Cinéma de Chine continentale

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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bruce randylan
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Re: Cinéma de Chine continentale

Message par bruce randylan »

Let the bullets fly (Jiang Wen - 2010)

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Un brigand et sa bande attaquent un train pour y voler l'argent d'un gouverneur. Sauf que ce dernier décède durant l'attaque et que l'argent se trouve de toute façon dans la ville tenue par un préfet véreux et paranoïaque. Le bandit décide de se faire passer pour le gouverneur dont l'épouse et l'assistant ont survécu.


Premier film ouvertement commercial pour Jiang Wen qui rencontra un vif succès grâce à son mélange comédie/action et porté par un casting de luxe où outre Jiang Wen, excellent dans le rôle principal, on trouve aussi Chow Yun Fat en méchant mais également Carina Lau, You Ge ou Fan Liao.

Bien reçu par la critique lors de sa sortie, le film est pourtant profondément inégal avec un très long tunnel central après une ouverture en fanfare pour l'attaque du train et l'arrivée dans La ville des oies. C'est pas nécessairement spectaculaire ou palpitant mais assez drôle et décalée pour une présentation des personnages percutantes qui donne l'esprit à venir. On voit que Jiang Wen semble vraiment content de bénéficier d'un vaste budget et multiplie les grands mouvements de caméras et pas mal de trucages. L'arrivée de Chow Yun Fat dans un double rôle est tout autant savoureuse et ça fait vraiment plaisir de revoir l'acteur cabotiner génialement dans le rôle du sosie benêt.
On se dit alors qu'on va passer un très bon moment en si plaisante compagnie.

Et bien pas vraiment... Jiang Wen a essayé de varier les registres et certaines ruptures de tons ne marchent absolument pas, surtout celles qui vont dans l'humour noir ou le malaise. Ca commence par une longue séance où le fils adoptif de Jiang Wen s'éventre en plusieurs étapes pour montrer qu'il n'a pas arnaqué un restaurateur. C'est un peu gore (mais pas trop ; l'ensemble est hors-champs mais les bruitages et les éclaboussures sont douloureusement grotesques) et la scène arrive trop brutalement pour qu'on ne soit pas un peu perdu dans les enjeux et les rapports de force. La suite ménage aussi quelques moments où la mort de certains personnage secondaires donnent lieu à quelques gags malvenues (dont un personnage féminin).
Personnellement, ça m'a surtout fait sortir du film car c'est trop contrasté avec l'esprit bon enfant initial et cette noirceur n'est soit pas assez prononcé, soit trop prononcé. En tout cas, en l'état, il y a de gros problèmes d'unité et de construction dramatique. Et comme cela correspond à un moment où l'intrigue stagne, il est un peu délicat de se prendre au jeu.
Par ailleurs, il faut admettre que le film est extrêmement bavard, ce qui n'est pas un problème en tant que tel (c'est un recherche stylistique comme celle de Preston Sturges ou d'Howard Hawks) mais les jeux de mots, références culturelles et subtilité de langage se prêtent mal à la traduction d'autant que les sous-titres français étaient souvent en retard. Alors certes, il y avait des sous-titres anglais sur l'image mais la gymnastique n'aide pas à se concentrer sur le film.

Ca repart tout de même dans la dernière partie, soit une trentaine de minutes, quand Jiang Wen et sa troupe décide de rendre la monnaie de sa pièce à Chow Yun Fat alors que ce dernier essaye de monter une fausse bande de criminels pour ternir leur réputation de "Robin des bois".
Le scénario retrouve alors l'élan et l'invention du début tandis que les quelques séquences d'action sont très plaisantes, à la limite du cartoon mais toujours dans un esprit décalé et pour le coup fort dynamique avec un découpage nerveux et bondissant. Il y a quelques très bon gags durant ce dernier acte avec l'estimation du pourcentages de chance, le cortège des oies et l'astuce pour essayer de pousser la foule à se rebeller.
Ca permet de sortir avec une bonne impression sans tout de même gommer les grosses lacunes du film auquel il faut rajouter un personnage de Chow Yu Fat mal exploitée.



Du coup, Gone with the bullets (où en effet Jiang Wen joue un personnage du même genre) m'a paru autrement plus réussi et cohérent avec une réalisation et une écriture plus audacieuses, expérimentales et surtout une approche que je trouve plus personnelle et touchante. Il possède ses propres défauts mais l'élan de sa réalisation est tellement plus vive que ça balaie mes réserves. Son insuccès et la sévérité des critiques sont assez injuste au final.

Par contre, Let the bullets fly a l'avantage d'être bien facilement trouvable en DVD/Blu-ray à l'importe. Mais rien en France.

En tout cas, je suis vraiment content d'avoir vu l'intégrale du cinéaste (qui comprend aussi un sympatoche mais anecdotique segment de New York, I Love You)
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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Mr Three (Han Jie - 2010)

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Dans une ville minière où les habitants sont menacés d'expropriation, un jeune homme un peu simplet tombe amoureux d'une fille croisée dans la rue sans savoir qu'elle est muette.

Avec cette deuxième réalisation, Han Jie signe un titre singulier d'une étonnante maîtrise qui mélange à la fois un dimension socio-documentariste très prononcée et une approche de plus en plus surréaliste pour finir sous forme de fable. Une alchimie discrète au début où seule l'aspect "onirique" est distillée au travers de nombreux mouvements de grue amples sans qui ne jure jamais avec sa narration à la lisière du néo-réalisme.
On suit ainsi le quotidien de cette petite ville entre les petites mafieux qui traînent en ville, les projets immobiliers qu'on devine pas trop réglementaire et des personnages marginaux assez touchants.
Un climat atypique qui possède un je-ne-sais-quoi de fascinant et hypnotique, sans doute portée par sa très belle photographie, l'élégance des travellings et un récit flottant aux enjeux troubles. Puis, doucement, sans crier gare, la seconde moitié se tourne vers une approche légèrement fantastique et satirique où l'idiot du village pourrait posséder des dons de prophète, gagnant ainsi le respect des voisins qui accourent pour entendre ses conseils après s'être moquer de lui durant des années..
J'avoue que je n'ai pas nécessairement compris toutes les nuances culturelles (il doit y avoir des références folkloriques, de vieilles croyances, des métaphores politiques sur la corruption), que quelques ruptures m'ont laissé un peu perplexe (un ou deux brefs rêves) et que le basculement du héros vers la sagesse mystique est un peu brutal mais j'ai été sous le charme de l'originalité de sa narration, de la présence étrangement magnétique de ses comédiens et encore une fois de sa maturité visuelle.

Après un premier film en 2006, Han Jie n'a rien tourné depuis Mr Three malgré les divers prix glanés par ses deux titres (tout deux produits pas Jia Zhang-ke). C'est bien dommage car il y a là une personnalité et un univers plus que prometteur.


Et pour rester sur son producteur, le film était précédé d'un court-métrage de Jia Zhang-ke d'une demi-heure tourné en 2016 The hedonist qui semble être avant tout un exercice de style pour s'essayer au drone avec un certain bonheur.
Beaucoup de plans aériens virtuoses mais aussi quelques travellings en intérieur remarquables. L'appareil est tout cas parfaitement exploité pour suivre 3 mineurs désormais au chômage à la recherche d'un nouveau job. Ils déambulent dans les rues, divers villes, traversent des paysages industriels et la caméra enregistre idéalement leur place dans l'environnement et ses différentes mutations.
The hedonists n'est pourtant pas un drame social mais une comédie décontractée qui colle aux caractères un peu insouciants et optimistes de son trio. Les dix dernières minutes sont à ce titre vraiment amusantes quand ils intègrent un complexe touristique assez kitsch et peu regardant sur l'exactitude historique.
Ca serait intéressant que le cinéaste approfondisse un peu ce style léger et cette nouvelle grammaire cinématographique sur un long-métrage. :)
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

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THE MASTER (Shi Fu) - Haofeng Xu (2015) découverte

Neo neo neo kung fu, par le scénariste de The Grandmaster avec plein de comédiens chinois abonnés au club "mais je le connais lui c'est... attends... mais siiii". Bel ouvrage, esthétiquement tiré à quatre épingles, drôle quand l'intrigue devient floue, vénère quand le spectateur pense à ce qu'il va manger après la séance. Wes Anderson fait du karaté en quelque sorte, une préciosité un tantinet lassante sur la fin, lorsqu’une esthétique pub s’immisce dans le jeu et alourdit l'iconographie du film. Mais le réalisateur le sait mieux que nous et coupe rapidement court aux images masturbatoires pour offrir des scènes de castagnes de qualité A+, aussi soignées (on n'en échappe pas) que musclées. La longue traversée dans une ruelle est jouissive au possible, chaque geste semble déterminant, chaque mouvement parait impressionnant. Fétichiste au possible, The Master filme comme une caresse les corps et amplifie le son des coups, amis sado-élitistes bonjour. Le film a beau se recoiffer un peu trop souvent, il reste une sacré morceau de ciné-ma main dans ta gueule, classe et bourrin jusqu'il faut. Belle découverte.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Cinéma de Chine continentale

Message par bruce randylan »

Quelques titres découverts en avion :)

League of gods (Koan Hui - 2016) est une sorte d’aberration qui voudrait se prendre pour Gods of egypt façon Tsui Hark mais qui ne ressemble qu'aux fautes de goûts de Gods of Egypt.
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Pourtant les 20 premières minutes sont assez délirantes, soit une longue scène d'action non stop avec Kung-fu, magie, tigre, décor gigantesque, ninja, toboggan et plein de trucs port nawak et assez fun.
Mais sorti de ça, on tombe dans une œuvre qui ne sait absolument pas quoi raconter ni comment. Les personnages ne ressemblent à rien, l'histoire est incompréhensible, les side-kicks insupportables (le bébé mon dieu, le bébé !), la direction artistique et la photo sont d'une laideur numérique totalement saturée inimaginable, les acteurs se croient toujours lors de la première lecture après le casting, la psychologie digne des derniers Ridley Scott... Enfin, il y a deux scènes d'action qui sauvent un peu les meubles (l'ermite dans le désert et un gros monstre final bien bourrin). Celà dit, le découvrir en 3D doit être rigolo.

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Lost in white (Wei Xu - 2016) est un néo-polar film noir qui accumule quasiment tous les pires poncifs du genre avec une louche de Buddy Movie en plus. A part la femme fatale, rien de manque : le jeune chien fou, les twists, les vrais-faux coupables, les industriels corrompus, le trauma enfantin, la fille du héros kidnappée, le tueur en série...
Le réalisateur a l'air constamment d'hésiter dans le film d'ambiance et le pur thriller avec quelques scènes d'actions (honnêtes par ailleurs). Une schizophrénie assez décevante car cette histoire policière engluée dans la neige avait du potentiel mais la direction prise préfère la facilité à la prise de risque.
Reste une fin atypique.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Tout le monde crève littéralement de froid :mrgreen:
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Cock & bull (Baoping Cao - 2016) est par contre une sympathique comédie policière qui lorgne un peu sur Tarantino avec sa construction qui alterne les points de vue pour une narration non linéaire. C'est très bien écrit et construit avec une fluidité assez virtuose qui évite toute répétition pour un humour à froid assez savoureux entre running gag, ton décalé et personnages un peu loufoque mais attachant.

On y suit un garagiste soupçonné de meurtre qui mène sa propre enquête et pense trouver dans un jeune voleur de moto le coupable... alors que le vrai criminel est un tueur à gage maladroit et malchanceux.
C'est d'autant plus astucieux que la réalisation localise son histoire dans les villages reculés de Guizhou et du Yunnan, pour une dimension à la fois sociale et farfelue, tout en intégrant intelligemment les paysages naturels.
Excellente interprétation qui permet d'éviter le cynisme et la froideur. A part un conclusion un peu maladroite (surtout concernant le tueur), un film rafraichissant et qui ne manque pas d'originalité.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Ben Castellano
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Re: Cinéma de Chine continentale

Message par Ben Castellano »

Angels Wear White (Vivian Qu, 2017)

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J'avais déjà pas mal aimé Trap Street, le premier film de la productrice Vivian Qu, et ce second transforme l'essai en tous points. C'est très délicat d'en parler, car son sujet (l'abus sexuel sur deux jeunes adolescentes, et la bataille que va représenter l'enquête), s'étend subtilement à "l'absence" d'identité de son héroïne témoin, et à toute la "marchandisation de l'hymen" en cours sur le continent asiatique. Dans un climat pastel et calme aux envolées poétiques assez nombreuses sur son bord de mer (les dessous de la robe d'une Maryline géante, les mariages industriels qui défilent sur les plages, les bateaux pirates abandonnés...), Vivian Qu plonge dans un monde violent aseptisé, par les écrans et le toc du socialisme-capitaliste chinois... les décors factices et les angles morts sont légions, sans pour autant que ce ne soit objet d'un réel discours, c'est un climat permanent avec lequel le film cherche à construire des émotions singulières, au delà de l'explicite et de mots et de morales mises en sourdines, avec des règles qui s'achètent en permanence. Au milieu, des portraits de jeunes femmes et de jeunes filles contraintes à se nier, se reconstruire et se battre en permanence, dans un ballotement privé de toute extériorisation. Le film reste in fine plein de secrets et de non dits, et les habiles suggestions de sa mise en scène sur le plan symbolique, comme sa capacité à faire planer l'inconnu, empêche le final de sombrer dans la seule ironie dénonciatrice : il inquiète et joue d'une réelle grâce à la fois.
Je crois que ça devrait sortir l'an prochain en France à priori.
bruce randylan
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Re: Cinéma de Chine continentale

Message par bruce randylan »

Operation red sea (Dante Lam - 2018)

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Après le carton de Wolf Warrior 2 de Wu Jing, il était logique que le mercenaire Dante Lam n'allait pas rester sans rien dire, surtout depuis qu'il a fait ses preuves dans les blockbusters guerriers et pétaradant que sont Opération Mekong et Viral Factor.
Il s'est donc tapé l'intégral Michael Bay, la saga des jeux-vidéos Modern Warfare, La chute du faucon noir et même Mad Max Fury Road. Et du bis rital aussi.
Devant cette overdose, il a perdu son cerveau en chemin et accouche d'un blockbuster d'une débilité absolue, non seulement impersonnel, mais aussi sans âme et d'un cynisme absolu, vendu comme un pur tract de propagande à la grandeur de l'armée chinoise. Il n'y a littéralement aucun scénario, aucune progression dramatique, aucune cohérence, aucun personnage d'esquissé. On passe d'une attaque de pirates somaliens à une prise d'otage au Moyen-orient sur fond de groupuscule terroriste. Sans oublier une journaliste sur la piste d'un scoop. Une semaine à la projo, on cherche toujours le lien logique entre certains événements.
La psychologie est donc inexistante et le seul personnage approfondi est un soldat qui mange des friandises sous le stress. Du coup, quand il est blessé (voire TRÈS amoché), ses copains le réconfortent avec des bonbons. Ca ne s'invente pas. Un running gag proprement surréaliste et hilarant. L'autre running gag constitue les séquences se déroulant dans le bateau de commandement qui n'ont rien à raconter. Dante Lam ne sait tellement pas quoi en faire qu'il fait bouger sa caméra partout sans la moindre justification.

Enfin, c'est donc parti pour 2h20 d'action qui commence assez mal avec une première demi-heure assez médiocre où le cinéaste recycle les séquences "ralenties" des Modern Warfare où l'on doit abattre des preneurs d'otages reclus dans une pièce, puis ses propres séquences de guérilla urbaine de Viral Factor. Il y a du budget, de la pyrotechnie, un vague savoir-faire technique mais c'est tellement vain, déconnecté d'enjeux et de personnages à qui s'identifier qu'on s'en fiche totalement. On commence alors à craindre une demo de l'E3 où l'on serrait privé de manettes.
Ca sera le cas mais rapidement le film passe à la vitesse supérieure par son incroyable sadisme qui pousse les potards à 11 niveau gore et dolorisme. Les corps sont démembrés, les membres arrachés ou pendouillent, les visages sont à moitié-emportés, la chaire des victimes d'une explosion fond et forme un véritable hachis parmentier... J'en passe et des meilleures.
Dante Lam n'en perd pas une miette et vire dans une certaine complaisance stupéfiante qui surpasse John Rambo. C'est foncièrement gratuit mais ça témoigne d'une envie du cinéaste d'aller toujours plus loin. Et j'avoue, au bout d'un moment, ce Operation Red sea devient assez délirant et fun (mot dont je me méfie en général) dans sa surenchère et son envie de dépasser les limites.
J'ai donc commencer à apprécier le film à partir du bombardement d'un bus de civil qui enchaîne direct sur un duel de snipers plutôt bien foutus.
Après tout s'enchaîne vitesse grand V avec sa lutte désespérée entre une poignée de valeureux chinois (qui s'en prennent plein la tronche) face à des dizaines et des dizaines de terroristes : fusillades, arme blanche, lance-rockets, explosions, grenades, grosses sulfateuses, jeeps... Rien ne manque jusqu'au combats de tanks et wingsuit !
Un gros plaisir coupable aussi débile que réjouissant.

Par contre, les 2h20 se sentent clairement avec un dernier acte assez décevant au final alors qu'on s'attendait à un gros morceaux de bravoure hénaurme. C'est l'une des limites du film qui n'arrive pas vraiment à gérer ses montée en puissances et pour un rythme assez linéaire au final, sans réel climax.



Conquear fear. Conquear All :mrgreen:


EDIT : n'empêche, j'aimerais bien les voir les 2 Wolf Warrior :oops:
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Coxwell
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Re: Cinéma de Chine continentale

Message par Coxwell »

bruce randylan a écrit :
EDIT : n'empêche, j'aimerais bien les voir les 2 Wolf Warrior :oops:
Je comprends ta curiosité, c'est un détour qui en vaut la peine :mrgreen: :arrow:
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