julien a écrit :Non seulement je n'y ai rien compris mais je ne m'intéresse même pas de comprendre de quoi il en retourne. Mais je connais trés bien le cinéma de Lynch. Il m'intéressait beaucoup quand j'étais adolescent mais aujourd'hui ce type de cinéma pseudo-complexe me fait rigoler.
Il ne s'agit pas de complexité, mais de beauté
pirouette-cacaouette
Difficile de ne pas t'accorder ce point : oui, c'est beau.
Mais bon. Après...
"Je ne veux pas rester dans l'histoire comme le gars qui a détruit l'Univers" Dude, where's my car Tears in my beers
Curieux tout de même cette obstination à reprocher à Lynch, c'est à dire à toute son oeuvre, ce qui ne se trouve a priori que dans trois de ses films - en attendant peut-être INLAND EMPIRE - soit un tiers seulement de sa filmographie
Pour Lost highway, difficile effectivement de trouver une meilleure description, à part éventuellement le ruban de Moebius, elle est bien évidemment involontaire de ta part
ed a écrit :Je ne crois pas que Little Bastard utilise le mot "comprendre" comme toi...
Il n'y a effectivement pas grand chose à "comprendre".
Mais "comprendre" le film, c'est peut-être arriver à justifier (émotionnellement) ce que julien appelle du "n'importe quoi"...
Pour le coup, je crois qu'on utilisait le mot comprendre dans le même sens.
Mais il me semble que l'essentiel réside bien dans le phénomène que tu décris.
De ce point de vue, Julien n'a compris ni dans un sens ni dans l'autre...
still a Little Bastard a écrit :
C'est exactement le contraire: pour lui, chacun de ses films a un sens très précis.
Tu rigoles ? IL FAUT QUE JE TE RETROUVE CETTE INTERVIEW Où J'AI LU ça !
Bah, à la dernière conférence de presse de Inland empire, à la question d'un journaliste qui lui demandait si il y avait un sens à son film il a répondu: oui (sans rien ajouter d'autre).
Nikita a écrit :Curieux tout de même cette obstination à reprocher à Lynch, c'est à dire à toute son oeuvre, ce qui ne se trouve a priori que dans trois de ses films - en attendant peut-être INLAND EMPIRE - soit un tiers seulement de sa filmographie
Ah non, pas en ce qui me concerne, j'ai dit que j'avais adoré A STRAIGHT STORY
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NotBillyTheKid a écrit :
Tu rigoles ? IL FAUT QUE JE TE RETROUVE CETTE INTERVIEW Où J'AI LU ça !
Bah, à la dernière conférence de presse de Inland empire, à la question d'un journaliste qui lui demandait si il y avait un sens à son film il a répondu: oui (sans rien ajouter d'autre).
J'avais lu ça ds une interview à propos de Mulholland drive.
sur le dernier, j'ai trouvé ça, qui nous donne raison à chacun... (ça tombe bien !) :
Votre nouveau film INLAND EMPIRE (sortie février 2007 mais présenté à Venise lors du festival) est plus radical et labyrinthique que MULHOLLAND DRIVE ?
C'est une oeuvre abstraite. Mon seul conseil est de regarder ce film avec le coeur, en faisant confiance à ses intuitions personnelles. Il ne faut pas se méfier des intuitions. Elles représentent l'unique chose capable de nous permettre d'entrer dan l 'univers d'un film,de le comprendre alors même qu'on serait incapable d'expliquer avec des mots ce qu'on est en train de voir.
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NotBillyTheKid a écrit :On se dit tout au long du film, ébloui, "whaow ! Où veut-il en venir ?" et puis, à la fin du trajet, on s'aperçoit qu'on est allé nulle part en fait. On a apprécié le trajet, pendant le voyage, mais on se dit qu'on s'est un peu fait rouler, que le prospectus ne promettait pas ça... (et pourtant, j'adore me faire rouler au ciné...)
Ben voila, le cinéma de Lynch s'adresse peut-être à ceux qui préfèrent les voyages aux arrivées, le trajet à la destination.
Peut-être le meilleur film de Lynch à venir abandonnera-t-il toute narration... Ca le dégagerait de tous ces reproches sur ses scénarii. Un voyage sans destination aucune, mais un très beau voyage.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
NotBillyTheKid a écrit :Et les scènes lesbiennes de Mulholland N'est-ce pas un cliché ? (même justifié par une vision fantasmée, ça reste, à l'écran, un cliché)
Là, c'est vraiment n'importe quoi. Depuis quand une scène d'amour (lesbien ou non) est-elle un "cliché" par définition ?!
NotBillyTheKid a écrit :On se dit tout au long du film, ébloui, "whaow ! Où veut-il en venir ?" et puis, à la fin du trajet, on s'aperçoit qu'on est allé nulle part en fait. On a apprécié le trajet, pendant le voyage, mais on se dit qu'on s'est un peu fait rouler, que le prospectus ne promettait pas ça... (et pourtant, j'adore me faire rouler au ciné...)
Ben voila, le cinéma de Lynch s'adresse peut-être à ceux qui préfèrent les voyages aux arrivées, le trajet à la destination.
Peut-être le meilleur film de Lynch à venir abandonnera-t-il toute narration... Ca le dégagerait de tous ces reproches sur ses scénarii. Un voyage sans destination aucune, mais un très beau voyage.
Ce n'est justement pas l'absence de diégèse qui me gène, mais le fait qu'il fasse semblant qu'il y en ait une là où il n'y en a pas. Si, effectivement son prochain scenar/film s'affranchit de tout rapport à la diégèse, ça peut être meilleur. J'adore les derniers films de Godard qui ont a évacué la trame narrative. Lynch devrait enfin larguer l'idée d'une narration.
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NotBillyTheKid a écrit :Et les scènes lesbiennes de Mulholland N'est-ce pas un cliché ? (même justifié par une vision fantasmée, ça reste, à l'écran, un cliché)
Là, c'est vraiment n'importe quoi. Depuis quand une scène d'amour (lesbien ou non) est-elle un "cliché" par définition ?!
Parce que ce n'est justement pas une véritable scène "lesbienne" ! Lynch filme ici un fantasme comme il filme le fonctionnement du cauchemar, du rêve... Enfin bon, ce n'est pas une scène d'amour !
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Tu rigoles ? IL FAUT QUE JE TE RETROUVE CETTE INTERVIEW Où J'AI LU ça !
N'est-ce pas un cliché ? (même justifié par une vision fantasmée, ça reste, à l'écran, un cliché)
