Al Pacino

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Richeliette
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Al Pacino

Message par Richeliette »

Un de mes chouchoux :oops: :

Son fan club : http://www.alpacino-fanclub.com/

Lien: http://fan-sites.org/al-pacino/

Liste de liens: http://www.geocities.com/Hollywood/Acad ... links.html

Bio:

Fils de Salvator Pacino tailleur de pierre et Rose Gerard sans profession, tous les deux originaires de la Sicile, Alfredo Pacino est né le 25 avril 1940 à New_York. Elevé par ses grands-parents maternels James et Kate Gerard.

Alfred James Pacino collectionne depuis ses débuts les nominations aux Oscars, mais c'est seulement en 1992 qu'il obtient sa première statuette pour Le Temps d'un week-end (adaptation du roman Parfum de femme de Giovanni Arpino). Trente ans plus tôt, il connaissait sa première nomination pour son interprétation de Michael Corleone dans Le Parrain de Francis Ford Coppola.

L'acteur passe son enfance dans le Bronx. Envahi par la passion de la comédie, il entre à l'âge de quatorze ans à la High School of Performing Arts de Manhattan, mais, sans diplôme, ni bagages culturels, il se retrouve en difficulté face aux méthodes utilisées. A seize ans, il décide de tout arrêter et passe deux ans à multiplier les petits boulots, pour revenir ensuite à sa vocation première.

Après avoir échoué à l'entrée de l'Actors Studio, il poursuit sa formation d'acteur aux cours d'Herbert Berghof et a pour professeur Charles Laughton, qui deviendra un de ses pères spirituels.

Il obtient son premier rôle principal avec la pièce de William Saroyan Hello, Out There et reçoit un Obie (équivalent des Oscars pour le théâtre) pour son interprétation dans The Indian Wants the Bronx. Les rôles au théâtre se succèdent, provocant louanges et critiques, et couronnés de plusieurs prix.

En 1966, il est enfin admis à l'Actors Studio, il y rencontre Dustin Hoffman et Robert De Niro, la nouvelle génération d'acteurs formée selon "la méthode "qui occuperont le devant de la scène durant les années 70 jusqu'au milieu des années 80. Il y fait également la connaissance de Lee Strasberg qui deviendra son nouveau mentor.

Quand on le découvre en 1969 dans son premier film Me, Natalie, Al Pacino a déjà une jolie carrière théâtrale derrière lui, mais c'est Panique à Needle Park qui va réellement le révéler et trois ans plus tard c'est la consécration : Le Parrain lui ouvre les portes de la gloire, il a trente-deux ans.

S'enchaînent ensuite plusieurs films et plusieurs citations aux Oscars, dont Le Parrain, 2ème partie, c'est sa première rencontre à l'écran avec De Niro, qu'il retrouvera dans Heat dix ans plus tard. Suite à ses interprétations cinématographiques de 1974, il est déclaré meilleur acteur de l'année par La British Academy.

Il connaît par la suite une longue traversée du désert, refuse plusieurs rôles phares : Apocalypse Now, Les Moissons du ciel et Kramer contre Kramer. Il fait de mauvais choix et doit faire face en 1985 à un échec cuisant avec Revolution, son premier film en costume.
Le cinéma est alors volontairement délaissé au profit du théâtre, sa passion et première vocation. En 1996 il réalise et produit son premier long métrage (il a co-réalisé The Local Stigmatic en 1990 un film de 56 minutes) : Looking for Richard, un essai sur la mise en scène de la pièce de Shakespeare Richard III (pièce qu'il avait entre autre déjà joué en 1973 à Boston). Mi documentaire, mi adaptation c'est sans doute, le film qui permet le mieux de comprendre l'acteur et d'apprécier son interprétation subtile et riche en nuances qui a fait sa renommé.

Son retour cinématographique a réellement été marqué avec Mélodie pour un meurtre en 1989. Quatre ans plus tard, il retrouve Brian De Palma avec qui il avait déjà signé Scarface pour L' Impasse. Le comédien saura jouer avec son image et varier les rôles, de Dick Tracy, Frankie & Johnny jusqu'au troisième opus du Parrain qui le fait entrer dans la légende. En 2002, il tourne avec deux jeunes cinéastes remarqués. Il est le réalisateur en crise de Simone, une star est... créée d'Andrew Niccol et le policier désabusé d'Insomnia de Christopher Nolan.


Filmo:

# Torch (2007) (announced)
# Ocean's Thirteen (2007) (pre-production) (rumored) .... Willie Banks
# Rififi (2007) (pre-production)
# Heat (2007) (VG) (pre-production) (in negotiations) .... Lt. Vincent Hanna
# 88 Minutes (2006) (post-production) .... Jack Gramm
# Two for the Money (2005) .... Walter Abrams
# The Merchant of Venice (2004) .... Shylock
# "Angels in America" (2003) (mini) TV Series .... Roy Cohn
# Gigli (2003) .... Starkman
# The Recruit (2003) .... Walter Burke
# People I Know (2002) .... Eli Wurman
# S1m0ne (2002) .... Viktor Taransky
# Insomnia (2002/I) .... Detective Will Dormer
# Chinese Coffee (2000) .... Harry Levine
# Any Given Sunday (1999) .... Tony D'Amato
# The Insider (1999) .... Lowell Bergman
# The Devil's Advocate (1997) .... John Milton
# Donnie Brasco (1997) .... Benjamin 'Lefty' Ruggiero
# City Hall (1996) .... Mayor John Pappas
# Heat (1995) .... Lt. Vincent Hanna
# Two Bits (1995) .... Gitano Sabatoni
# Carlito's Way (1993) .... Carlito 'Charlie' Brigante
# Scent of a Woman (1992) .... Lieutenant Colonel Frank Slade
# Glengarry Glen Ross (1992) .... Ricky Roma
# The Godfather Trilogy: 1901-1980 (1992) (V) .... Don Michael Corleone
# Frankie and Johnny (1991) .... Johnny
# The Godfather: Part III (1990) .... Don Michael Corleone
# Dick Tracy (1990) .... Big Boy Caprice
# The Local Stigmatic (1990) .... Graham
# Sea of Love (1989) .... Det. Frank Keller
# Revolution (1985) .... Tom Dobb
# Scarface (1983) .... Tony Montana
# Author! Author! (1982) .... Ivan Travalian
# Cruising (1980) .... Steve Burns
# ...And Justice for All (1979) .... Arthur Kirkland
# "The Godfather Saga" (1977) (mini) TV Series .... Don Michael Corleone
# Bobby Deerfield (1977) .... Bobby Deerfield
# Dog Day Afternoon (1975) .... Sonny
# The Godfather: Part II (1974) .... Don Michael Corleone
# Serpico (1973) .... Officer Frank Serpico
# Scarecrow (1973) .... Francis Lionel 'Lion' Delbuchi
# The Godfather (1972) .... Michael Corleone
# The Panic in Needle Park (1971) .... Bobby
# Out of It (1969) .... Ray
# Me, Natalie (1969) .... Tony
# "N.Y.P.D."
- Deadly Circle of Violence (1968) TV Episode .... John James

Mon favori : l'avocat du diable, il y est excellent:

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Les monstres sacrés

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Sympa comme tout

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Et enfin dans son excellent docu sur le Shakespeare Richard III: looking for Richard

Le lien: http://www.r3.org/pacino/overview.html

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MJ
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Message par MJ »

Grand parmi les grands. Une filmographie massive qui pourrait servir d'exposé en image à trente ans de cinéma américain. Ca a de la gueule.
De tous ses films (et tant au niveau de son jeu constamment en mouvement, arpentant les rues et se collant au bitume, qu'à d'autres niveaux) c'est, et de loin, Carlito's Way que je préfére.
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mannhunter
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Message par mannhunter »

mes chouchoux dans sa filmo:

"révélations","heat","panique à Needle park","un après-midi de chien" et "l'impasse" (sans oublier les sympathiques "dick tracy" et "influences")!! :D
Strum
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Message par Strum »

Rien à dire. Un acteur prodigieux avec un visage étonnant, qui semblait presque fait de cire quand il était jeune.
mynameisfedo
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Message par mynameisfedo »

un acteur qui prend du galon avec l'âge...

souvent des interprétations de flics ou mafieux, mais il faut dire qu'il excelle dans ce genre de rôles...
Richeliette
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Message par Richeliette »

Strum a écrit :Rien à dire. Un acteur prodigieux avec un visage étonnant, qui semblait presque fait de cire quand il était jeune.
Et sûrement un des plus beaux sourires

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Bref... une vrai gueule! :D
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k-chan
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Message par k-chan »

Un acteur magnifique, oui.

Mes films preferes avec lui sont les premiers qu'il a fait : Un apres-midi de chien (lui et le fieveux Cazale sont prodigieux), L'epouvantail, Serpico, et bien sur les 2 premiers Parrain... En ajoutant L'impasse, le troiseme volet du Parrain, Heat et son excellent Looking for Richard, et puis Scarface (j'etais surtout fan de ce film quand j'etais ado) et le touchant Donnie brasco ("j'ai le cancer de la bite" :? )

J'aimais bien Sea of love (avec la musique de Sade, et ses petites scenes mi-erotiques :uhuh:) mais aujourd'hui je me demande ce que j'en penserais. Il me faisait bien rire dans Dick Tracy egalement, et j'avais trouve Glengarry etonnant, mais surtout pour sa brochette d'acteur superbes, au milieu desquels Al fait des etincelles (Jack Lemmon et Ed Harris egalement). D'autres films sont gentillets : Frankie & Johnny, Two bits ou Le temps d'un week-end.


Mais ce qu'il fait aujourd'hui ne m'interesse plus... et puis il a toujours le meme look que dans Heat. Revelation etait pas mal, je m'ennuie devant City Hall, et je deteste L'associe du diable (desole Richeliette) et L'enfer du dimanche. Et j'ignore completement ce qu'il a fait apres...

Je n'ai encore jamais vu Bobby Deerfield, Panique a Needle Park et Cruising
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cinephage
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Message par cinephage »

Al Pacino m'a tellement procuré de plaisir qu'il est à mes yeux intouchable... Sa carrière l'a propulsé à mes yeux dans la stratosphère des immenses comédiens.

Le seul fait de le voir apparaître à l'écran me procure un plaisir indépendant du film dans lequel il joue... Sans doute parce qu'il a accompagné mon parcours de cinéphile au tournant des années 90...

Il peut jouer dans des navets pour les 30 ans à venir, il restera toujours pour moi l'un des meilleurs acteurs que j'ai pu voir à l'écran.

Son masque de douleur à la fin du Parrain 3 est pour moi un sommet d'émotion insurpassable.

J'aime beaucoup son personnage dans Any given Sunday (un Stone bien mal-aimé, je trouve, qui a pourtant de grandes qualités), ainsi que dans Insider. Je trouve également de délicieuses pépites dans son Looking for Richard.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
blaisdell
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Message par blaisdell »

Pour le moment, je ne me risquerais pas à analyser cette remarquable carrière, mais je garde une tendresse pour:

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ed
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Message par ed »

Autant je trouve les classements ou les appelations type "plus grand acteur de tous les temps" totalement ridicules, autant le concernant, je ne serai pas choqué si quelqu'un l'employait... :roll:
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Flol
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Message par Flol »

cinephage a écrit :Al Pacino m'a tellement procuré de plaisir qu'il est à mes yeux intouchable... Sa carrière l'a propulsé à mes yeux dans la stratosphère des immenses comédiens.
Exactement pareil. Sa carrière est peut-être jalonnée de quelques mauvais films de-ci de-là (Devil's Advocate, The Recruit, Gigli...et en fait, je n'en ai même pas d'autres en tête !?)....cela n'enlève rien à la classe absolue qu'a ce bonhomme, contrairement à un De Niro qui a tendance à faire n'importe quoi parfois.

PS : je me rends que je pourrais appliquer exactement le même avis concernant Christopher Walken, sans doute mon acteur préféré.
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Flol
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Message par Flol »

cinephage a écrit :Je trouve également de délicieuses pépites dans son Looking for Richard.
J'adore ce film moi aussi (qui est d'ailleurs un faux docu, Richeliette ;)).
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Evènementiel mon Chablis !
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Message par »

k-chan a écrit :Un acteur magnifique, oui. [...]

D'autres films sont gentillets : Frankie & Johnny.
... dans lequel je l'ai trouvé très drôle.

Ce type a un talent incommensurable.
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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Probablement l'un des acteurs les plus aboutis de sa génération. Au jeu toujours génial, j'avoue ne pas avoir le moindre exemple de film où il aurait pu être mauvais. Je le trouve même excellent dans The devil's advocate (film, au demeurant, que j'aime beaucoup). Mais ses meilleurs rôles, il les a trouvé dans des films désormais classiques, avec, pour ma part, Scarface en tête, loin devant le reste. Mais je le trouve parfaitement incroyable dans Dog Day Afternoon, dans Heat ou encore dans The Insider.
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

Un acteur incroyable, autant dans sa générosité d'acteur (il bouffe littéralement l'écran, mais n'empiète pas sur le terrain des autres acteurs du film), que dans son magnétisme, et qui est à la fois, pour moi, l'exact opposé et indissociable d'un De Niro.

Sinon, parmi sa longue liste de chefs d’œuvres (que je ne vais énoncer, car déjà fait), j'ai beaucoup de sympathie pour son rôle de looser optimiste dans L'Epouvantail.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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