Frank Bannister a écrit :frédéric a écrit :Très bonne comédie. LE PRINCE A NEW YORK (je crois que ça s'appelle comme ça) est aussi vraiment pas mal et assez sous estimé, il me semble.
Un prince a new-york c'est sympa en effet mais c'est quand meme quelques coudées en dessous d'un fauteuil pour deux. Il manque tout de meme ce petit quelque chose qui rend un fauteuil pour deux si réussi.
Oui, c'est assez marrant.
John
Landis fait du personnage de Murphy une inversion totale du postulat de départ de
Un fauteuil pour deux : Il commence en riche pour devenir pauvre, même si c'est temporairement. La "faiblesse" toute relative du film, car il reste très sympathique, provient du fait qu'il n'y a pas vraiment de renversement incroyable concernant le personnage du prince puisqu'il a vraiment tout pour lui, des qualités innombrables, une culture établi, un refus du superficiel dans sa vie amoureuse et une absence totale de jugement sur les pauvres qu'il rencontrent arrivé une fois à New York alors qu'il provient d'un milieu ultra-aisée. Le prince reste le le prince, quelque soit le contexte dans le quel il se trouve.
Alors que dans
Un Fauteuil pour deux, Ackroyd qui est tout sauf un humaniste, devient clochard et alcoolo, pour finir par retrouver son statut de départ mais en retrouvant une part d'humanité, de même que Murphy, qui lui connaissait ce postulat de SDf, passera un moment par la case "opportuniste bourré de fric" pour finir redevenir le même qu'avant, mais avec un statut social complètement opposé puisque riche dorénavant.
Les deux gagnent ce qui leur manquait, alors que dans Le prince.., on se concentre sur sa course à l'amour et sa naïveté de la vie réelle, ce qui est déjà un tantinet moins trépidant tout en restant drôle comme il faut
On peut aussi citer quelques rares moments creux où Murphy se fait surtout plaisir en se déguisant pour certaines séquences de dialogues, avec celle où il se fait la conversation en jouant deux rôles (le coiffeur discutant avec un juif) ou celle du prêcheur à l'église qui sermonne ses brebis. Ca n'importe rien à l'intrigue et c'est un peu longuet, mais évidemment, ce n'est pas dommageable à la qualité de l'ensemble du film.
Sinon, on peut noter un paquet de premiers rôles savoureux qui deviendront plus ou moins connus avec le temps comme Eriq Lasalle (Benton dans Urgences), Samuel Jackson, James Earl Jones, Cuba Gooding Junior, Vondie Curtis hall (Le mec qui a fait
Glitter quand même
) ou John Amos.
J'aurais dû y'a déjà longtemps...
