Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
J’ai le blu-ray allemand et il y a bien des sous titres français ! (J’ai la seconde édition avec 1 seul disque)
Par contre, comme signalé sur le forum de blu-ray.com, il y a quelques saccades, heureusement discrètes, je ne l’ai remarqué qu’a une seule reprise.
Par contre, comme signalé sur le forum de blu-ray.com, il y a quelques saccades, heureusement discrètes, je ne l’ai remarqué qu’a une seule reprise.
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
c'est du a quoi les saccades, un mauvais pressage ?
- Rick Deckard
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
Un mauvais encodage, sûrement...
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
Dans le genre "sortie complètement improbable en catimini"
Qu'est ce qui a bien pu leur prendre d'inclure des sous titre Français.
Bon passé l'enthousiasme et un petit tour sur le forum de blu-ray.com ça ne semble pas fou fou coté image
http://caps-a-holic.com/c.php?a=2&x=622 ... 1&i=0&go=1
Qu'est ce qui a bien pu leur prendre d'inclure des sous titre Français.
Bon passé l'enthousiasme et un petit tour sur le forum de blu-ray.com ça ne semble pas fou fou coté image
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
C’est pas exceptionnel, mais c’est quand même bien meilleur que le DVD ! Je l’ai visionné et j’ai trouvé ça très correct, à part une saccade, et quelques points blancs...
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
L'exemple type du film fait pour ressortir avec un master 4K.
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
Bon ben 17 ans après je n'ai pas changé d'avis, c'est toujours aussi chiant
A force d'entendre Mad Movies ou autres encenser la musique de Martinez j'ai voulu retenter, mais non, malheureusement ca fonctionne juste au début sur moi, les premières minutes étant assez hypnotiques c'est vrai. Visuellement oui c'est beau, la photographie est oui magnifique, la BO oui est assez sympa..
Le problème est comme le dit Stanislaw Lem à propos de cette adaptation: "A ce que je sache, le livre n'était pas dédié aux problèmes érotiques de gens dans l'espace".
Tout est dit, c'est beaucoup trop centré sur l'histoire d'amour au détriment du reste, et je pense aussi que l'autre gros problème est dû au casting.
Jeremy Davies est horrible, insupportable,et Georges Clooney, évidemment possède beaucoup de charisme, mais franchement là son jeu est limité. Sa palette d'émotion proche de zéro, là il aurait fallu faire passer beaucoup plus d'émotions pour ressentir le désarroi de son personnage.
J'ai lu qu'au début Daniel Day-Lewis avait était envisagé (non libre) il aurait sûrement apporté plus de force, de puissance au film.
Evidemment c'est tout sauf une merde, mais une fois de plus je le trouve trop léger,trop vide, pour me plaire.
A force d'entendre Mad Movies ou autres encenser la musique de Martinez j'ai voulu retenter, mais non, malheureusement ca fonctionne juste au début sur moi, les premières minutes étant assez hypnotiques c'est vrai. Visuellement oui c'est beau, la photographie est oui magnifique, la BO oui est assez sympa..
Le problème est comme le dit Stanislaw Lem à propos de cette adaptation: "A ce que je sache, le livre n'était pas dédié aux problèmes érotiques de gens dans l'espace".
Tout est dit, c'est beaucoup trop centré sur l'histoire d'amour au détriment du reste, et je pense aussi que l'autre gros problème est dû au casting.
Jeremy Davies est horrible, insupportable,et Georges Clooney, évidemment possède beaucoup de charisme, mais franchement là son jeu est limité. Sa palette d'émotion proche de zéro, là il aurait fallu faire passer beaucoup plus d'émotions pour ressentir le désarroi de son personnage.
J'ai lu qu'au début Daniel Day-Lewis avait était envisagé (non libre) il aurait sûrement apporté plus de force, de puissance au film.
Evidemment c'est tout sauf une merde, mais une fois de plus je le trouve trop léger,trop vide, pour me plaire.
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
Je trouve ce film magnifique et d'une grande tristesse. Avec ce point culminant :
I tried to find the rhythm of the world where I used to live.
I followed the current. I was silent, attentive, I made a conscious effort to smile, nod, stand, and perform the millions of gestures that constitute life on earth. I studied these gestures until they became reflexes again.
But I was haunted by the idea that I remembered her wrong, and somehow I was wrong about everything.
I tried to find the rhythm of the world where I used to live.
I followed the current. I was silent, attentive, I made a conscious effort to smile, nod, stand, and perform the millions of gestures that constitute life on earth. I studied these gestures until they became reflexes again.
But I was haunted by the idea that I remembered her wrong, and somehow I was wrong about everything.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
Un moment de "grâce", trop rare.7swans a écrit :Je trouve ce film magnifique et d'une grande tristesse. Avec ce point culminant :
I tried to find the rhythm of the world where I used to live.
I followed the current. I was silent, attentive, I made a conscious effort to smile, nod, stand, and perform the millions of gestures that constitute life on earth. I studied these gestures until they became reflexes again.
But I was haunted by the idea that I remembered her wrong, and somehow I was wrong about everything.
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Re: Solaris (Steven Soderbergh - 2002)
Comme un master HD est dispo j'ai retenté expérience. La 1ère fois j'avais tenu 10min..
Ayant revu la version de Tarkovski il y a peu, il va s'en dire que la comparaison fait mal. Non pas que le film de Soderbergh soit mauvais, mais la structure est hyper balisé, vlà le flashback de la rencontre pour expliquer aux 2 du fonds qui ne comprendront pas qu'il s'agit de son ex femme. "C'est ta femme? Elle est morte?". Aucun mystère, on montre tout. La comparaison renforce encore plus le dons de Tarkovski de distiller des infos non par par les mots ou l'image frontale, mais par des sensations, par le temps qui se dilate, et le montage.
Et pourquoi vouloir à tout prix humaniser l'entité, Chris qui est un psychiatre perd totalement la raison et croit qu'il s'agit bien de sa femme.
Je retiens l'idée du double scientifique, les décors, la musique qui reprend le style d'Artemev, le duo Cloney/McElhoene (même si son jeu est plus que limité), et la fin à la fois épouvantable et belle, Chris trouve la paix intérieur ou Solaris devient quelque sorte un paradis.
Ayant revu la version de Tarkovski il y a peu, il va s'en dire que la comparaison fait mal. Non pas que le film de Soderbergh soit mauvais, mais la structure est hyper balisé, vlà le flashback de la rencontre pour expliquer aux 2 du fonds qui ne comprendront pas qu'il s'agit de son ex femme. "C'est ta femme? Elle est morte?". Aucun mystère, on montre tout. La comparaison renforce encore plus le dons de Tarkovski de distiller des infos non par par les mots ou l'image frontale, mais par des sensations, par le temps qui se dilate, et le montage.
Et pourquoi vouloir à tout prix humaniser l'entité, Chris qui est un psychiatre perd totalement la raison et croit qu'il s'agit bien de sa femme.
Je retiens l'idée du double scientifique, les décors, la musique qui reprend le style d'Artemev, le duo Cloney/McElhoene (même si son jeu est plus que limité), et la fin à la fois épouvantable et belle, Chris trouve la paix intérieur ou Solaris devient quelque sorte un paradis.
"Mad Max II c'est presque du Bela Tarr à l'aune des blockbusters actuels" Atclosetherange