Lady Chatterley (Pascale Ferran - 2006)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Griffin Mill
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Message par Griffin Mill »

Quand le film passe avant la sortie c'est totalement différent, les exemples sont nombreux. Il n'a pas encore son visa d'exploitation, il n'est donc pas encore un film de cinéma.
Mais le passer après je suis vraiment surpris que ça puisse se faire aussi facilement. Si ce n'est pas dérogatoire ça veut dire qu'on peut faire ça systématiquement... petits arrangements avec la législation.
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Boubakar
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Message par Boubakar »

2501 a écrit :Sinon, intéressante cette version ?
Pas vu entièrement, mais disons qu'elle développe certains éléments laissés en plan dans la version salles (ainsi, les "cartons" ont cette fois des scènes, un personnage est plus développé, les scènes d'amour sont un peu plus explicites....). Le film parait un peu moins nuancé qu'auparavant, mais j'attends de le voir en entier pour porter un jugement définitif.

(Comme je n'ai pas pu le voir en entier, je cherche une bonne âme qui pourrait me prêter une copie :oops: )
Alisou Two
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Message par Alisou Two »

l
pour ceux qui auraient raté la diffisusion du vendredi 22/06

la 1ère partie de LADY CHATTERLEY est rediffusée
le dimanche 1/07 0h25
et le lundi 2/07 3h00

la 2ème partie de LADY CHATTERLEY est rediffusée
le dimanche 8/07 0h55
et le lundi 9/07 3h00
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MJ
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Message par MJ »

Boubakar a écrit :Apparament, la diffusion de la version "longue" est prévue pour le 22 Juin sur Arte, en une seule soirée.
C'est marrant... il était long, maintenant il est tout petit. Comme un bourgeon!
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Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

pour info
Lady Chatterley et l’homme des bois », la version télé du film de Pascale Ferran, a remporté un beau succès sur ARTE le vendredi 22 juin 2007 en prime-time.
En France, l’intégralité du téléfilm en 2 parties a réalisé 12.6% de pdm et attiré 1 913 000 téléspectateurs de 15 ans et plus, soit le meilleur résultat réalisé par la case de la fiction du vendredi depuis les débuts de la chaîne.
Le premier épisode diffusé à 20h45 affiche 10.2% de pdm et 2 005 000 téléspectateurs, le second à 22h30 15.2% de pdm et 1 814 000 téléspectateurs.
En Allemagne aussi le téléfilm a rencontré son public avec une moyenne de 3.7% de pdm et 800 000 téléspectateurs sur son intégralité.
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MJ
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Message par MJ »

Strum a écrit :Ah, qu'importe peut-être, la scène d'amour/danse sous la pluie et les images enchanteresses d'une nature aimable, serviteur docile de l'homme (à cet égard, nous sommes ici à mille lieues du panthéisme conscient du Nouveau Monde, qui met face à face l'homme civilisé et une nature mystérieuse, à la fois impitoyable et rédemptrice) valaient bien cela.
Je crois qu'en relisant ce vieux post de Strum je commence à saisir pourquoi je suis si hermétique à tout ce qui a trait à la nature dans Lady Chatterley.
Au risque de sembler faire dans le verbiage facile, Pascale Ferran a une vision Kantienne de celle-ci: un système pacifique et conciliant au service de l'être humain. Chez Malick la nature tient plus d'un Tout duquel l'homme se serait extrait, devenant de ce fait un corps étranger à celle-ci. Vision certes pessimiste, mais qui rejoint plus ma façon de voir les choses.
Je crains de ne jamais réussir à rejoindre quelque chose dans ce film.
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frédéric
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Message par frédéric »

Viens de voir cette version longue et j'ai beaucoup aimé.

Le film fait beaucoup penser à LA FILLE DE RYAN sur plusieurs points, notamment une magnifique ode à la nature vraiment bien vue. Le film est long, contemplatif, mais rarement ennuyeux. Les interprètes sont vraiments formidables avec la découverte des deux personnages principaux. Les scènes de nudités évitent absolument la surenchère et son bien placées sans être choquantes. Bref, une jolie réussite qui mérite sa réputation.
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Jordan White
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Message par Jordan White »

J'ai failli arrêter au bout d'une demie-heure mais je tenais à aller jusqu'au bout pour voir s'il n'y avait pas quelque chose à sauver. J'ai fait un rejet viscéral du film alors que je n'avais aucun à priori le concernant. J'étais même content de le découvrir. Las, au bout de trois minutes seulement un doute m'a étreint : est-ce que ça allait être aussi terne, plat et froid pendant deux heures quarante, et surtout comment allais-je surmonter cette épreuve si tel était le cas ?

La première impression fut malheureusement validée par une heure de palabres et de scènes très bavardes sur lesquelles je n'ai quasiment rien à redire; autant je trouve que chez Honoré ça sonne juste, autant dans ce drame d'une jeune femme esseulée allant trouver l'amour dans le bois ou dans la nature ici réduite à sa portion la plus congrue d'eden accessible, rien ne m'a paru sonner juste, pire tout sonne faux. Débit de parole d'une Marina Hands d'une rare fadeur, jeu rentré du garde-chasse, seul Hippolyte Girardot m'a semblé pendant un moment, peut-être dix minutes y croire mais sans plus. Une impression de flou artistique renforcé par cette photo. Et quelle photo ! Que l'on tente de dresser un portrait automnal d'une passion éteinte, une errance dans l'hiver par le regard affecté d'une femme face à un doute immense à une peur du désir consciente, incromprise et insatisfaite soit, mais ça n'empêche pas de s'attacher un minimum à soigner la forme, si ce n'est dans le but de rejoindre le fond, que ça reste au moins à peu près regardable. Là j'ai eu un sentiment d'effroi devant une telle platitude et pire devant une telle absence de degradé, de profondeur, de matière. Une photo livide, éteinte, sans nuances, ça en devient très vite redhibitoire. L'horreur. Pire que le moins beau des téléfilms. Pas vu plus moche depuis Le Serpent.

Si cela ne suffisait pas le récit s'enlise dans les conventions du genre, entre atermoiement de l'une et embarras de l'autre, scènes d'étreintes effroyablement froides censées pourtant faire jaillir une passion viscérale, rallumer une flamme éteinte. C'est fou de faire un film sur la renaissance de l'amour et la découverte de plaisir sans procurer le moindre frisson, sans jamais animer son film d'audace, de chair. On se frôle à peine, ou alors on filme dans le noir. Pour quelle raison ? Pour ne pas choquer ? Mon dieu, que c'est triste...
Un séquence champêtre m'a fait quand même fait sourire par sa naïveté, celle durant laquelle la dite Lady et son amoureux se mettent des petites fleurs au pubis et au sexe. J'ai cru qu'une once d'humour picaresque était encore possible, mais rien n'y fait et le film retombe très vite dans tous ses travers : direction d'acteurs catastrophique, jeu désincarné, impression d'austérité générale.

Le film a été un triomphe aux César et en salles. Qu'il ait trouvé son public, très bien, que l'on désigne sa photo comme la meilleure je me pose encore la question de savoir pourquoi ? quant au meilleur film et au jeu de l'actrice, mouais ça me dépasse. Autant je trouve que Marina Hands peut être excellente chez Chéreau, autant là elle ne m'inspire rien. Je suis limite indifférent à son jeu. Alors que j'aurais dû, j'aurais pu etre saisi, ému.
Mais rien. Nada.

2/10
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Boubakar
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Message par Boubakar »

Jordan White a écrit :J'ai failli arrêter au bout d'une demie-heure mais je tenais à aller jusqu'au bout pour voir s'il n'y avait pas quelque chose à sauver. J'ai fait un rejet viscéral du film alors que je n'avais aucun à priori le concernant. J'étais même content de le découvrir. Las, au bout de trois minutes seulement un doute m'a étreint : est-ce que ça allait être aussi terne, plat et froid pendant deux heures quarante, et surtout comment allais-je surmonter cette épreuve si tel était le cas ?
Oh my god... :?
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G.T.O
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Message par G.T.O »

Jordan White a écrit :J'ai failli arrêter au bout d'une demie-heure mais je tenais à aller jusqu'au bout pour voir s'il n'y avait pas quelque chose à sauver. J'ai fait un rejet viscéral du film alors que je n'avais aucun à priori le concernant. J'étais même content de le découvrir. Las, au bout de trois minutes seulement un doute m'a étreint : est-ce que ça allait être aussi terne, plat et froid pendant deux heures quarante, et surtout comment allais-je surmonter cette épreuve si tel était le cas ?

La première impression fut malheureusement validée par une heure de palabres et de scènes très bavardes sur lesquelles je n'ai quasiment rien à redire; autant je trouve que chez Honoré ça sonne juste, autant dans ce drame d'une jeune femme esseulée allant trouver l'amour dans le bois ou dans la nature ici réduite à sa portion la plus congrue d'eden accessible, rien ne m'a paru sonner juste, pire tout sonne faux. Débit de parole d'une Marina Hands d'une rare fadeur, jeu rentré du garde-chasse, seul Hippolyte Girardot m'a semblé pendant un moment, peut-être dix minutes y croire mais sans plus. Une impression de flou artistique renforcé par cette photo. Et quelle photo ! Que l'on tente de dresser un portrait automnal d'une passion éteinte, une errance dans l'hiver par le regard affecté d'une femme face à un doute immense à une peur du désir consciente, incromprise et insatisfaite soit, mais ça n'empêche pas de s'attacher un minimum à soigner la forme, si ce n'est dans le but de rejoindre le fond, que ça reste au moins à peu près regardable. Là j'ai eu un sentiment d'effroi devant une telle platitude et pire devant une telle absence de degradé, de profondeur, de matière. Une photo livide, éteinte, sans nuances, ça en devient très vite redhibitoire. L'horreur. Pire que le moins beau des téléfilms. Pas vu plus moche depuis Le Serpent.

Si cela ne suffisait pas le récit s'enlise dans les conventions du genre, entre atermoiement de l'une et embarras de l'autre, scènes d'étreintes effroyablement froides censées pourtant faire jaillir une passion viscérale, rallumer une flamme éteinte. C'est fou de faire un film sur la renaissance de l'amour et la découverte de plaisir sans procurer le moindre frisson, sans jamais animer son film d'audace, de chair. On se frôle à peine, ou alors on filme dans le noir. Pour quelle raison ? Pour ne pas choquer ? Mon dieu, que c'est triste...
Un séquence champêtre m'a fait quand même fait sourire par sa naïveté, celle durant laquelle la dite Lady et son amoureux se mettent des petites fleurs au pubis et au sexe. J'ai cru qu'une once d'humour picaresque était encore possible, mais rien n'y fait et le film retombe très vite dans tous ses travers : direction d'acteurs catastrophique, jeu désincarné, impression d'austérité générale.

Le film a été un triomphe aux César et en salles. Qu'il ait trouvé son public, très bien, que l'on désigne sa photo comme la meilleure je me pose encore la question de savoir pourquoi ? quant au meilleur film et au jeu de l'actrice, mouais ça me dépasse. Autant je trouve que Marina Hands peut être excellente chez Chéreau, autant là elle ne m'inspire rien. Je suis limite indifférent à son jeu. Alors que j'aurais dû, j'aurais pu etre saisi, ému.
Mais rien. Nada.

2/10
Dans mes bras, amigo ! :oops: :wink:

Je ne comprends pas le brouhaha autour de ce téléfilm vaguement érotique... : :mrgreen: :arrow:
Nicolas Brulebois
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Message par Nicolas Brulebois »

Jordan White a écrit :2/10
De la part de quelqu’un qui s’enthousiasme pour un film comme On Va S’Aimer, cette réaction de rejet ne m’étonne pas. :uhuh:

Mieux : elle me rassure 8)
Jordan White
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Message par Jordan White »

Nicolas Brulebois a écrit :
Jordan White a écrit :2/10
De la part de quelqu’un qui s’enthousiasme pour un film comme On Va S’Aimer, cette réaction de rejet ne m’étonne pas. :uhuh:

Mieux : elle me rassure 8)


N'en viens pas non plus à des conclusions hâtives...
J'ai bien aimé On va s'aimer je ne vois en outre pas pour quelles raisons je devrais m'en cacher et encore moins en avoir honte ? Ma réaction de rejet aussi rassurante qu'elle semble l'être pour toi concernant Lady Chatterley ne m'est pas venue comme ça. Et pour des raisons qui sont l'exact opposé de ce que j'ai apprécié dans On va s'aimer, même si j'ai du mal à tirer des comparaisons, tant l'un et l'autre sont différents sur la forme et le fond. A la rigueur on pourrait dire que la thématique de l'amour est commune mais les styles sont si différents que l'on se heurterait bien vite à une impasse.

Mais dis-nous les raisons qui font qu'objectivement toi tu aimes Lady Chatterley, et en quoi ton appréciation serait plus juste que la mienne et donc ton avis plus rassurant si je fais toujours le parallèle entre les oeuvres qui ne mériteraient pas qu'on s'y attarde ( On va s'aimer) et celles qui seraient tellement satisfaisantes au sens de nourrir qu'elles ne supporteraient pas qu'on les critique (Lady Chatterley) ? Un peu comme si le cinéma commercial mais aussi d'auteur de l'un ne pouvait pas se frayer son chemin à côté de celui ouvertement littéraire de l'autre ? Je respecte la sensibilité de Joe qui a adoré et a expliqué brillamment pourquoi. Cela ne me dérange pas de voir que quelqu'un a adoré (et il n'est pas le seul). En revanche je sens du mépris dans ton post. Ou alors affabulerais-je ?

Qu'est-ce qui ferait que le premier film estimé mériterait l'opprobre et l'autre, que j'ai détesté, toute la considération dont tu le pares ?

P.S : Je préférerai toujours m'enthousiasmer pour un film plutôt que d'avoir à le descendre, bon gré, mal gré.
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Tristana
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Message par Tristana »

Strum a écrit :Juste en passant, le roman n'est pas à mon avis un jalon de l'histoire littéraire mondiale, même petit.
Ahem. On va dire que c'est subjectif, sans doute, mais LADY CHATTERLEY'S LOVER (la version finale, dans tous les sens du terme, du roman de Lawrence) est pour moi un jalon énorme dans la littérature mondiale. Parce que Lawrence fait partie de ces quelques hommes, avec Hardy, avec James, avec Flaubert aussi, à avoir enfin donné la parole aux femmes, sans rejet ni jugement.
Oser parler de sexualité, des besoins sexuels d'une femme (qui sont des sujets de discussion pour le narrateur dans le livre) était totalement révolutionnaire, et encore aujourd'hui son propos est tout à fait pertinent. La femme cesse d'être le personnage second, joli et qu'on a envie d'épouser par convenance, elle devient réellement une héroïne et même plus : une héroïne qui a des désirs et veut les assouvir. Pour moi, ce roman est un sommet de la littérature et reste, encore aujourd'hui, totalement d'actualité.

Je n'ai malheureusement pas su apprécier la mise en scène de Pascale Ferran ; j'avoue avoir décroché au bout d'une heure, à peu près. J'aurais sans doute dû me forcer mais après une heure d'ennui et d'un film qui semblait n'avoir rien en commun avec ce livre que j'aime tant, j'ai préféré arrêter les frais. Certains parlent de niaiserie, là encore c'est une appréciation purement subjective mais c'est un peu ce que j'ai ressenti, aussi. La lenteur ne m'a parue à aucun moment utile ou sublimée ; le feu qui dévore Constance et le garde-chasse ne m'a jamais semblé bien mis en scène, bien montré par le biais des images.
Quelqu'un a parlé de LA LECON DE PIANO, et quelqu'un d'autre encore de LA FILLE DE RYAN... ce sont deux films que j'aime, que j'adore passionnément, sans doute les deux films que je choisirais comme mes préférés toutes catégories. Je n'ai absolument pas retrouvé cette flamme qu'il y a chez Holly Hunter, ce dégoût qui se mue en désir et puis en amour... cette capacité à faire d'un happy-end une fin touchante, émouvante. La nature, la lenteur dans l'action chez Campion ou Lean sont pour moi essentielles, elles participent totalement à l'histoire et lui donnent cette forme si éthérée et en même temps si enivrante. Chez Ferran, tout était au contraire (pour moi, évidemment) terne et ennuyeux.
Bref, je suis passée à côté, sans doute...
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Boubakar
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Message par Boubakar »

La version longue du film (2*110 minutes), diffusée sur Arte en 2007, sortira en dvd le 5 Mars chez Arte Vidéo. :)

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bruce randylan
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Re: Lady Chatterley (Pascale Ferran)

Message par bruce randylan »

Maintenant que je l'ai vu, je comprends mieux pourquoi c'est Arte qui produit. Même M6 ou RTL9 aurait eut honte de diffuser çà dans leur horaire tardif.

En gros tout comme GTO et Jordan White : une laideur visuel encore plus édifiante quand on sait que ça a gagné le césar de la photo, des dialogues consternant de nullité, une mise en scène paresseuse comme pas parmi, un rythme qui m'a fait décroché au bout de 30 minutes... Version courte ou pas, il y a des abbérations dans le montage qui sont à bondir.
Mais surtout pour un film sur la passion, le désir et le sexe, c'est d'une tiédeur, d'une mollesse, d'une "pudeur" désespérante.

Dire que j'avais failli commander le DVD de la version longue :lol:
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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