L'ivresse du pouvoir (Claude Chabrol - 2006)
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L'ivresse du pouvoir (Claude Chabrol - 2006)
Bonne nouvelle : Claude Chabrol a compris que la nouvelle mode était aux thrillers politiques, et le voilà qui s'inspire "librement" de l'affaire Elf.
Il y aura Isabelle Huppert, François Berléand, Patrick Bruel (aie) et Robin Renucci.
Jeanne Charmant Killman, juge d’instruction, est chargée de démêler et d’instruire une complexe affaire de concussion et détournements de fonds mettant en cause le président d’un important groupe industriel. Au fur et à mesure de ses investigations et de ses interrogatoires, elle comprend que son pouvoir s’accroît : plus elle pénètre de secrets, plus ses moyens de pression augmentent. Mais dans le même temps, et pour les mêmes raisons, sa vie privée se fragilise.
Et bientôt vont se poser à elle deux questions fondamentales :
Jusqu’où peut-elle augmenter ce pouvoir sans qu’elle ne se heurte à un pouvoir plus grand que le sien ?
Jusqu’où la nature humaine peut-elle résister à l’ivresse de ce pouvoir ?
Peut-être en sortira-t-elle brisée.
Sortie le 22 février.
Il y aura Isabelle Huppert, François Berléand, Patrick Bruel (aie) et Robin Renucci.
Jeanne Charmant Killman, juge d’instruction, est chargée de démêler et d’instruire une complexe affaire de concussion et détournements de fonds mettant en cause le président d’un important groupe industriel. Au fur et à mesure de ses investigations et de ses interrogatoires, elle comprend que son pouvoir s’accroît : plus elle pénètre de secrets, plus ses moyens de pression augmentent. Mais dans le même temps, et pour les mêmes raisons, sa vie privée se fragilise.
Et bientôt vont se poser à elle deux questions fondamentales :
Jusqu’où peut-elle augmenter ce pouvoir sans qu’elle ne se heurte à un pouvoir plus grand que le sien ?
Jusqu’où la nature humaine peut-elle résister à l’ivresse de ce pouvoir ?
Peut-être en sortira-t-elle brisée.
Sortie le 22 février.
Dernière modification par Jeremy Fox le 20 avr. 08, 17:40, modifié 1 fois.
- Boubakar
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+1Lucky a écrit :J'adooore l'affiche du film !
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Up, ça sort aujourd'hui
Le film a plutôt bonne presse
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 60027.html
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- Joshua Baskin
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Et bien c'est pas mal du tout.
Loin de ce que j'avais cru comprendre, par contre.
Le film n'est pas tant une évocation de l'affaire Elf, qu'un portrait de la juge Eva Joly/Jeanne Charmant Kellman et même un portrait d'une femme mûre et émancipée, tout simplement. Isabelle Huppert fait donc des merveilles et éclipse tous ses partenaires, que ce soit Berléand ou Bruel, d'ailleurs finalement peu présents à l'écran.
L'intrigue n'est donc qu'un prétexte, tout est d'ailleurs assez flou, on ne sait pas toujours qui est qui, ni dans quoi tel personnage est impliqué mais ce n'est vraiment pas là dedans que réside l'interet du film.
Je ne sais pas si les détracteurs des derniers films de Chabrol apprécieront le film car le style reste identique à ses dernieres productions.
Il y a pas mal d'ellipses et d'humour assez fin. On reste encore loin des meilleurs films de Chabrol, mais celui ci peut facilement se situer dans le trio de tête de ces 10 dernières années.
Pour l'anecdote, dans le premier plan du film, on a un plan large d'une partie de la Défense et plus particulierement de Courbevoie. Je me souviens l'année dernière qu'il y avait près du métro pleins de feuilles qui indiquaient la direction d'une production Aliceléo. En voyant la bande annonce de Jean Philippe, dont une scène se situe également très près de mon boulot, j'ai cru que mais en fait non. Je crois que Chabrol tournait à 3mn du boulot et je suis même pas allé voir.
Loin de ce que j'avais cru comprendre, par contre.
Le film n'est pas tant une évocation de l'affaire Elf, qu'un portrait de la juge Eva Joly/Jeanne Charmant Kellman et même un portrait d'une femme mûre et émancipée, tout simplement. Isabelle Huppert fait donc des merveilles et éclipse tous ses partenaires, que ce soit Berléand ou Bruel, d'ailleurs finalement peu présents à l'écran.
L'intrigue n'est donc qu'un prétexte, tout est d'ailleurs assez flou, on ne sait pas toujours qui est qui, ni dans quoi tel personnage est impliqué mais ce n'est vraiment pas là dedans que réside l'interet du film.
Je ne sais pas si les détracteurs des derniers films de Chabrol apprécieront le film car le style reste identique à ses dernieres productions.
Il y a pas mal d'ellipses et d'humour assez fin. On reste encore loin des meilleurs films de Chabrol, mais celui ci peut facilement se situer dans le trio de tête de ces 10 dernières années.
Pour l'anecdote, dans le premier plan du film, on a un plan large d'une partie de la Défense et plus particulierement de Courbevoie. Je me souviens l'année dernière qu'il y avait près du métro pleins de feuilles qui indiquaient la direction d'une production Aliceléo. En voyant la bande annonce de Jean Philippe, dont une scène se situe également très près de mon boulot, j'ai cru que mais en fait non. Je crois que Chabrol tournait à 3mn du boulot et je suis même pas allé voir.
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Oui, l'évocation de l'affaire Elf est un peu menée par-dessus la jambe : ce qui a l'air d'avoir amusé Chabrol, c'est surtout de glisser des allusions à l'imbroglio et le plaisir de reconnaître des sosies plus vrais que nature comme ce sénateur à l'accent méridional ex-ministre qui préconisait de terroriser les terroristes, ou la photo d'un monsieur chèrement chaussé et sa putain de la république. L'ivresse du pouvoir, c'est aussi celle de la juge Charmant/Killman, qui se déshumanise un peu en traquant les méchants puissants. Sa dernière rencontre avec "monsieur le président" ferme un peu la boucle. Remplacez tout ça par un flic et des malfrats, et on aurait un polar seventies plus qu'un film politique vertueux seventies. Chabrol nous sort un flingue dans une scène, et le flingue ne sera jamais utilisé, juste pour démontrer que ce ch'tit théâtre d'ombres, d'oléoducs, de valises de fric est déjà violent à la base.Joshua Baskin a écrit :Loin de ce que j'avais cru comprendre, par contre.
Le film n'est pas tant une évocation de l'affaire Elf, qu'un portrait de la juge Eva Joly/Jeanne Charmant Kellman et même un portrait d'une femme mûre et émancipée, tout simplement.
C'est vrai que la mise en scène à base de portes, de chambres, de bureaux est super pépère (ou discrète, c'est selon) : on a quand même le plaisir des acteurs – Huppert impeccable en inquisitrice chieuse et lasse, par contre Bruel n'est pas très bon -, de l'esprit. Chabrol se fout de la gueule de tout le monde : le seul qui semble trouver grâce à ses yeux, c'est le neveu de Killman, ex-énarque joueur de poker, lucide et malin comme un singe, qui louvoie entre toutes les ambiguïtés. Pas mal.
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You two do make a charming couple though, you're both, what's the expression, damaged goods.
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Ce film a-t-il sa place ici http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... &start=0ce ?
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Très bon résumé de John Constantine. Je n'aurais pas fait mieux. Que dire de plus? C'est clairement un meilleur cru que les précédents Chabrol. Les dialogues sont souvent très bien écrits, l'intrigue est un peu embrouillée, les acteurs sont très bons (Berléand et Huppert - j'aime moins Bruel moi aussi). Par contre je trouve que le film est peut-être un peu long. Le rythme lentissime n'arrange rien.
J'ai passé un bon moment, mais je ne pense pas le revoir de sitôt quand même...
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Oui, c'est vrai que c'est amusant mais ce va-et-vient de "gueules" connues et de discussions forcément bidons est le point faible du film qui est parfois à deux doigts de s'enliser dans un récit d'enquête chianchiant.John Constantine a écrit :c'est surtout de glisser des allusions à l'imbroglio et le plaisir de reconnaître des sosies plus vrais que nature.
Mis à part ça, le film est de loin son meilleur depuis "Merci pour le chocolat": frustration, jalousie, complexité de la vie privée (très intéressante rivalité Renucci/Thomas Chabrol) et sa manière de se confondre avec son rôle de juge font de ce personnage de juge un être passionnement mystérieux.
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