Funny Games (Michael Haneke - 1997)
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Funny Games (Michael Haneke - 1997)
Funny Games - Michael Haneke
Georg, Anna et leur jeune fils Schorschi (diminutif sans en être un de Georg) viennent passer deux semaines dans leur grande maison au bord d'un petit lac. A peine arrivés, un jeune homme vient demander des oeufs à Anna, qui s'empresse de lui en donner pour ensuite se demander comment ce garçon poli et un peu gauche à pu rentrer dans la demeure alors que toutes les issues sont fermées. Très vite le couple et leur enfant vont se retrouver séquestré par le jeune homme et son ami, Paul sans se douter de ce qui est en train de se passer.
Ce qui suit peut comporter quelques menus spoilers.
Autant le dire tout de suite pour les personnes qui n'auraient pas vu ce film, attention choc émotionnel intense en prévision. Quoique les terme "coup de batte en travers de la gueule" serait un choix plus judicieux pour décrire sommairement le film de Haneke. Ici, le postulat de départ est plutôt simple: décripter la violence. Mais pour y arriver, le spectateur sera mis à mal pendant plus d'1 heure 40. Pourquoi la violence en général (et dans les médias, plus spécifiquement) fascine-t-elle toujours autant l'être humain ? Qu'est-ce qui nous pousse à vouloir nous confronter à des images, des sensations, des situations, bien souvent virtuelles, qui nous mettent à sac, nous malmènent, nous dérangent, voir nous dégouttent ? Et surtout, pourquoi prend-t-on du plaisir à tout cela ? Si le réalisateur n'apporte pas de réponse définitive, il nous met cependant face à certaines vérités, n'hésitant pas à nous manipuler en nous faisant bien comprendre ce qu'il est en train de faire (nous manipuler donc), pour provoquer des réactions attendues et plutôt terrifiantes (l'exemple le plus clair étant le coup de fusil à bout portant sur l'un des jeunes hommes, meurtre qui nous fait quasiment jubiler de plaisir après avoir assisté à plus d'une heure d'angoisse sans interruption... pour ensuite nous montrer qu'en tant que spectateur on devient capable de se réjouir du meurtre brutal d'une personne... et de rembobiner le film sous nos yeux pour mieux mettre à sac ce court instant de joie malsaine).
Ici, tout le film est très consciemment conçu avec un squelette narratif bien visible. La substantifique moëlle n'est pas à aller chercher au plus profond de l'oeuvre, mais la recouvre de part en part, nous obligeant à effectuer une constante remise en question de notre statut de spectateur face à la violence cinématographique. Et Haneke d'utiliser le personnage (ou plutôt l'archétype) de Paul qui nous prend à parti en s'adressant directement à la caméra pour nous montrer ou nous demander ce qui va se passer ensuite. Ce que l'on fait en principe de manière soit inconsciente, soit consciente mais muette devant tant de films à la violence aseptisée, devient ici une action concrète, réelle où l'on réalise alors que l'on a, une fois de plus, pas le moindre pouvoir face à ce qui se passe (si ce n'est de fuir loin de l'écran). Alors évidemment on pourrait reprocher au réalisateur de jouer le jeu de ce qu'il attaque, en mettant en scène une violence, certes souvent en hors champ mais extrêmement palpable, qui nous épuise et nous choque toujours plus au fur et à mesure que le film évolue. Mais Haneke est conscient de ce qu'il fait et sa violence, tout comme dans le dernier Cronenberg, démontre qu'actuellement les gens sont de plus en plus immunisés par toutes les horreurs (réelles ou fictionnelles) qu'ils voient et que se prendre un coup dans le genou ça fait mal et qu'une balle ça peut tuer et faire des dégâts terrifiants. C'est une manière de faire jusqu'au boutiste, tangeante, dangereuse presque, puisqu'elle aurait vite fait de se prendre à son propre piège, mais là c'est au spectateur de décider de quelle façon il peut accepter ou non ce qu'il vient de voir.
Funny Games ne laisse pas indifférent et provoque inévitablement des grincements de dents. Mais il est de ces films qui nous remettent en place certaines idées, certaines manières de penser pour nous faire prendre conscience de notre comportement de spectateur-consommateur. On pourra lui reprocher de se mordre la queue tout comme l'on pourra saluer le courage qu'il a fallu pour accoucher d'un objet filmique pareil. Pour ma part, je suis de la 2ème catégorie, bien qu'émettant obligatoirement certaines réserves sur cette manière de faire.
PS: je suis tout retourné, je vais aller me coucher.
Georg, Anna et leur jeune fils Schorschi (diminutif sans en être un de Georg) viennent passer deux semaines dans leur grande maison au bord d'un petit lac. A peine arrivés, un jeune homme vient demander des oeufs à Anna, qui s'empresse de lui en donner pour ensuite se demander comment ce garçon poli et un peu gauche à pu rentrer dans la demeure alors que toutes les issues sont fermées. Très vite le couple et leur enfant vont se retrouver séquestré par le jeune homme et son ami, Paul sans se douter de ce qui est en train de se passer.
Ce qui suit peut comporter quelques menus spoilers.
Autant le dire tout de suite pour les personnes qui n'auraient pas vu ce film, attention choc émotionnel intense en prévision. Quoique les terme "coup de batte en travers de la gueule" serait un choix plus judicieux pour décrire sommairement le film de Haneke. Ici, le postulat de départ est plutôt simple: décripter la violence. Mais pour y arriver, le spectateur sera mis à mal pendant plus d'1 heure 40. Pourquoi la violence en général (et dans les médias, plus spécifiquement) fascine-t-elle toujours autant l'être humain ? Qu'est-ce qui nous pousse à vouloir nous confronter à des images, des sensations, des situations, bien souvent virtuelles, qui nous mettent à sac, nous malmènent, nous dérangent, voir nous dégouttent ? Et surtout, pourquoi prend-t-on du plaisir à tout cela ? Si le réalisateur n'apporte pas de réponse définitive, il nous met cependant face à certaines vérités, n'hésitant pas à nous manipuler en nous faisant bien comprendre ce qu'il est en train de faire (nous manipuler donc), pour provoquer des réactions attendues et plutôt terrifiantes (l'exemple le plus clair étant le coup de fusil à bout portant sur l'un des jeunes hommes, meurtre qui nous fait quasiment jubiler de plaisir après avoir assisté à plus d'une heure d'angoisse sans interruption... pour ensuite nous montrer qu'en tant que spectateur on devient capable de se réjouir du meurtre brutal d'une personne... et de rembobiner le film sous nos yeux pour mieux mettre à sac ce court instant de joie malsaine).
Ici, tout le film est très consciemment conçu avec un squelette narratif bien visible. La substantifique moëlle n'est pas à aller chercher au plus profond de l'oeuvre, mais la recouvre de part en part, nous obligeant à effectuer une constante remise en question de notre statut de spectateur face à la violence cinématographique. Et Haneke d'utiliser le personnage (ou plutôt l'archétype) de Paul qui nous prend à parti en s'adressant directement à la caméra pour nous montrer ou nous demander ce qui va se passer ensuite. Ce que l'on fait en principe de manière soit inconsciente, soit consciente mais muette devant tant de films à la violence aseptisée, devient ici une action concrète, réelle où l'on réalise alors que l'on a, une fois de plus, pas le moindre pouvoir face à ce qui se passe (si ce n'est de fuir loin de l'écran). Alors évidemment on pourrait reprocher au réalisateur de jouer le jeu de ce qu'il attaque, en mettant en scène une violence, certes souvent en hors champ mais extrêmement palpable, qui nous épuise et nous choque toujours plus au fur et à mesure que le film évolue. Mais Haneke est conscient de ce qu'il fait et sa violence, tout comme dans le dernier Cronenberg, démontre qu'actuellement les gens sont de plus en plus immunisés par toutes les horreurs (réelles ou fictionnelles) qu'ils voient et que se prendre un coup dans le genou ça fait mal et qu'une balle ça peut tuer et faire des dégâts terrifiants. C'est une manière de faire jusqu'au boutiste, tangeante, dangereuse presque, puisqu'elle aurait vite fait de se prendre à son propre piège, mais là c'est au spectateur de décider de quelle façon il peut accepter ou non ce qu'il vient de voir.
Funny Games ne laisse pas indifférent et provoque inévitablement des grincements de dents. Mais il est de ces films qui nous remettent en place certaines idées, certaines manières de penser pour nous faire prendre conscience de notre comportement de spectateur-consommateur. On pourra lui reprocher de se mordre la queue tout comme l'on pourra saluer le courage qu'il a fallu pour accoucher d'un objet filmique pareil. Pour ma part, je suis de la 2ème catégorie, bien qu'émettant obligatoirement certaines réserves sur cette manière de faire.
PS: je suis tout retourné, je vais aller me coucher.
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Re: Funny Games || Michael Haneke
Une vraie claque cinématographique, c'est ce qu'est ce film à mes yeux. Je pense qu'il est bel et bien mon Haneke préféré. J'aime le mélange réalisme/burlesque grinçant (avec les apparthés de Paul). Que rajouter? ton commentaire est brillant et exprime tout à fait l'émotion qu'on ressent devant cette œuvre très réussie.Colqhoun a écrit :Funny Games - Michael Haneke
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Mais pour y arriver, le spectateur sera mis à mal pendant plus d'1 heure 40...
(l'exemple le plus clair étant le coup de fusil à bout portant sur l'un des jeunes hommes, meurtre qui nous fait quasiment jubiler de plaisir après avoir assisté à plus d'une heure d'angoisse sans interruption... pour ensuite nous montrer qu'en tant que spectateur on devient capable de se réjouir du meurtre brutal d'une personne... et de rembobiner le film sous nos yeux pour mieux mettre à sac ce court instant de joie malsaine)
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Et Haneke d'utiliser le personnage (ou plutôt l'archétype) de Paul qui nous prend à parti en s'adressant directement à la caméra pour nous montrer ou nous demander ce qui va se passer ensuite.
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Funny Games ne laisse pas indifférent et provoque inévitablement des grincements de dents. Mais il est de ces films qui nous remettent en place certaines idées, certaines manières de penser pour nous faire prendre conscience de notre comportement de spectateur-consommateur...
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Il y a aussi une chose que j'ai oublié d'ajouter à propos du moment où Paul s'adresse à la caméra, donc au spectateur, c'est que l'on se retrouve complice de l'action des deux jeunes et que l'on est, d'une certaine manière, de leur côté. La fin le prouve d'autant plus en nous faisant passer de l'autre côté du miroir, une fois que Anna a été tuée. Nous devenons un membre à part entière de leur duo et nous pouvons prévoir exactement ce qu'ils vont faire, ce qui a pour effet de nous effrayer, mais de nous fasciner aussi. Un film au constat plus que terrifiant mais qui me travaille énormément depuis hier soir.
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J'adore la façon dont Haneke s'éloigne de la représentation usuelle de la violence. Ses hors-champs ou ses longs plans séquences très statiques vont complètement à l'encontre de l'esthétisation de la violence des films d'action d'aujourd'hui. Cette mise en scène glaciale conduit à des réactions plus logiques vis à vis des scènes de meurtres, telles que la terreur, le dégoût ou l'incompréhension, alors que l'imagerie actuelle génère plus souvent jubilation et satisfaction, voire approbation ou soulagement.
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Re: Funny Games || Michael Haneke
Mmouais, pas convaincuColqhoun a écrit : Ici, le postulat de départ est plutôt simple: décripter la violence.
Tu es bien le premier spectateur que je "rencontre" qui parle de jubilation à la vision de cette scèneColqhoun a écrit : (l'exemple le plus clair étant le coup de fusil à bout portant sur l'un des jeunes hommes, meurtre qui nous fait quasiment jubiler de plaisir après avoir assisté à plus d'une heure d'angoisse sans interruption...
Quant qu rapport acteur / spectateur de la violence etc ... je trouve par exemple que McNaughton avait fait ça de façon beaucoup plus intéressante, forcément, son film n'était pas un pamphlet démonstratif et donc lourd, dans Henry, portrait of a serial killer
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Re: Funny Games || Michael Haneke
Jubiler est peut-être un terme un peu fort, mais il est difficile de ne pas ressentir une forme de plaisir en voyant l'un des deux bourreaux se faire violemment fusiller. Et de nous faire comprendre qu'il n'est pas logique que l'on ressente du plaisir en assistant à la mort de quelqu'un (tout mauvais et sadique qu'il soit).Nikita a écrit :Tu es bien le premier spectateur que je "rencontre" qui parle de jubilation à la vision de cette scène
Je ne l'ai pas vu. Mais merci du conseil, je vais voir si je peux le dénicher quelque part.Quant qu rapport acteur / spectateur de la violence etc ... je trouve par exemple que McNaughton avait fait ça de façon beaucoup plus intéressante, forcément, son film n'était pas un pamphlet démonstratif et donc lourd, dans Henry, portrait of a serial killer
Et l'aspect démonstratif dans Funny Games est justement ce qui fait, selon moi, qu'il fonctionne, puisque son but est de démontrer d'une manière absurde et choquante ce qu'il en est réellement de notre rapport avec la violence cinématographique.
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Le fait même que les deux bourreaux ressemblent à Monsieur-tout-le-monde décuple à mon avis la puissance de la mise en scène, d'une grande radicalité.
Je trouve aussi que le fait de ne rien montrer de ce qui est de la violence graphique amplifie de façon considérable la gêne voire le malaise. C'est bien plus parlant je trouve que la violence en gros plan, car ça nous permet d'imaginer le pire, Haneke ne nous mâchant pas le travail, alors que d'autres films comme Les chiens de paille sont aussi géniaux parce qu'ils prennent le pari inverse : tout montrer crescendo.
Je trouve aussi que c'est l'un des Haneke les plus terrifiants, dans le sens où il ne juge rien, il montre, pose sa caméra et laisse traîner les séquences au contraire de Benny's Video dans lequel le camescope faisait office de ton moralisateur. Ici il pose des questions morales pas moralisatrice, il interroge le spectateur sur ce qu'il est prêt à recevoir, car il sait dès le début que l'on s'attend à un truc sanglant, alors qu'en fait c'est tout le contraire. C'est aussi un film ludique, car il joue avec nous. On peut trouver cela gratuit, j'ai trouvé cela encore plus fort.
Quand les deux bourreaux font semblant de partir, le plan s'étire sur dix minutes. N'importe qui aurait coupé, lui pas.
Je n'ai en revanche pas jubilé une seule seconde, même lors de la séquence "télécommande". J'était trop impressionné pour le prendre ainsi.
Funny Games est pour moi un film d'horreur.
Je trouve aussi que le fait de ne rien montrer de ce qui est de la violence graphique amplifie de façon considérable la gêne voire le malaise. C'est bien plus parlant je trouve que la violence en gros plan, car ça nous permet d'imaginer le pire, Haneke ne nous mâchant pas le travail, alors que d'autres films comme Les chiens de paille sont aussi géniaux parce qu'ils prennent le pari inverse : tout montrer crescendo.
Je trouve aussi que c'est l'un des Haneke les plus terrifiants, dans le sens où il ne juge rien, il montre, pose sa caméra et laisse traîner les séquences au contraire de Benny's Video dans lequel le camescope faisait office de ton moralisateur. Ici il pose des questions morales pas moralisatrice, il interroge le spectateur sur ce qu'il est prêt à recevoir, car il sait dès le début que l'on s'attend à un truc sanglant, alors qu'en fait c'est tout le contraire. C'est aussi un film ludique, car il joue avec nous. On peut trouver cela gratuit, j'ai trouvé cela encore plus fort.
Quand les deux bourreaux font semblant de partir, le plan s'étire sur dix minutes. N'importe qui aurait coupé, lui pas.
Je n'ai en revanche pas jubilé une seule seconde, même lors de la séquence "télécommande". J'était trop impressionné pour le prendre ainsi.
Funny Games est pour moi un film d'horreur.
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Re: Funny Games || Michael Haneke
McNaughton ne traite que partiellement ce sujet je trouve, dans l'extraordinaire scène du caméscope. Pour le reste c'est plutot de l'ordre du reportage sur la vie d'un Serial Killer, ce qui n'est pas du tout le propos de Haneke.Nikita a écrit :Quant qu rapport acteur / spectateur de la violence etc ... je trouve par exemple que McNaughton avait fait ça de façon beaucoup plus intéressante, forcément, son film n'était pas un pamphlet démonstratif et donc lourd, dans Henry, portrait of a serial killer
J'approuve aussi grandement ce qu'a dit Mr Zob plus haut.
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Re: Funny Games || Michael Haneke
Je suis bien d'accord et je trouve McNaughton plus efficace en une séquence que Haneke avec toute sa filmokayman a écrit :McNaughton ne traite que partiellement ce sujet je trouve, dans l'extraordinaire scène du caméscope. Pour le reste c'est plutot de l'ordre du reportage sur la vie d'un Serial Killer, ce qui n'est pas du tout le propos de Haneke.Nikita a écrit :Quant qu rapport acteur / spectateur de la violence etc ... je trouve par exemple que McNaughton avait fait ça de façon beaucoup plus intéressante, forcément, son film n'était pas un pamphlet démonstratif et donc lourd, dans Henry, portrait of a serial killer
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M.toutlemonde qui regarde ce film sans savoir de quoi il retourne peut très vite être écoeuré et ne pas aller jusqu'au bout tellement ce film est insoutenable. Je pense donc que ce film est à voir avec un minimun de précaution quant à la connaissance de son contenu. L'interview d'Hanneke sur le dvd est d'ailleurs parfaite après le film pour décompresser de cette violence tellement il dédramatise les images que l'on vient de subir.
A voir donc, mais avec un minimun de préparation psychologique.
A voir donc, mais avec un minimun de préparation psychologique.
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