Un inspecteur de la police de Detroit enquete sur l'assassinat de son meilleur ami. La piste du tueur le mène droit à Beverly Hills, quartier huppé de Los Angeles dans lequel son arrivée et ses méthodes peu orthodoxes vont quelques peu bousculer les habitudes de ses collègues...et les trafiquants de drogue du coin.
C'est l'un des films phares des années 80 qui marque aussi l'apogée de la carrière cinématographique d' Eddie Murphy. Une comédie policière qui fonctionne plutot bien. Cette production Simpson/Bruckheimer dès plus rentable engendrera deux suites tournés respectivement par Tony Scott et John Landis. Le premier épisode joue moins sur l'action que sur l'humour et la tchatche de son personnage principal dont le capital sympathie atteint ici des sommets. Le thème musical du film, inoubliable, a marqué les esprits durablement et donne au film une petite touche années 80 qui fait son charme. Le flic de Beverly Hills est un Buddy Movie très sympa dans lequel l'alchimie entre les comédiens fonctionne parfaitement.
Complètement fan.
Cette trilogie a bercé toute ma tendre enfance et le thème musical était pour moi une sorte d'hymne à l'époque. Et tous ces seconds rôles excellents: Rosewood, Taggart, Serge ("pas "Seurge", Serge !").
EDIT: j'ai remarqué tout à l'heure que l'un des auteurs de l'histoire n'est autre que le réalisateur de l'incroyable Toy Soldiers.
Frank Bannister a écrit :Le flic de Beverly Hills est un Buddy Movie très sympa dans lequel l'alchimie entre les comédiens fonctionne parfaitement.
Il ne s'agit pas du tout d'un "buddy movie". Axel Foley travaille en solo du début jusqu'à la fin du film. Il finit certes par sympathiser avec le duo de flics de Beverly Hills et s'associe à eux lors du règlement final, mais cela ne fait pas d'eux des partenaires.
ça a tout de même bien vieilli.. en même temps, à force de l'avoir vu.. je comptais l'acheter éventuellement à 5 euros mais j'hésite.. => faut parfois laisser le temps filer...
Colqhoun a écrit :Complètement fan.
Cette trilogie a bercé toute ma tendre enfance et le thème musical était pour moi une sorte d'hymne à l'époque. Et tous ces seconds rôles excellents: Rosewood, Taggart, Serge ("pas "Seurge", Serge !").
Total +1 !
Une trilogie (même si les sceptiques diront que les 2 suites sont des nanars, on s'en fout !) démentiel, par son humour, par le charisme d'Eddy (à l'époque où il faisait des stand-up plutôt que de faire des comédies familiales) et par sa bonne humeur communicative (le rapport Serge/ Axel, est sublime ! ) est qui a comme Colqhoun, bercé toute mon enfance (à l'époque où je regardai tout les Murphy diffusés à la TV).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Les trois films sont bons et à peu près d'égale valeur selon moi.
Le 1 et le 2 sont quand même complètement dans l'ambiance années 80: frime, fric, synthé, ringardise ambiante et sentiments virilo-machistes (aaah, Brigitte Nielsen ) !
1970-2005: un artiste à la recherche de l'équilibre dans sa Force...
Je n'ai qu'un souvenir relativement diffus des ces films, voire totalement flou s'agissant du troisième qui, sauf erreur de ma part, m'avait pas mal gonflé, mais il me semble que la comédie était loin d'être le quasi unique ressort du premier d'entre eux tandis que les deux suivants étaient limités au statut de star comique d'Eddy Murphy
Encore heureux que ce soit marqué 80's à mort !
Ca fait un bail que j'ai pas revu tout ca, j'étais complètement fan des 2 premiers à l'époque, et ca redonne envie. c'est malin. Faudrait que j'évite les post de Frank Bannister de toute façon, j'ai 15 ans à chaque fois.
Je me permets de citer l'inoubliable déclaration de ce farceur de Jean-François Rauger, inévitablement reproduite dans le supplément télé du Monde à chaque diffusion du Flic de Beverly hills 3 : « le plus grand film politique des années 90. » (et je précise qu'il bénéficiait de la note maximale de trois carrés, équivalent à la mention de chef-d'oeuvre.
J'ai eu beau voir et revoir le film, je trouve ça juste mauvais, tout juste digne d'un Crocodile dundee 3. L'humour est lourdingue, la mise en scène de John Landis (pauvre homme) est loin de faire des étincelles.
Sans problème oubliable, et la vague satire liée à l'industrie du divertissement (le film se passe pour une bonne part dans un pseudo-Disneyland) mérité à peine ce nom.
Sinon, je crois pas avoir jamais vu le premier film. Et je me souviens juste que le 2 m'avait captivé lorsque j'étais tombé dessus sans le vouloir.
kayman a écrit :Encore heureux que ce soit marqué 80's à mort !
Ben, pour ma part, c'est une expérience pénible... Les années 80, c'est pourtant la décennie de ma vingtaine, une époque géniale. Pourtant, quand on regarde un tant soit peu en arrière, on est effrayé par la laideur des fringues, des coupes de cheveux (brushings pour les filles, mulets pour certains mecs) et d'une bonne partie de la musique.
Le mauvais goût 80's n'a vraiment rien à envier au mauvais goût 70's !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
) est qui a comme Colqhoun, bercé toute mon enfance (à l'époque où je regardai tout les Murphy diffusés à la TV).
) !
