Top David Lynch

[Gounou]

J'ai hâte de lire la critique de Gounou.

Je te rassure : elle n'est pas encore écrite.

[Amarcord]

1. Mulholland Drive
2. Twin Peaks (la série TV)
3. Eraserhead
4. Lost Highway
5. Blue Velvet
6. Twin Peaks (le film)
7. Rabbits
8. INLAND EMPIRE
9. Une histoire vraie
10. Sailor et Lula
11. Elephant Man
12. Dune

[Gounou]

7. Rabbits

Et quel est ton épisode préféré... ?

[Amarcord]

7. Rabbits

Et quel est ton épisode préféré... ?

Difficile de compartimenter... Comment dire... C'est l'ensemble qui fait sens !

[Boubakar]

Le nouveau clip réalisé par David Lynch ;

https://dlf.tv/2010/ariana-delawari/

[Demi-Lune]

MAJ avec l'entrée de Dune.

1 - Lost Highway (1996) Grosse claque dont je ne me suis pas totalement remis. L'important n'est pas tant de "comprendre" le film que de le ressentir. Et en plus, y a Patricia Arquette.
2 - Mulholland Drive (2001) Découvert avant Lost Highway, je lui préfère néanmoins le film de 1996 car plus inquiétant, plus déroutant, plus immersif, et peut-être encore plus abstrait. Suis tombé amoureux de Naomi Watts avec ce film.
3 - Elephant Man (1980) Un Lynch de facture plus classique mais bouleversant et cohérent, dans son propos sur la monstruosité, avec le reste de son oeuvre. Photographie et interprétation de John Hurt magnifiques.
4 - Blue Velvet (1986) Sentiment en demi-teinte : atmosphère captivante et décalée, photographie veloutée, mais pas la claque que m'ont procuré Lost Highway et Mulholland Drive. Fascinante performance d'Isabella Rossellini.
5 - Dune (1984) Bien aimé, le film a certes de nombreux défauts, mais il est plutôt fascinant et porte incontestablement la patte de son auteur.
6 - Sailor et Lula (1990) Vu avec la VF complètement naze, le film souffre à mon avis de quelques petites longueurs qui viennent entacher une pellicule souvent traversée de fulgurances (le générique enflammé, la violente séquence d'intro, [spoiler] la mort de Willem Dafoe [spoiler], etc). Et une fois encore, visuellement c'est à tomber par terre.
7 - Twin Peaks : Fire walk with me (1992) L'ennui total. N'ayant jamais vu la série, je ne suis pas parvenu à rentrer dans ce film où l'étrangeté est poussée à son paroxysme.

J'ai Eraserhead en attente.

[homerwell]

J'ai eu le temps de lire avant que tu n'édites...
En tous cas et bien que ne me rappelant plus la scène du cheval blanc qui entre dans une chambre, cela me fait instantanément penser à "Un chien andalou" de Buñuel.

[Demi-Lune]

J'ai eu le temps de lire avant que tu n'édites...
En tous cas et bien que ne me rappelant plus la scène du cheval blanc qui entre dans une chambre, cela me fait instantanément penser à "Un chien andalou" de Buñuel.

Je n'ai pas vu le classique de Bunuel. Je te crois donc sur parole.
Je suppose que le problème avec le film Twin Peaks, c'est qu'il fonctionne en étroite relation avec la série. Les connaisseurs ne sont donc pas complètement perdus. Le cinéma de Lynch n'étant pas forcément des plus compréhensibles et aisés à la base, sur ce cas-ci cela en devient carrément insoluble et frustrant, puisque je ne connais aucun des épisodes. Peut-être, donc, qu'il existe des indices dans la série qui permettent de "saisir" un peu plus cette inexplicable intrusion du cheval blanc en plein centre de la chambre de la mère.
Le plus paradoxal, dans cette affaire, c'est que des films labyrinthiques voire abstraits comme Lost Highway et Mulholland Drive m'hypnotisent littéralement... Twin Peaks : Fire walk with me, qui s'apparente au même style, me dépasse complètement, lui.

[Watkinssien]

J'ai eu le temps de lire avant que tu n'édites...
En tous cas et bien que ne me rappelant plus la scène du cheval blanc qui entre dans une chambre, cela me fait instantanément penser à "Un chien andalou" de Buñuel.

Je n'ai pas vu le classique de Bunuel. Je te crois donc sur parole.
Je suppose que le problème avec le film Twin Peaks, c'est qu'il fonctionne en étroite relation avec la série.

C'est à la fois vrai et faux.

Dans mon cas, j'avais vu le film avant la série et j'avais été (et le suis toujours) complètement conquis devant la maestria de la mise en scène, la capacité de Lynch à générer des sensations et des sentiments troubles. Au même titre que Blue Velvet ou Mulholland Dr., je m'étais laissé embarquer devant une histoire aux tenants et aboutissants magistralement structurés sans avoir le besoin de savoir qui étaient les personnages et leurs motivations premières, puisque leurs parcours ne prenaient sens qu'à travers des actes à la fois primaires et oniriques bercés dans l'imaginaire démiurge du cinéaste.

J'ai ensuite vu la série (formidable) et je me suis rendu compte qu'on pouvait apprécier le film et la série dans leur propre autonomie tout comme on pouvait apprécier les deux en les fusionnant.

[homerwell]

J'ai eu le temps de lire avant que tu n'édites...
En tous cas et bien que ne me rappelant plus la scène du cheval blanc qui entre dans une chambre, cela me fait instantanément penser à "Un chien andalou" de Buñuel.

Je n'ai pas vu le classique de Bunuel. Je te crois donc sur parole.

C'était juste une petite réflexion en passant, chez Buñuel, tu as souvent des animaux qui font irruption dans des habitations, dans un chien andalou, ce sont des ânes morts sur un piano, dans l'age d'or, tu as une vache dans un lit, et dans Le fantôme de la liberté, c'est une autruche qui déambule dans la chambre à coucher. De plus érudits que moi y trouveront peut être des significations...

[cinephage]

Le cheval blanc de Twin Peaks a été à l'origine de plus d'un débat.
L'explication la plus valide que je connaisse (quoiqu'elle vale ce que valent les exégèses Lynchiennes), est

Spoiler (cliquez pour afficher)

que ce cheval apparait en vision à la mère de Laura, lorsque son mari l'a droguée pour tuer Laura (ou, plus tard dans la série, Madeline)
L'association d'idée est la suivante : Horse peut vouloir dire drogue/héroïne, en argot américain.
Comme souvent chez Lynch, l'image serait à prendre au "premier degré", le horse vu à l'écran évoquant la horse qu'a prise Madame Palmer...

[homerwell]

Dans mon cas, j'avais vu le film avant la série et j'avais été (et le suis toujours) complètement conquis devant la maestria de la mise en scène, la capacité de Lynch à générer des sensations et des sentiments troubles. Au même titre que Blue Velvet ou Mulholland Dr., je m'étais laissé embarquer devant une histoire aux tenants et aboutissants magistralement structurés sans avoir le besoin de savoir qui étaient les personnages et leurs motivations premières, puisque leurs parcours ne prenaient sens qu'à travers des actes à la fois primaires et oniriques bercés dans l'imaginaire démiurge du cinéaste.

J'ai ensuite vu la série (formidable) et je me suis rendu compte qu'on pouvait apprécier le film et la série dans leur propre autonomie tout comme on pouvait apprécier les deux en les fusionnant.

J'ai suivi le même parcours que toi, d'abord le film, puis la série. L'élément nouveau par rapport à Blue Velvet et Mulholland Drive et très présent dans la série Twin Peaks (ma dernière vision du film est trop ancienne), c'est cet humour pince sans rire que l'on retrouve tout au long du récit. Cela a un peu tendance à me faire sortir de l'histoire quant la tragédie, l'onirisme ou l'étrangeté m'y replonge.

[Flol]

J'ai Eraserhead en attente.

Il faut absolument que tu le voies. Et très vite.

[cinephage]

J'ai Eraserhead en attente.

Il faut absolument que tu le voies. Et très vite.

A ce sujet, insistons sur le fait que c'est un film qui joue beaucoup sur les effets sonores, une espèce de cinéma sensoriel. Les conditions dans lequel tu le découvriras joueront certainement beaucoup dans ton appréciations de ce film.

[Demi-Lune]

Il faut absolument que tu le voies. Et très vite.

A ce sujet, insistons sur le fait que c'est un film qui joue beaucoup sur les effets sonores, une espèce de cinéma sensoriel. Les conditions dans lequel tu le découvriras joueront certainement beaucoup dans ton appréciations de ce film.

Je vais m'y atteler très rapidement, c'est promis.
Et je ferai en sorte de le regarder seul, toutes lumières éteintes.