1kult a écrit :Maintennat, il est possible de sortir un Bluray pour plus trop cher, donc des films "inédits" en DVD ça peut paraître un plus...
Faudrait dire ça à tous les éditeurs qui continuent à ne pas éditer certains films ou alors seulement en DVD...
Malheureusement pour les petits éditeurs c'est rarement possibles ou ultra risqués...un seul BR qui ne se vend pas et ils mettent la clé sous le paillasson.
Et il faut voir le prix demandé. Les 15 euros de Carlotta pour leur collection Midnight me paraissent honnête, les 25 euros pour Carnage (ou certains Uncut Movies) je trouve ça un peu abusé.
Et les meilleurs ventes ne sont pas toujours là où on le croit, de ce que j'ai entendu Artus fait ses meilleures ventes avec les westerns US par ex, pas avec le bis italien.
Carnage, c'est une bonne nouvelle sauf pour le prix. Je ne sais pas si les éditions Rimini ont l'habitude de baisser avec le temps.
Pour le Hooper, j'étais au courant. Pas encore vu, celui-là....
gnome a écrit :Carnage, c'est une bonne nouvelle sauf pour le prix. Je ne sais pas si les éditions Rimini ont l'habitude de baisser avec le temps.
Pour le Hooper, j'étais au courant. Pas encore vu, celui-là....
Je pense qu'il va rapidement tomber en promo.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
gnome a écrit :Carnage, c'est une bonne nouvelle sauf pour le prix. Je ne sais pas si les éditions Rimini ont l'habitude de baisser avec le temps.
Pour le Hooper, j'étais au courant. Pas encore vu, celui-là....
Je pense qu'il va rapidement tomber en promo.
Il est tombé dans Youtube
Edit : Lien supprimé, on est pas des pères la morale mais si on peut éviter le lien youtube quand on parle d'une édition qui vient de sortir c'est bien
Gros navet "Zombiesque", une fin sympa, deux ou trois bonnes idées, notamment le classement sur une echelle de cinq des zombies (mais pas vraiment exploitée) et c'est tout.
La facon de filmer lui aussi façon FPS rend l'action illisible et désamorce complétement l'ambiance. les attaques de infectés du coup n'impressionnent pas et comme le film n'a rien d'autre à proposer, on se fait ? On se fait chier..
Bref à éviter.
J'ai trouvé ça mineur mais sympathique, avec comme tu le dis plein de bonnes idées qui auraient mérité d'être exploitées. Par contre, ce côté FPS marche plutôt bien je trouve, même si on sent que c'est un peu cache-misère. Mais si je déconseille l'achat, je pense qu'il y a 15 ans, j'aurais conseillé une location le temps d'un double programme...
Gros pompage de Friday the 13th (1980) produit et développé par les frères Weinstein, qui n'avaient pas encore les oscars en tête mais déjà le pognon. The Burning est surtout le prototype de la péloche d'exploitation 80's, fauchée, racoleuse mais tellement fière de sa médiocrité qu'elle en devient tout de suite attachante. Le film copie sur le voisin un poil plus nanti (les premières aventures au camp Crystal Lake donc), filme ses ados mâles en rute, le cul de gonzesses et tourne autour du pot sexuel avant de se lancer dans le slasher ketchupé. Petite scène gratos en début de film, qui louche du coté du giallo, ça ne sert à rien à l'intrigue mais c'est toujours ça de gagné. Pour le reste c'est du connu et du apprécié : les ados rivalisent de connerie, le brulé du titre déboule après une heure de blabla quand c'est enfin la fête à Tom Savini tout juste sorti des maquillages de Maniac (1980) et... Friday the 13th. Si l'on excepte la musique aux fraises, The Burning se coule dans le canapé. Sans réels temps morts (le remplissage est une sucrerie qu'on ne peut refuser), bourrin quand il le faut (la scène du canoé), le film arrive sans mal à supplanter son modèle (qui a pris un méchant coup de vieux). Un plaisir bis, estampillé VHS.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Premier film américain de Greg McLean qui en profite pour changer un peu de registre. Le cinéaste se sépare en effet de l’outback qui servit de décors à ses précédents long-métrages. La scène d’introduction de The Darkness en retrouve cependant la saveur avec ses paysages désertiques d’Arizona. Une sorte de transition en douceur qui synthétise le traquenard dans lequel tombe McLean. Ce pré-générique reste probablement le meilleur moment du film, déployant le sens visuel du réalisateur et distillant une ambiance assez prenante. McLean est nettement moins à l’aise lorsqu’il se retrouve dans son petit pavillon de banlieue. Faut dire que cette production Blumhouse n’est qu’un énième sous-Poltergeist. Je peux à la rigueur comprendre ce qui a pu attirer McLean là-dedans. Il y a quelque chose d’intéressant dans le contraste entre ce décor d’american way of life et les démons indiens ou plus généralement le rapport entre la nature et le contexte urbain. Mais ça ne prend jamais, demeurant constamment sans invention et totalement impersonnel (mention au climax en forme de spectacle son et lumière au rabais). Il en va de même de ce drame familial où les évènements surnaturels poussent les parents à considérer leur fils autiste comme un monstre. Une idée assez porteuse mais donnant surtout lieu à des scènes hystériques où tout le monde se gueule dessus. Et je ne préfère pas parler du jeu exécrable du gamin. Bref, un produit inodore portant plus la marque Blumhouse que celle de McLean.
"Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés" Neil Gaiman
Pendant une bonne demi-heure, je me suis dit que le tombereau de merde pris par le film à sa sortie était un peu exagéré. Au vu des échos détestables, je m’attendais à quelque chose de nettement plus dégueulasse et indigeste. Or, j’ai limite trouvée séduisante la première partie. J’aime notamment le parti-pris de mise en scène qui fait de l’héroïne l’unique visage identifiable. Tous les autres personnages sont hors-champs et sont filmés de telle sorte à rester indistinct. J’ai trouve l’idée intéressante pour communiquer à la fois la fascination du tueur pour sa victime et créer une empathie pour elle. Enfin, ça marcherait si l’héroïne n’était pas une exécrable Elisha Cuthbert (quelqu’un a des nouvelles d’elle au passage ?). Puis bon, le traitement Saw-esque du sujet avec les scènes gores ajoutées a posteriori n’est pas très clairvoyant. Ça reste quand même donc assez regardable jusqu’à l’arrivée du second prisonnier. Finalement le dispositif de mise en scène se retourne contre le film et laisse clairement deviner le fin mot de l’histoire. Et histoire de bien gâcher la fête, Captivity s’enfonce à partir de là dans le grand n’importe quoi avec des personnages de plus en plus idiots se lançant dans des poursuites toutes aussi idiotes. Du coup, la réputation de daube du machin est tout à fait avérée.
"Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés" Neil Gaiman
Blair Witch | Adam Wingard
Je crois que c'est sans conteste le pire film d'horreur que j'ai vu depuis bien longtemps. Un machin gueulard, bordélique au possible, qui ne se repose sur rien d'autre que des effets sonores assourdissants et des acteurs qui hurlent comme des gorets au moindre prétexte. Au delà de ça, et sans avoir une quelconque sympathie pour le premier film, cette suite/remake de Wingard est tellement lisse et convenue dans ses effets qu'il lui est absolument impossible de reproduire l'ambiance crade et désespérée du premier film. Premier film qui avait d'ailleurs su rester effrayant (enfin, plus ou moins...disons, dans ses 20 dernières minutes) sans ne jamais rien montrer. Ce que le film de Wingard n'est pas capable de faire. Il se sent absolument obligé de montrer des trucs comme un gros lourdaud et se retrouve à suivre pas à pas un cheminement absolument identique à l'original. Une fois de plus Adam Wingard confirme qu'il est un réalisateur absolument ininspiré, se reposant sur des artifices vus et revus, incapables de faire monter la sauce et n'ayant plus d'autre ressort que de mettre tous ses effets sonores au maximum. C'est parfaitement insupportable.
