Rusty James (Francis Ford Coppola - 1983)
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Un film que je trouve difficile d'accès, du moins à sa première vision, mais qui renferme beaucoup de choses qui font les qualités du cinéma de Coppola: des personnages soignés, une ambiance travailée, un scénario et une mise en scène riches, la beauté des images. Ici le noir et blanc est utilisé à des fins autant plastiques que narratives, appuyant avec pertinence l'état mental du héros. Un des derniers rôles importants même si secondaire de Mickey Rourke.
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euh faut pas déconner ..angel heart, l'année du dragon et bien d'autres ont suivi aprésJordan White a écrit :Un film que je trouve difficile d'accès, du moins à sa première vision, mais qui renferme beaucoup de choses qui font les qualités du cinéma de Coppola: des personnages soignés, une ambiance travailée, un scénario et une mise en scène riches, la beauté des images. Ici le noir et blanc est utilisé à des fins autant plastiques que narratives, appuyant avec pertinence l'état mental du héros. Un des derniers rôles importants même si secondaire de Mickey Rourke.
un des meilleurs coppola à mes yeux ...Rourke est prodigieux
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Adoré plus jeune, c'était même mon film culte au collège je crois. Maintenant je suis toujours sidéré par la beauté du noir et blanc (le film ne souffre pas de l'esthétique clip typique des 80's, Coppola ayant tout de même le talent de transcender cette mode) mais moins investi dans le destin des personnages.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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C'est plutôt le contraire : Un des premiers grands rôles de Rourke. Avant on l'avait seulement aperçut ici et là ("Diner" de Levinson notamment). Même le bouseux "9 semaines et demi" est sorti après.Jordan White a écrit :Un des derniers rôles importants même si secondaire de Mickey Rourke.
Sinon, j'avais adoré ce film rempli de bonnes idées au niveau de l'image et du son, qui savait être vraiment touchant (c'est vrai que le personnage le plus fort était celui de Rourke). Je trouve aujourd'hui qu'il a un peu vieilli, mais dans le bon sens du terme. Il est marqué par son temps (une des très grosses obsessions du film, le temps qui passe) dans ses images un peu trop léchées, mais jamais de manière ridicule. La forme ne prenant pas le dessus sur la fond.
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magnifique
c'est le film de mon adolescence, avec outsiders (que j'attends tjrs en zone 2 d'ailleurs). Beauté des images, le temps qui passe, la mélancolie d'une jeunesse qui meurt. Matt Dillon, Mickey rourke superbes, Diane Lane....soupir, une BO signée Stewart Coppeland, un film d'une grande pureté de Coppola. pour moi un chef d'oeuvre. Mon film préféré !
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un coppola relativement méconnu, à découvrir en complément d'oustiders, dont il se veut le pendant expérimental.
J'aime beaucoup le film, parce qu'encore une fois, Coppola transcende le genre qu'il aborde, tout en restant très proche de ses personnages.
La scène de l'apparition de Rourke est fantastique.
J'aime beaucoup le film, parce qu'encore une fois, Coppola transcende le genre qu'il aborde, tout en restant très proche de ses personnages.
La scène de l'apparition de Rourke est fantastique.
- Vic Vega
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Un casting béton comme on n'en voit malheureusement plus trop dans le ciné us actuel Mickey Rourke et Nicolas Cage en tête, une tentative réussie d'allier esthétique vidéoclip et publicitaire -le noir et blanc ici pleinement justifié-, volonté d'expérience sensorielle héritée du cinéma d'auteur européen et esprit d'un genre cinématographique du Hollywood classique -le film Rebel without a cause-. A mes yeux bien plus abouti dans ses intentions que Coup de Coeur, un film qui sans égaler les chefs d'oeuvre seventies de Coppola est une belle réussite.
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RUSTY JAMES (F.F. Coppola, 1983)
Je n'ai vu ce film de Coppola qu'une seule fois il y a de cela très longtemps. Est-ce que certains d'entre vous l'ont revu récemment?
Est-ce que le film à bien vieilli?
j'attend vos avis!
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1983 ... si loin déjà !
Je me souviens l'avoir découvert sur C+ vers la fin des années 80 et ce fut un choc à l'époque. Pas revu depuis, pas sur d'avoir envie de le revoir. Je préfère en garder un bon souvenir.
Je me souviens l'avoir découvert sur C+ vers la fin des années 80 et ce fut un choc à l'époque. Pas revu depuis, pas sur d'avoir envie de le revoir. Je préfère en garder un bon souvenir.
There is something very important that we need to do as soon as possible.
What's that?
Fuck !
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- Et la tendresse... bordel ?
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- Localisation : En train de se faire un grec avec Tuesday... Pauvre Nikos !
Je me souviens l'avoir découvert au ciné, à sa sortie. Sortie qui était très proche d'ailleurs de celle d'Outsiders.kyle reese a écrit : Je me souviens l'avoir découvert sur C+ vers la fin des années 80
Momo
L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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Revu il y a peu, et plutôt une bonne surprise. Le style très années 80, qui peut rappeler par instant Scorsese et s'approche surtout de l'esthétique alors balbutiante du vidéoclip, est intéressante à regarder d'un oeil rétrospectif et dans une considération historique... Mickey Rourke avait alors un charisme étonnant, trouble mais fragile, et certaines scènes gardent une grande force. Les touches de couleur finales sont assez efficaces, et l'ensemble m'a finalement assez ému...
Me, I don't talk much... I just cut the hair