Tu m'étonnes. Pendant les diverses nuits excentriques qu'il y avait à la cinémathèque française, la BA de ce film (dont le nom suffit à enclencher n'importe quels rêves ) repassait fréquemment comme un gag complice avec le spectateur qui venait aux nuits. Tu as dû t'en rappeler je suppose, chapeau.Kevin95 a écrit :
JE BRÛLE DE PARTOUT (Jesús Franco, 1979) découverte
La bande annonce est un petit bijoux pour amateurs d'excentricités
Jess Franco (1930-2013)
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Re: Jess Franco (1930 - 2013)
OH PUNAISE, IL L'A VU !
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Re: Jess Franco (1930 - 2013)
Il y a aussi la BA cousine : Elles font tout, toujours de Franco et toujours de 1979. Je laisse passer un peu de temps et je pars à sa recherche.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Jess Franco
revu en dvd...bon j'en avais un meilleur souvenir ...là entre les prestations autres du casting, la musique, les bastons et la patine toc 80's...restent 2/3 effets gore rigolos pré-CGI mais pas évident de le revoir après "les yeux sans visage".Pat Wheeler a écrit :J'apprécie d'un plaisir coupable Les Prédateurs de la Nuit, vague remake sex & gore des Yeux sans Visage à l'esthétique 80's inimaginablement putassière. Donc finalement, Franco c'est pas si mal que ça !
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Re: Jess Franco (1930-2013)
UNE VIERGE CHEZ LES MORTS VIVANTS - Jesús Franco (1973) découverte
Christina, jeune et fragile jeune fille, élevée dans une école anglaise, sans aucun contact avec ses parents, doit rencontrer une partie de sa famille suite au décès de son père dans un château éloigné de tout. Durant ce voyage, la donzelle devra faire face à ses peurs (de l'onanisme entre autres puisqu'une main lui fait perdre la raison) mais surtout à ses fantasmes : fantasmes saphiques, incestueux, exhibitionnistes et j'en passe. Pour en arriver là, j'ai dû bricoler car le roublard Franco n'a pas laissé la notice. Le script tient en une phrase (pas très longue) et tout le film est une succession d'improvisations, d’étirements dont le réalisateur s'amuse lui-même puisque le personnage d'imbécile (qu'il joue) s'endort lors d'une séquence avec le notaire entendu jusqu'à plus soif. C'est tantôt longuet, tantôt profondément chiant, tantôt rigolo (la divinité phallique), tantôt fascinant. C'est Franco dans ses heures seventies, qui tourne comme un forcené, qui utilise le zoom jusqu'à foutre la gerbe, qui expérimente sur une base invisible, qui retombe sur ses pattes même si son cinéma ne parle pas à tout le monde. Aidé d'une musique divine de Bruno Nicolai et de la voix de déesse d'Edda Dell'Orso, certaines scènes sont d'une poésie folle comme ce pendu qui flotte dans l'air ou bien la séquence finale dans le lac. On a connu le réalisateur plus inspiré durant la décennie, mais même ses délires les plus fauchés ont un parfum unique, un parfum qui gagne en profondeur avec le temps.
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Re: Jess Franco (1930-2013)
Pas revu depuis près de 10 piges, mais ça reste l'un des films les plus chiants que j'ai vus de ma vie.
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Re: Jess Franco (1930-2013)
J'ai siesté avant, ça explique mon (léger) enthousiasme.
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Re: Jess Franco (1930-2013)
Un de mes premiers Franco, vu au début des années 2000. D'exaspérantes longueurs d'un côté, mais quelques plans magiques, hypnotiques, dont je me souviens encore aujourd'hui...
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Re: Jess Franco (1930-2013)
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Re: Jess Franco (1930-2013)
Il y a dans l'excellent coffret FU MANCHU paru chez les anglais d'Indicator deux films de Jess Franco tout à fait réjouissants puisque l'espagnol a signé les opus 4 et 5 de la série : Le Sang de Fu Manchu et Le Château de Fu Manchu, les deux à la fin des années 60.
Bien qu'affublés d'une mauvaise réputation ce sont deux "nanars" au bon sens du terme, tout à fait plaisants : plein d'inventions, de délires et surtout d'un désir de faire du cinéma malgré des moyens dérisoires.
Le dernier opus est même assez incroyable (certains diront scandaleux...) car privé d'argent Franco réutilises des scènes entières des films précédents de la série pour raconter d'autres péripéties.
Puis il exploite un ancien film noir et blanc sur le naufrage du Titanic qu'il fait teinté en bleu nuit pour créer une attaque de terreur de Fu Manchu et encore un autre film catastrophe sur la destruction d'un barrage, multipliant les plans de coupe de plus en plus hystériques sur Christopher Lee - Fu Manchu et les plans du film sans rapport.
Le tout dans le décor naturel d'une citadelle à Istanbul dont les jardins intérieurs sont filmés au Parc Guell de Barcelone créé par Gaudi...
Incroyablement foutrac mais assez jouissif.
Bien qu'affublés d'une mauvaise réputation ce sont deux "nanars" au bon sens du terme, tout à fait plaisants : plein d'inventions, de délires et surtout d'un désir de faire du cinéma malgré des moyens dérisoires.
Le dernier opus est même assez incroyable (certains diront scandaleux...) car privé d'argent Franco réutilises des scènes entières des films précédents de la série pour raconter d'autres péripéties.
Puis il exploite un ancien film noir et blanc sur le naufrage du Titanic qu'il fait teinté en bleu nuit pour créer une attaque de terreur de Fu Manchu et encore un autre film catastrophe sur la destruction d'un barrage, multipliant les plans de coupe de plus en plus hystériques sur Christopher Lee - Fu Manchu et les plans du film sans rapport.
Le tout dans le décor naturel d'une citadelle à Istanbul dont les jardins intérieurs sont filmés au Parc Guell de Barcelone créé par Gaudi...
Incroyablement foutrac mais assez jouissif.