Tree of life (Terrence Malick - 2011)
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Tu m'en demandes trop j'ai juste posté ça pour que les intéressés puissent connaitre tous les titres des musiques présente dans le film.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
bruce randylan a écrit :je mets ici le compte-rendu de la séance d'un pote de cinéfuzz
C'est l'histoire d'une séance ciné qui dérape...Celle de THE TREE OF LIFE de Terrence Malick.
Au bout d'une demi-heure de métrage, les spectateur, visiblement déconcertés par le film, quittent progressivement la salle...en silence. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux décide de hurler "Vous pouvez voir tout ça sur National Geographic, canal 55". Et là, un autre spectateur de répondre :"Ta gueule connard, barre-toi !".
Sentant son ego fragilisé le premier spectateur se jette sur le deuxième et la baston commence, interrompue par une horde de spectateurs tentant de calmer le jeu...Pendant ce temps-là, Malick nous offre sa vision du big-bang...
Le générique final débute quand le spectateur revient subitement dans la salle pour s'en reprende à nouveau à celui qui l' insulté, jusqu'à ce que la sécurité et les spectateurs ne mettent dehors....
Merci THE TREE OF LIFE...
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Merci pour ce précieux coup de pouce; nouveau point commun de Malick avec Kubrick: l'opinion selon laquelle il vaut mieux s'attacher l'œuvre de compositeurs entrés dans l'histoire plutôt que d'user d'une musique originalewaylander a écrit :Tu m'en demandes trop j'ai juste posté ça pour que les intéressés puissent connaitre tous les titres des musiques présente dans le film.
pour Taverner, Funeral canticle (écrit pour l'office funéraire de son père) ,extrait utilisé par Malick à partir de 2'20, pour moi un des moments forts de la bande son :
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
C'est beau...
Au fait, Wagner, depuis que tu as mis le lien du sublime Lacrimosa, je l'écoute très souvent, c'est malin ! Au boulot, je le fredonne et mes collègues me regardent avec curiosité... C'est vraiment malick euh malin !
Au fait, Wagner, depuis que tu as mis le lien du sublime Lacrimosa, je l'écoute très souvent, c'est malin ! Au boulot, je le fredonne et mes collègues me regardent avec curiosité... C'est vraiment malick euh malin !
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Pour moi c'est impossible de parler du film, d'exposer la moindre petite idée. Je suis surpris de voir chez la plupart d'entre vous des idées aussi clair et limpide, une manière aussi rapide de "matérialiser" le film. J'ai vu le film hier et c'est comme si on m'avait enlever la parole pour en dire du bien, enfin surtout du mal. La seule chose dont je sois sur, c'est d'avoir passer 2H20 des plus désagréables.
Sentiment terrible, car les films de Malick ont toujours eu cette virtuosité sensorielle qui fait de leurs visions une expérience quasi extatique. Si je force à peine le trait, il y en a un qui n'a pas hésiter à sortir la grosse machine. A la découverte des premières minutes j'ai cru à un mauvais pastiche. Consterné pas cette voix off redondante, par un Sean Penn digne d'une caricature, par cette imagerie d'un mauvais gout... (insère ici ta référence publicitaire : va pour GDF Suez... NO TROLL INSIDE !).
L'impression d'avoir vu Malick créer un monstre. Un monstre sans queue ni tête. Là ou il polissé les formes les plus classiques dans ses précédents films, Malick se retrouve seul dans le cosmos à faire sussurer des banalités métaphysiques. En plus de n'être pas très intéressant, j'ai trouvé ça pas bien personnel et d'une lourdeur... cosmique ?
Malgré cette épreuve qui m'a presque terrassé, la partie qui s'articule autour de cette famille à quelque chose de fascinant. Les enfants, les attentions, les mouvements, les détails (la mère qui se rince les pieds à l'arrosoir, le jeune frère qui essuie son bras après un baiser de son frère) s'articulent parfaitement dans mes souvenirs. Cela na pas pour autant "soulagé" mon sentiment pendant la séance, mais ça me travaille depuis. Je garde ça en tête. Peut-être que formellement Malick a réussi quelque chose avec cette partie. Filmé (et surtout) monté comme un souvenir, je trouve que cela à une resonnance particulière chez le spéctateur. Quelque chose qui pourrait vraiment toucher à l'intime...
Au final je ne sais toujours pas ce que Malick a voulu raconter avec ce film, mais j'ai une terrible envie d'y retourner. Une idée qui m'aurait paru aussi absurde qu'impensable pendant le séance d'hier...
Sentiment terrible, car les films de Malick ont toujours eu cette virtuosité sensorielle qui fait de leurs visions une expérience quasi extatique. Si je force à peine le trait, il y en a un qui n'a pas hésiter à sortir la grosse machine. A la découverte des premières minutes j'ai cru à un mauvais pastiche. Consterné pas cette voix off redondante, par un Sean Penn digne d'une caricature, par cette imagerie d'un mauvais gout... (insère ici ta référence publicitaire : va pour GDF Suez... NO TROLL INSIDE !).
L'impression d'avoir vu Malick créer un monstre. Un monstre sans queue ni tête. Là ou il polissé les formes les plus classiques dans ses précédents films, Malick se retrouve seul dans le cosmos à faire sussurer des banalités métaphysiques. En plus de n'être pas très intéressant, j'ai trouvé ça pas bien personnel et d'une lourdeur... cosmique ?
Malgré cette épreuve qui m'a presque terrassé, la partie qui s'articule autour de cette famille à quelque chose de fascinant. Les enfants, les attentions, les mouvements, les détails (la mère qui se rince les pieds à l'arrosoir, le jeune frère qui essuie son bras après un baiser de son frère) s'articulent parfaitement dans mes souvenirs. Cela na pas pour autant "soulagé" mon sentiment pendant la séance, mais ça me travaille depuis. Je garde ça en tête. Peut-être que formellement Malick a réussi quelque chose avec cette partie. Filmé (et surtout) monté comme un souvenir, je trouve que cela à une resonnance particulière chez le spéctateur. Quelque chose qui pourrait vraiment toucher à l'intime...
Au final je ne sais toujours pas ce que Malick a voulu raconter avec ce film, mais j'ai une terrible envie d'y retourner. Une idée qui m'aurait paru aussi absurde qu'impensable pendant le séance d'hier...
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Un extrait de ton intervention pour rebondir sur ce point.lermontov a écrit : mais j'ai une terrible envie d'y retourner.
Je vais revoir ce film tout à l'heure en début d'après-midi où j'aurai probablement une grande salle pour moi tout seul
Ma cotation avait été suspendue; j'ai exposé mes interrogations mais - et surtout après avoir vu The thin red Line ou chacun des films me permet de lire et relire l'autre - ce film me "travaille" (au sens de ce terme pour la "mise au monde' quand une femme est "en travail") et continue son oeuvre en moi. C'est un peu comme si on m'avait administré une dose de polonium (se souvenir d'Alexandre Litvinenko) qui irradie chaque jour, chaque heure davantage.
Il me faut donc retourner à la source pour relire ce film dont j'achèterai probablement le BR à sa sortie (que le film obtienne ou pas la Palme ).
Dernière modification par wontolla le 21 mai 11, 08:13, modifié 2 fois.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Tu dis ne pas savoir parler cinéma et pourtant tu as parfaitement exprimé ce paradoxe que j'éprouve pour la première fois ; la séance a beau avoir été désagréable, ce qu'il m'en reste maintenant est une forte envie de le revoir et l'impression de l'avoir aimé. Absurde mais pourtant sincère.lermontov a écrit :Au final je ne sais toujours pas ce que Malick a voulu raconter avec ce film, mais j'ai une terrible envie d'y retourner. Une idée qui m'aurait paru aussi absurde qu'impensable pendant le séance d'hier...
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Toutes ces remarques sont justes: il est des moments où on se demande où Mallick nous amène, où on se dit qu'il est en train de faire ce qu'il n'avait jamais fait à savoir se complaire dans l'évidente beauté de ses idées formelles et pourtant il touche au plus intime , il remue des sensations et des pensées fugaces qui peuvent nous traverser l'esprit et qui relèvent non de la spéculation métaphysique mais de de la sphère inconsciente. C'est comme s'il avait accollé des instants suspendus et en tirait le sens qui nous échappe toujours.
Tree of life est à la fois conforme à l'attente et y échappe constamment, un film qui ne ressemble pas aux autres. Quant aux reproches que d'aucuns pourraient adresser aux images "documentaires" ou à des musiques telles que le Lacrimosa de Preisner (tiré du Requiem for my friend écrit pour Kieslowski), j'avoue qu'ils me laissent un peu dubitatif car je dois aimer un certain type de lyrisme que d'autres spectateurs trouveront grandiloquent comme certains ne supportent pas Hugo, Mahler, Delacroix ou Cimino!
Tree of life est à la fois conforme à l'attente et y échappe constamment, un film qui ne ressemble pas aux autres. Quant aux reproches que d'aucuns pourraient adresser aux images "documentaires" ou à des musiques telles que le Lacrimosa de Preisner (tiré du Requiem for my friend écrit pour Kieslowski), j'avoue qu'ils me laissent un peu dubitatif car je dois aimer un certain type de lyrisme que d'autres spectateurs trouveront grandiloquent comme certains ne supportent pas Hugo, Mahler, Delacroix ou Cimino!
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
La même. Je ne comprends plus comment j'ai pu "ne pas comprendre" (dixit moi-même lundi soir) le film, tant il apparaît clair et lumineux maintenant.waylander a écrit :J'ai revu hier et à la seconde vision c'est encore meilleur.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Vivement lundi soir, en ce qui me concerne...
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Je m'en vais de ce pas à la séance de 11h00.Watkinssien a écrit :Vivement lundi soir, en ce qui me concerne...
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Ratatouille doit y être en ce moment.
Pour moi, c'est ce soir à la séance de 21h30.
Pour moi, c'est ce soir à la séance de 21h30.
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Re: Tree of life (Terrence Malick - 2011) Avis Page 31
Certains disent que Malick a piqué, pour les besoins de son film, des plans issus du documentaire Home de Yann Arthus Bertrand.
Visiblement c'est vrai mais je voulais savoir si c'est juste une poignée ou si c'est bien plus conséquent ?!
Visiblement c'est vrai mais je voulais savoir si c'est juste une poignée ou si c'est bien plus conséquent ?!
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