Retour vers le futur : La trilogie (1985-89-90)

[Colqhoun]

Retour vers le futur - Robert Zemeckis
Il fut une époque où les films d'entertainment ne se moquaient pas de leur public en adoptant un ton cynique et débilitant. Les 80's, dans l'histoire du cinéma d'aventure, sont une période clé, une décennie où les scénaristes et les réalisateurs voulaient offrir du cinéma à la fois intelligent, fun, drôle et ambitieux. Retour vers le futur est l'un des meilleurs exemples de cette défunte ère. Doté d'un scénario d'allure plutôt simple et naïve, le film de Robert Zemeckis est un véritable monument de pirouettes scénaristiques ahurissantes et qui font défiler le film à un rythme du tonnerre. La réalisation fluide et inventive, les acteurs qui carburent à 200%, la musique tonitruante et les situations abracadabrantes à la suite font qu'il devient difficile de ne pas passer un bon moment (à moins que l'on soit déjà complètement lobotomisé par ces déchets de Taxi, Yamakazi et autres Fast & Furious). Et si ce premier film est déjà une pure merveille en soi, les 2 épisodes suivants sont non seulement dignes du premier, mais le surpassent en bien des points. (et déjà là, les effets spéciaux "invisibles" chers à Zemeckis sont bien présents, principalement dans ces scènes où Marty rencontre ses divers doubles au travers du temps).

Retours vers le futur II & III - Robert Zemeckis
Après le succès phénoménal du premier opus, Spielberg et Zemeckis décidèrent de lancer 2 nouveaux épisodes, tournés simultanément et sortis à 6 mois d'intervalle. Là où le premier épisode suivait une logique temporelle plutôt simple, les épisodes II et III font preuve d'une certaine complexité, créant une richesse de situations assez impressionante. Mais Zemeckis et ses scénaristes réussissent à rendre le tout simple et compréhensible en se reportant au schéma créé dans le premier épisode. Ainsi, au fil des diverses périodes visitées, le bar, le parc, l'horloge, les transports de fumier, la découverte de ses divers parents, de ses connaissances et ennemis, mais aussi les situations (altercations dans le bar, poursuite en voiture/skate/cheval/hoverboard, Biff Tanen en maître des lieux, Strickland qui vient faire sa loi, prétendu cauchemar de Marty sur ses voyages dans le temps, etc..) ainsi que les caractères des personnages (Les McFly s'écrasent devant l'adversité, Marty pète une case quand on le traite de mauviette, etc..) se répercutent dans chaque film, créant un lien indissociable entre eux et facilitant très nettement la compréhension de ce qui se passe pour le spectateur. Et si au premier regard cela peut passer pour de la facilité, on réalisera très vite que non seulement toutes ces récurrences ne donnent jamais une impression de répétition facile et gratuite, mais qu'en plus elles s'intègrent parfaitement au récit en cours. Fort de cette information, il devient quasiment logique de considérer les épisodes II & III comme de purs chef d'oeuvres du genre. Le 3ème est d'ailleurs, selon moi, le meilleur épisode de la saga, puisqu'il pousse chaque élément dans ses derniers retranchements (quitte à accumuler les incohérences temporelles) tout en se libérant des "contraintes" imposées par le premier épisode. Et l'on sent Zemeckis tout fou de pouvoir rendre hommage à tout un tas de films qu'il vénère, Il était une fois dans l'ouest et Le bon, la brute et le truand en premier lieu. Comparez l'arrivée de Marty en ville dans le far west et l'arrivée de Claudia Cardinale dans le premier film pré-cité et vous comprendrez. En bref et comme je l'ai dit plus haut, Retour vers le futur est et reste sans aucun doute l'une des meilleures trilogie du cinéma de divertissement.

[Max Schreck]

J'aime comment tu parles de la trilogie de Zemeckis, Colqhoun. Le jeu des rimes et des variations autour des mêmes motifs n'est en effet pas le moindre de ses attraits. Rendons également hommage au casting qui est incroyablement bon, dosant avec justesse les éléments de comédie tantôt bouffone, tantôt plus tendre.

[Nestor Almendros]

J'aime comment tu parles de la trilogie de Zemeckis, Colqhoun. Le jeu des rimes et des variations autour des mêmes motifs n'est en effet pas le moindre de ses attraits. Rendons également hommage au casting qui est incroyablement bon, dosant avec justesse les éléments de comédie tantôt bouffone, tantôt plus tendre.

et pour une fois on peut les voir en vf, tellement elle est de bonne qualité.

[frédéric]

Bon comme on est dans les années 80, pourquoi ne pas parler d'une trilogie culte qui a marqué son temps et révélé Robert Zemeckis, Michael J. Fox et Christopher Lloyd ???


Alors lequel préférez-vous, perso, je l'ai adore tous les trois.

[Frank Bannister]

impossible de faire un choix, je les adore tous. Je ne compte meme plus le nombre de fois que je les ais vu. Les dialogues sont cultissimes. j'ai vu le 2 et le 3 au cinéma. Un grand souvenir!

[MJ]

Tout comme Franck j'admire la trilogie dans son entier, mais ma préférence va quand même au troisième épisode. Pour moi le plus ample, le plus barré et en même celui où les personnages existent le plus, en plus d'une maîtrise que pour moi Robert Zemeckis n'atteindra plus après ce film.

[Jordan White]

Je n'ai pas revu l'ensemble de la trilogie depuis 1992, soit 14 ans, et à l'époque j'avais adoré, vue en compagnie d'amis sur une après-midi entière.
Je ne sais pas si les critères d'appréciation des trois épisodes seraient les mêmes aujourd'hui, en gros Doc et Macfly, la bagnole, la course-poursuite en skate volant, la séquence de la borne d'arcade dans la café...
C'est du trois dont je me souviens le moins bien, peut-être celui que j'avais un peu moins aimé.
J'aimerais les revoir, en VF ça va s'en dire, comme La Guerre des étoiles je n'arrive pas à imaginer les regarder en VO.
Je vote pour le 1, mais la mémoire me faisant défaut, je ne sais plus de quel film fait partie la scène où Macfly se met à chanter le rock'nroll sur scène.

[MJ]

Je vote pour le 1, mais la mémoire me faisant défaut, je ne sais plus de quel film fait partie la scène où Macfly se met à chanter le rock'nroll sur scène.

Elle fait bien partie du premier, où Marty rencontre ses parents lorsqu'ils avaient son âge dans les fifties.

[Frank Bannister]

" Ca peut abattre une puce sur le dos d'un chien à 500 mètres Tannen! et c'est pointé droit sur ta tete!"

[Frank Bannister]

je ne sais plus de quel film fait partie la scène où Macfly se met à chanter le rock'nroll sur scène.

"De la ou je viens, c'est un bon vieux Rock bien rétro"

[harry callahan]

Je vote pour le 1, mais la mémoire me faisant défaut, je ne sais plus de quel film fait partie la scène où Macfly se met à chanter le rock'nroll sur scène.

Elle fait bien partie du premier, où Marty rencontre ses parents lorsqu'ils avaient son âge dans les fifties.

Oui, et elle fait aussi partie du deuxième épisode.

[MJ]

Aucuns souvenirs de ça!

[AlexRow]

Aucuns souvenirs de ça!

En fait, la scène est vue backstage dans le deuxième épisode.

[Frank Bannister]

Aucuns souvenirs de ça!

Spoiler (cliquez pour afficher)

Pour récupérer l'Almanach des sports que le vieux Biff lui avait dérobé dans le futur, Marty suit le jeune Biff jusqu'au bal de fin d'année et voit son double sur scène en train de jouer Johnny Be Good.

[MJ]

Oula, à revoir.

Souvenirs plus précis du premier épisode quand même, et récent du dernier.
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