Pareil, je serais d'ailleurs très curieux de le revoir.odelay a écrit :J'en ai un bon souvenir. IL y avait une ambiance des très particulière portée par des dialogues très écrits qui donnent au film une belle saveur.
Michel Deville (1931-2023)
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Le cinéma de Michel Deville reste très particulier. Je comprend que l'on puisse détester cela. J'aime beaucoup Péril en la demeure. Pour ceux que cela interesse, le film existe en dvd même si il n'est pas facile à trouver.
Il n'y a pas que les dialogues qui soient très écrit. Tout est millimétré.
Par contre du même Michel Deville je me suis mortellement ennuyé devant La femme en bleu.
Il n'y a pas que les dialogues qui soient très écrit. Tout est millimétré.
Par contre du même Michel Deville je me suis mortellement ennuyé devant La femme en bleu.
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Un film passionnant d'un cinéaste important.Claude Couillec a écrit :Le cinéma de Michel Deville reste très particulier. Je comprend que l'on puisse détester cela. J'aime beaucoup Péril en la demeure. Pour ceux que cela interesse, le film existe en dvd même si il n'est pas facile à trouver.
Il n'y a pas que les dialogues qui soient très écrit. Tout est millimétré.
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L'oeuvre de Michel , qu'on l'aime ou non est une des grandes oubliées de l'édition dvd en France..
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Particulier en effet et j'ai un peu de mal, sauf pour deux:Claude Couillec a écrit :Le cinéma de Michel Deville reste très particulier. Je comprend que l'on puisse détester cela. J'aime beaucoup Péril en la demeure. Pour ceux que cela interesse, le film existe en dvd même si il n'est pas facile à trouver.
Il n'y a pas que les dialogues qui soient très écrit. Tout est millimétré.
Par contre du même Michel Deville je me suis mortellement ennuyé devant La femme en bleu.
DOSSIER 51 ***** véritable chef-d'oeuvre de l'espionnage;
LA MALADIE DE SACHS **** qui fait très 'vrai' avec un fantastique Albert Dupontel en médecin de campagne.
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Pour information je n'ai à ce jour trouvé que ces films de Michel Deville en dvd:blaisdell a écrit :
L'oeuvre de Michel , qu'on l'aime ou non est une des grandes oubliées de l'édition dvd en France..
La femme en bleu
Péril en la demeure (dvd uk je crois avec vo)
La lectrice
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Un fil à la patte
Et Dossier 51, On a volé la joconde que je viens de trouver.
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LE MOUTON ENRAGE
Si la dernière demi-heure m'a paru un peu faible, le reste du film m'a presque fasciné, oserai-je dire. L'histoire en elle-même est fort intéressante mais j'ai buté stupidement sur les relations entre Cassel et Trintignant que je n'arrivais pas à saisir clairement. Cassel apparait au début comme un écrivain raté qui vit par procuration la vie d'un autre. Il s'agit aussi de manipulation dans les deux cas. Mais une manipulation arriviste, opportuniste, ambitieuse. Je pensais, au début, que Cassel préparait ainsi une sorte de canevas de son prochain bouquin, qu'il se serait contenté de retranscrire les aventures de Trintignant, en prenant le soin au préalable de l'aiguiller dans certaines voies. Je me demandais aussi si Cassel et Trintignant n'étaient pas un seul et même personnage, avec chacun une facette bien opposée: Cassel calculateur et froid vs. Trintignant manipulateur chaleureux. En fait il ne s'agit pas totalement de ça et j'ai eu du mal à comprendre le but de leur jeu. C'est ce qui m'a déstabilisé et que je n'ai finalement pas trop compris.
En revanche j'ai été épaté par le style de Deville, virevoltant, singulier, dynamique, maniant le montage et le découpage comme personne. C'est vraiment bluffant et je me dis que dans le cinéma d'aujourd'hui, je vois peu de monde qui suive non pas ses traces en particulier, mais qui se laisse porter par un style aussi libre. En tout cas ça fonctionne très bien, c'est super vivant, on reste accroché.
Le film cultive aussi les ruptures de ton, les scènes non-attendues (les gifles à Birkin au début, par exemple) et cela participe à l'atmosphère à la fois de presque fable, presque cynisme, presque comédie. Indéfinissable (j'aurais d'ailleurs un peu de mal à résumer le film).
Beau casting également. Petite mention spéciale aux femmes, charmantes, et l'allusion au film Truffaut (quelques lignes plus bas) est tout à fait pertinente. Birkin est bien utilisée, et Romy était décidément une très belle femme
Je me permets de poster quelques avis de forumeurs, suite à la diffusion sur Arte en janvier dernier.
Si la dernière demi-heure m'a paru un peu faible, le reste du film m'a presque fasciné, oserai-je dire. L'histoire en elle-même est fort intéressante mais j'ai buté stupidement sur les relations entre Cassel et Trintignant que je n'arrivais pas à saisir clairement. Cassel apparait au début comme un écrivain raté qui vit par procuration la vie d'un autre. Il s'agit aussi de manipulation dans les deux cas. Mais une manipulation arriviste, opportuniste, ambitieuse. Je pensais, au début, que Cassel préparait ainsi une sorte de canevas de son prochain bouquin, qu'il se serait contenté de retranscrire les aventures de Trintignant, en prenant le soin au préalable de l'aiguiller dans certaines voies. Je me demandais aussi si Cassel et Trintignant n'étaient pas un seul et même personnage, avec chacun une facette bien opposée: Cassel calculateur et froid vs. Trintignant manipulateur chaleureux. En fait il ne s'agit pas totalement de ça et j'ai eu du mal à comprendre le but de leur jeu. C'est ce qui m'a déstabilisé et que je n'ai finalement pas trop compris.
En revanche j'ai été épaté par le style de Deville, virevoltant, singulier, dynamique, maniant le montage et le découpage comme personne. C'est vraiment bluffant et je me dis que dans le cinéma d'aujourd'hui, je vois peu de monde qui suive non pas ses traces en particulier, mais qui se laisse porter par un style aussi libre. En tout cas ça fonctionne très bien, c'est super vivant, on reste accroché.
Le film cultive aussi les ruptures de ton, les scènes non-attendues (les gifles à Birkin au début, par exemple) et cela participe à l'atmosphère à la fois de presque fable, presque cynisme, presque comédie. Indéfinissable (j'aurais d'ailleurs un peu de mal à résumer le film).
Beau casting également. Petite mention spéciale aux femmes, charmantes, et l'allusion au film Truffaut (quelques lignes plus bas) est tout à fait pertinente. Birkin est bien utilisée, et Romy était décidément une très belle femme
Je me permets de poster quelques avis de forumeurs, suite à la diffusion sur Arte en janvier dernier.
Eusebio Cafarelli a écrit :Jamais vu jusqu'alors. Très noire comédie formidablement interprétée, une sorte de My Fair Lady cynique et arriviste, sur la réussite par procuration. Étonnante réflexion sur l'écrivain ou... le cinéaste manipulateurs. Dans un autre genre (son emploi de l'époque au cinéma en fait), Birkin n'est pas mal non plus. Trintignant est grand comme d'habitude. Cassel est excellent.
Miss Nobody a écrit :Pareil pour moi: Une première fois et une très bonne surprise. J'aime les films qui poursuivent, et celui-ci en est un. Une reflexion qui donne à réfléchir, en quelque sorte!
Je n'aurais pas fait le rapprochement avec "My fair Lady"... mais tout compte fait, pourquoi pas.
et l'avis de Brice Kantor posté en avril 2004AtCloseRange a écrit :J'ai toujours beaucoup aimé ce film assez mysogine quand même (même si les hommes ne s'en sortent pas forcément tellement mieux). Jean-Pierre Cassel y est formidable en homme blessé qui accomplit ses rêves par procuration et le casting féminin aussi riche que dans l'Homme Qui Aimait Les Femmes (par certains côtés, je vois d'ailleurs certains points communs avec un autre Truffaut, La Peau Douce).
Et puis Romy Schneider est sublime.
L'ascencion sociale d'un modeste employé de banque, vaincant petit à petit ses inhibitions...Une comédie satirique plutôt mordante et amer qui fleure bon son époque Pompidoulienne: c'est encore une réussite signée Michel Deville, même si on peut regretter que les figures manipulatrices chères au scénariste Christopher Frank ne soient pas toujours des plus légères. Interpétration haut de gamme de Trintignant et Cassel.
4/6
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il y a un coffret Michel Deville chez Gaumont qui sort à la fin du mois (c'était le grand oublié du DVD) : avec le Paltoquet, Péril en la demeure, Dossier 51 (super, mais effrayant), L'ours et la poupée, etc...
moi j'attends la deuxième salve avec La Femme en bleu, Benjamin ou les mémoires d'un puceau, Raphaël ou le débauché, etc..
(est-ce que ces titres sont prévus dans un prochain coffret ?????? ? )
(la Femme en bleu et le Paltoquet était sorti en z2 UK mais je n'ai jamais trouvé de test pour savoir si ces éditions valaient le coup niveau image...)
moi j'attends la deuxième salve avec La Femme en bleu, Benjamin ou les mémoires d'un puceau, Raphaël ou le débauché, etc..
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(la Femme en bleu et le Paltoquet était sorti en z2 UK mais je n'ai jamais trouvé de test pour savoir si ces éditions valaient le coup niveau image...)
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C'est clair, 13 minutes d'avance, faut être con ( c'est pas France 2 avec plus d'une heure de retard sur cadavres exquis ). Par contre, bonne surprise aucune pubastral_week a écrit :TF1 a eu l'étrange idée de programmer "Raphael ou le débauché" la nuit de lundi à 3h et de le passer au moins 15 min avant . Un beau film comme on en fait peu, des dialogues ciselés et des actrices . Une édition DVD serait bienvenue pour ce film rare (et naphta).
Pour le film, c'était en effet trés bien, magnifique histoire d'amour au romantisme un brin torturé et surfait mais tellement beau.
Pas le meilleur travail de realisation que j'ai pu voir de Deville mais les personnages trés réussis sont le principaux.
Brigitte Fossey à 25 ans, ca le fait
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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