mais il faut un moment avant de retomber sur Terre après un tel "trip" sensoriel.
Comme il l'écrit, l'incroyable richesse de ces films est telle qu'à moins d'être expert en histoire(s) du Caucase, le spectateur passe à côté de mille détails et allusions mais ça n'atténue en rien l'effet de sidération. Et effectivement, la plupart des plans mériteraient un arrêt sur image pour les admirer comme des tableaux de maître. Avec Paradjanov, l'expression "se faire une toile" n'aura jamais été aussi juste.
Le seul hic, c'est qu'après avoir vu ses films, on peut trouver la majeure partie de la production cinématographique universelle d'une banalité, d'une pauvreté et d'un manque d'imagination flagrants... ce qui serait bien sûr un jugement trop rapide mais il faut un moment avant de retomber sur Terre après un tel "trip" sensoriel.
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