La comédie US boudée par les français

[AtCloseRange]

HEAD OF STATE (Chris Rock, 2003) Découverte

Il parait que son dernier en tant que réalisateur (et acteur, et scénariste) Top Five est très sympa. ça donnerait presque envie.

Je l'ai vu.
Il y a un petit côté Before Sunrise en plus trash. Correct sans être vraiment emballant.

[Supfiction]

Vu cette semaine deux comédies américaines plein de finesse : Ted 2 et Crazy Amy.
Sous trois tonnes de gras et de surgras, Ted 2 propose un ou deux passages un peu marrants (comme la bagarre au comic con, entre Doc et Marty entre autres) et un deux passages classieux (hommage aux grands shows américains façon Busby Berkeley). C'est tout Seth Macfarlane.

Quant à Crazy Amy, il propose comme dans tout Apatow quelques passages amusants (plutôt vers la fin) mais comme toujours beaucoup de scènes crues. A noter que le film insiste lourdement sur le retournement des stéréotypes : les hommes se comportent comme des midinettes et Amy Schumer comme un homme qui multiplie les coucheries sans aucun attachement. Le moins bon Apatow, de loin, mais ça reste à voir.

[Rockatansky]

J'ai trouvé ça totalement convenu pour ma part, sous un vernis qui se veut différent, ça reste ultra calibré et assez peu drôle (Crazy Amy)

[Flol]

J'ai trouvé ça totalement convenu pour ma part, sous un vernis qui se veut différent, ça reste ultra calibré et assez peu drôle (Crazy Amy)

Totalement. On parle principalement du film en raison du retournement des clichés, mais on on oublie souvent de dire à quel point c'est pas drôle. Parce que voir une femme qui picole et baise à droite à gauche, en soit ce n'est pas très drôle. Tout comme ce n'est pas très drôle de montrer un gars qui picole et baise à droite à gauche.
Mais on a l'impression que le film n'a que ça à proposer, une simple inversion des rôles, avec dialogues crus (mais pas drôles) et un montage complètement nawak. Je suis le seul à avoir eu le sentiment d'assister à un film pas fini, comme si Apatow nous avait balancé son film au visage sans l'avoir complété ?
On se retrouve donc face à une comédie tristement prévisible et pas drôle (je sais, ça fait 4 fois que je le dis). Et je ne parle même pas de sa conclusion, qui tend à faire voler en éclats ce principe de "comédie féministe" : car comment récupérer son mec ? En se déguisant en pom-pom girl bien sûr, ce haut symbole du féminisme 2.0 !

[Rockatansky]

Clairement la fin est la négation de tout le reste du film

[Supfiction]

J'avais oublié : Brie Larson est une nouvelle fois cantonnée à un second rôle sans grand intérêt.

[Rockatansky]

elle était pas mal dans le truc où elle était éducatrice

[Flol]

Dans le genre "actrice dont le nom contient un fromage français", je préfère quand même Alison Brie.

[AtCloseRange]

Dans le genre "actrice dont le nom contient un fromage français", je préfère quand même Alison Brie.

[Thaddeus]

Oh ça va, elle n'a pas de quoi en faire en faire tout un fromage... (mwoh, oh, oh !)

[Kevin95]

UNDERCOVER BROTHER (Malcolm D. Lee, 2002) révision

Relecture black d'Austin Powers comme certains films de la blaxploitation récupéraient les succès du moment dans les seventies. Le cousin de Spike Lee est aux commandes accouplé à une ribambelle de comiques US complétements inconnus chez nous. Les trois premiers quart d'heures bougent du popotin avec entrain : musique funk du meilleur effet, blagues pêchues autours des communautés blanches et noirs, gags sur les 70's réchauffées mais pas dégueu. C'est ensuite que le film accuse le coup, lorsqu'il se souvient qu'un scénario chauffe et qu'il a grillé quasiment toutes ses cartes. S'ensuit une comédie d'espionnage sympatoche mais boiteuse, plombée par le nullissime Chris Kattan (en deux briques : cabot, gênant) et tout juste relevée par le cameo de James Brown (son apparition était toutefois plus fun dans Rocky IV). Pas méchant, parfois fendard, Undercover Brother se regarde à la fraiche quand on a pas envie de se faire un Tarkovsky. Black Dynamite qui souffrait lui aussi d'une deuxième partie faiblarde, était dans le genre plus réussi car plus soigné visuellement et plus riche dans sa mythologie.

[Roilo Pintu]

Sausage party - Greg Tiernan et Conrad Vernon (2016)

Derrière la critique - très subtile - du consumérisme se cache un film assez pénible en fait, le film n'aurait jamais dû dépasser le stade du court métrage. Ce n'est pas forcément drôle, tout repose sur le vulgarité, la fumette, soit les deux mamelles de l'humour de Rogen. Mode régressif forcément sur "on", j'aurai certainement apprécié un lendemain de soirée entre potes il y a quelques années, ici hormis le gag sur Terminator, j'ai souris, pas ri. Tres faible sur l'écriture, l'animation ne sauve pas plus le film, là aussi c'est régressif on a l'impression d'avoir fait 10 pas en arrière

[Supfiction]

The last laugh (Juste pour rire, 2019)



Très sympa.
Une petite comédie dispo sur Netflix et qui se situe à mi chemin entre le road movie et ce qui est maintenant un genre à part entière: la comédie sénior (Tough guys auquel le film fait pas mal penser, Et si on vivait tous ensemble, Space cowboys, etc).
On a du mal à reconnaître Richard Dreyfuss au départ mais rapidement on retrouve l’acteur et ses qualités comiques intactes.
Chevy chase enchaîne après son succès dans la sitcom Community. En prime Andie MacDowell, tout juste 60 ans (Et donc une quinzaine d’année de moins quand même que ses partenaires..).

Un ancien aspirant comique (Richard Dreyfuss) et son manager historique (Chevy Chase) se retrouvent après 50 ans et décident de retenter un dernier one man show.

[hansolo]

En prime Andie MacDowell, tout juste 60 ans (Et donc une quinzaine d’année de moins quand même que ses partenaires..).

Richard Dreyfuss et Andie MacDowell ont 10 ans d'écart.

Merci pour ce conseil, film qui serait sans doute passé inaperçu sinon.

[Supfiction]

En prime Andie MacDowell, tout juste 60 ans (Et donc une quinzaine d’année de moins quand même que ses partenaires..).

Richard Dreyfuss et Andie MacDowell ont 10 ans d'écart.

11. Et 15 avec Chevy Chase.