Quand les grands cinéastes s'admirent...

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par Federico »

mannhunter a écrit :
Borislehachoir a écrit :En revanche mon respect et mon admiration pour Boukhrief ( même si je considère que seul le Convoyeur était réellement abouti parmi sa filmographie ) vont croissants tellement je le trouve intéressant, érudit et humble. Gros respect pour lui.
Oui assez passionnant à écouter et lire, réalisateur et scénariste intéressant aussi...par contre à l'écouter maintenant il est plus enthousiaste sur le Grand Prix d'Avoriaz 1985 "Terminator" qu'il ne l'était à l'époque dans les pages de Starfix!
Bah, lequel d'entre nous n'a pas changé d'avis sur un film au cours du temps (moi le premier qui par ex. n'avais pas accroché à Blade runner)... :roll:
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Akrocine
Décorateur
Messages : 3769
Inscription : 1 avr. 09, 20:38
Localisation : Arcadia 234

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par Akrocine »

Brad Bird à propos de Die Hard :
"La mise en scène de John McTiernan est un étonnant et complexe artisanat. Il a ce que beaucoup de cinéastes ont du mal à communiquer, à savoir un sens très précis de la géographie. Par exemple, un étage d'un immeuble en construction ressemble beaucoup à un autre étage du même immeuble. Mais McTiernan pense aux détails, comme par exemple lorsqu'il colle au mur un poster de Playboy qu'on imagine accroché là par un travailleur du chantier. Au début, cela ressemble à une blague visuelle, mais c'est vraiment là pour identifier cet étage. Du coup, quand Willis repasse par là, le public sait exactement où il est. Beaucoup de réalisateurs filment l'action négligemment - ils shootent en gros plans et de manière cut, et ils mettent beaucoup de bruit pour faire diversion. Mais dans Die Hard, vous savez où chaque personnage se trouve à chaque seconde du film. Les choses s'enchaînent à un rythme rapide, mais vous ne serez jamais perdu. Beaucoup de films d'action contiennent de belles séquences, mais ne sont pas de bons films. Die Hard commence fort, et reste à ce niveau du début à la fin."
"Mad Max II c'est presque du Bela Tarr à l'aune des blockbusters actuels" Atclosetherange
Avatar de l’utilisateur
Rick Deckard
Assistant opérateur
Messages : 2345
Inscription : 6 janv. 08, 18:06
Localisation : Los Angeles, 2049

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par Rick Deckard »

Akrocine a écrit :Brad Bird à propos de Die Hard :
"Mais McTiernan pense aux détails, comme par exemple lorsqu'il colle au mur un poster de Playboy qu'on imagine accroché là par un travailleur du chantier. Au début, cela ressemble à une blague visuelle, mais c'est vraiment là pour identifier cet étage. Du coup, quand Willis repasse par là, le public sait exactement où il est."
Mais en plus la mise en scène fait tout pour que le spectateur repère cet indice visuel : quand Willis passe devant le poster la première fois il y jette un regard amusé, et quand il y repasse plus tard, il salue le poster d'un "Ladies" ! (et il leur colle un baiser du bout des doigts, si je me souviens bien ? j'ai pourtant revu le film la semaine dernière...)
Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11413
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par -Kaonashi- »

Federico a écrit :
mannhunter a écrit : Oui assez passionnant à écouter et lire, réalisateur et scénariste intéressant aussi...par contre à l'écouter maintenant il est plus enthousiaste sur le Grand Prix d'Avoriaz 1985 "Terminator" qu'il ne l'était à l'époque dans les pages de Starfix!
Bah, lequel d'entre nous n'a pas changé d'avis sur un film au cours du temps (moi le premier qui par ex. n'avais pas accroché à Blade runner)... :roll:
Exactement, et il le reconnait lui-même dans un documentaire sur le festival d'Avoriaz que Ciné+ va diffuser dans les mois à venir (ça s'appelle "Du sang sur la neige") :
  • "Terminator je l’ai vu une première fois et j’ai pas du tout accroché au film. Je l’ai trouvé extrêmement bourrin, bizarrement. Et j’ai revu le film au moment de sa sortie, quelques semaines plus tard, et là je n’ai aps compris comment j’avais pu rater à ce point un film aussi puissant lors de ma première vision du film."
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
mannhunter
Laspalès
Messages : 17363
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par mannhunter »

-Kaonashi Yupa- a écrit :
Federico a écrit : Bah, lequel d'entre nous n'a pas changé d'avis sur un film au cours du temps (moi le premier qui par ex. n'avais pas accroché à Blade runner)... :roll:
Exactement, et il le reconnait lui-même dans un documentaire sur le festival d'Avoriaz que Ciné+ va diffuser dans les mois à venir (ça s'appelle "Du sang sur la neige") :
  • "Terminator je l’ai vu une première fois et j’ai pas du tout accroché au film. Je l’ai trouvé extrêmement bourrin, bizarrement. Et j’ai revu le film au moment de sa sortie, quelques semaines plus tard, et là je n’ai aps compris comment j’avais pu rater à ce point un film aussi puissant lors de ma première vision du film."
A une ou deux exceptions près "Terminator" et "Aliens" avaient été assez tièdement accueillis par Starfix...

"Terminator" vu par Christophe Gans en 1985...:

Donc c'est TERMINATOR qui a empoché le Grand Prix d'Avoriaz 1985. Ce croisement de CONAN et de MAD MAX a eu le don de perturber nos chers jurés composés d'ailleurs aux trois-quarts de personnalités chétives couinant à qui mieux leur trouille à la vue d'un tricostéril usagé. Mais passons sur cette tradition séculaire...Donc TERMINATOR...personnellement,j'aime bien ce film parce qu'on ne s'y emmerde pas et c'est déjà beaucoup.
Mais enfin,le réalisateur James Cameron qui nous avait déjà gratifié du mémorable PIRANHAS 2,LES TUEURS VOLANTS n'a rien d'un Ridley Scott. C'est l'artisan besogneux qui compense à fond sur sa bande sonore. Chacun y va de son explosion gazeuse et le public d'applaudir à tout rompre le choeur paroissial. Un grand prix,quoi!


...et par Christophe Lemaire:

TERMINATOR est une série B,un peu facile dans son contenu et vraiment bien ringardos à certains moments.
Voir,par exemple,les flashes-forward (flashbacks dans le futur),de Los Angeles post-atomique digne d'un épisode de SAN KU KAI avec ses maquettes pourraves de tanks destructeurs.
Schwarzenegger dans le rôle du Terminator n'est pas triste non plus. A ce niveau-là,ne ratez surtout pas le début où vous pourrez le voir débarquer fraîchement du futur,tout nu et tout fier (d'être tout nu),surplombant de nuit la ville de Los Angeles du haut d'une colline (non sans avoir amoché trois punks) l'air de dire: "J'arrive les mecs,ça va charcler!"
Le problème,une fois de plus,et ce malgré ses évidentes qualités techniques,c'est que TERMINATOR est un peu lourdingue,beauf et reaganien. De la jubilation facile,simpliste mais pas très sympa. En fait,TERMINATOR doit être pris pour ce qu'il est: un film d'action simple et efficace.



"Aliens" vu par Gans...:

Le mauvais cinéma américain est davantage encore à sens unique: ALIENS le fait culminer dans l'invraisemblance:
tous ces marines confrontés à une horde de créatures quasi-invincibles,diaboliques,rigoureusement non-humaines,ont le dixième des états d'âme et des craintes des héros d'un petit film de guerre comme BAIONETTES AU CANON,signé il est vrai par Samuel Fuller,un type qui y était allé. Et qui en était revenu...

ALIENS s'attache en fait à créer une race extra-terrestre pour mieux la passer au lance-flammes,pour arroser de purée d'acier la panse maternelle de la Reine-Alien et les oeufs à l'ombre de l'abdomen translucide. Dégueu.
ALIENS est un génocide organisé en foire à bestiaux où les monstres ne sont qu'un leurre. Leurre assez efficace puisque la presse américaine qui s'était mobilisée contre le "fascisme" de RAMBO 2 applaudit aujourd"hui à tout rompre les carnages d'ALIENS. Elle oublie un peu vite que James Cameron avait précisément écrit le Stallone et elle refuse d'admettre qu'ALIENS est cent fois moins bien réalisé et mille fois plus nocif que le retour du vet au Viet!
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par Federico »

Il y a des passages bien rigolos, quand même :
"Terminator" vu par Christophe Gans en 1985...:

nos chers jurés composés d'ailleurs aux trois-quarts de personnalités chétives couinant à qui mieux leur trouille à la vue d'un tricostéril usagé.

...et par Christophe Lemaire:

les flashes-forward (flashbacks dans le futur), de Los Angeles post-atomique digne d'un épisode de SAN KU KAI avec ses maquettes pourraves de tanks destructeurs.

Schwarzenegger dans le rôle du Terminator n'est pas triste non plus. A ce niveau-là,ne ratez surtout pas le début où vous pourrez le voir débarquer fraîchement du futur, tout nu et tout fier (d'être tout nu), surplombant de nuit la ville de Los Angeles du haut d'une colline (non sans avoir amoché trois punks) l'air de dire: "J'arrive les mecs,ça va charcler!"
:uhuh:
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
mannhunter
Laspalès
Messages : 17363
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par mannhunter »

Betrand Tavernier sur Ridley Scott, Tim Burton, Matrix...en vrac:

THE DUELLISTS était intéressant et GLADIATOR a de très beaux moments et donne souvent une vision originale du monde romain : c’est le seul film qui évoque la religion, les dieux lares, sans condescendance ni ironie, de manière respectueuse.

AMERICAN GANGSTER ne m’avait pas déplu (c’était mieux que le Dillinger de Michael Mann) et je me souviens d’un film noir SOMEONE TO WATCH OVER ME. Il y a aussi comme souvent chez Scott des plans magnifiques, des moments réussis dans KINGDOM OF HEAVEN mais l’ensemble ne prend pas. Le film est desservi par des acteurs transparents dans les deux roles principaux. Eva Green est beaucoup moins bonne que dans CASINO ROYALE.

LA CHUTE DU FAUCON NOIR prend un point de vue unique, ce qui se conçoit et est respectable. Tous les films ne sont pas les dossiers de l’Ecran. Cela dit, on pouvait même à l’intérieur de ce point de vue faire entendre des voies discordantes mais le film a de réelles qualités de mise en scène (en fait l’autre point de vue nous vaut KINGDOM OF HEAVEN mais qui souscrit à une tolérance un peu trop consensuelle et diplomatique parfois)

Je me suis rué voir PROMETHEUS car j’avais beaucoup aimé ALIEN et Scott me semblait autre chose qu’un bon suiveur (ce qu’il peut être aussi).
Il y a chez lui une esthétique, des recherches qui décalent parfois ses films, changent la perception des sujets et leur donnent un éclairage innatendu, parfois d’une vraie froideur (qui peut contredire le propos).
Mais là, le scénario et l’interprétation renvoyaient aux pires nanars de SF (les mecs qui s’égarent dans la galerie).

(...)

Ridley Scott a une difficulté à décrire les rapports émotionnels (qu’il transcende parfois par ses choix esthétiques).
ROBIN DES BOIS n’est pas fameux. Ils ont gaspillé des fortunes sur un scénario qui a été modifié du tout
au tout. Au départ on ne devait traiter cette histoire rebattue qu’à travers le shérif de Notthingham. Superbe idée qui renouvelle l’éclairage. Après qu’un scénario ait été écrit à grand frais, soudainement Ruseell Crowe qui avait accepté l’idée, déclare qu’il veut jouer Robin. Panique. On doit tout refaire en hâte. Plus rien ne tient. Crowe est trop vieux, trop gros. 8 à 9 scénaristes se succèdent dont l’inévitable Tom Stoppard pour un résultat médiocre (tout le monde se rencontre à tout bout de champ comme si l’Angleterre, même à l’époque, c’était le bois de Boulogne), délirant historiquement (le débarquement des français concocté par Philippe Auguste). Lea Seydoux est gâchée. Seule Kate Winslet sauve son personnage. Quand aux batailles, on voit les 12 caméras + les effets spéciaux et les nombreuses semaines de tournage. J’ai tourné celle de la PRINCESSE en réaction absolue contre cette manière de filmer qui ne marche que grâce au pognon, pas à des choix de metteur en scène (il n’y en a aucun dans les batailles, contrairement à Gladiator)



Tous les derniers Burton m’ont décu voire même catastrophé. Notamment ALICE et le dernier où il se parodie lui même. On l’a célébré alors que son oeuvre tourne en rond et devient de l’auto pastiche après SLEEPY HOLLOW. Mais déjà, MARS ATTACK tournait en rond dans la deuxième partie après un début fracassant mais qui s’épuise et BIG FISH m’avait paru vraiment terne.




Je n’ai jamais rien compris à MATRIX, malgré un brio visuel qui ne m’intéresse guère après 30 minutes, que j’ai trouvé hyper fumeux, infiniment moins intelligent, analytique que les bouquins d’Asimov, Van Vogt ou Clarke. C’est faire prendre le Reader’s Digest pour de la littérature.
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par Federico »

Pas grand chose à redire sur les avis de Tavernier, notamment sur le ronronnement de Burton (et je m'étais fait la même remarque à propos de Mars attacks !).
Idem à propos de Matrix, esthétiquement bluffant mais au scénario faussement alambiqué et vraiment enfantin qui a pioché maladroitement à droite à gauche pour faire malin. Attention ! J'aime bien le film mais je n'ai jamais été dupe (j'ai trop dévoré de SF haut de gamme). :wink:
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
hugo75011
Stagiaire
Messages : 12
Inscription : 8 mai 13, 02:14
Localisation : Paris

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par hugo75011 »

Scorsese parle de son admiration pour les grand cinéastes italiens de la grande époque dans le documentaire Mon Voyage en Italie (assez dur à trouver)
C'est passionnant, il analyse longuement des films comme Europe 51 et Voyage en Italie de Rossellinni, de Umberto D. et, bien sûr, du Voleur de Bicyclette de De Sica

Je sais qu'il admire beaucoup la Strada de Fellini (il en a fait la préface de la réédition), qui l'inspira Ragging Bull.

Je n'ai pu voir que la première partie de ce documentaire :( Du coup je n'ai pas pu l'entendre parler des films de Fellini et Antonioni... Si quelqu'un sait où on peut le trouver entièrement, ça serait top :)
Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11413
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par -Kaonashi- »

hugo75011 a écrit :Scorsese parle de son admiration pour les grand cinéastes italiens de la grande époque dans le documentaire Mon Voyage en Italie (assez dur à trouver)
C'est passionnant, il analyse longuement des films comme Europe 51 et Voyage en Italie de Rossellinni, de Umberto D. et, bien sûr, du Voleur de Bicyclette de De Sica

Je sais qu'il admire beaucoup la Strada de Fellini (il en a fait la préface de la réédition), qui l'inspira Ragging Bull.

Je n'ai pu voir que la première partie de ce documentaire :( Du coup je n'ai pas pu l'entendre parler des films de Fellini et Antonioni... Si quelqu'un sait où on peut le trouver entièrement, ça serait top :)
Ce documentaire existe en DVD.
Quand à parler d'analyses de film, disons plutôt de lectures admiratives. C'est très agréable à regarder, mais beaucoup moins intéressant que son équivalent sur le cinéma américain, et il vaut mieux ne pas savoir peur de se faire "spoiler" les films de A à Z...
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
ctiss
Electro
Messages : 829
Inscription : 10 mai 03, 15:02
Localisation : yvelines

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par ctiss »

"John Carpenter was the guy I idolized the most. I wanted to become the next John Carpenter" -

James Cameron, 2013, dans ce livre:
http://www.amazon.co.uk/Terminator-Vaul ... 1781311269

lu sur le facebook d 'Hdvision


Cameron en train de travailler sur un mate painting de new-york 1997
Image
mannhunter
Laspalès
Messages : 17363
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par mannhunter »

Pascal Laugier à propos de John Boorman, Franklin J Schaffner, Roman Polanski...:

http://www.courte-focale.fr/cinema/entr ... ives-2014/
Avatar de l’utilisateur
Truffaut Chocolat
Rene Higuita
Messages : 6087
Inscription : 28 juil. 05, 18:33
Localisation : Deutschland

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par Truffaut Chocolat »

J'aime bien son discours, c'est frais, passionné.
mannhunter
Laspalès
Messages : 17363
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par mannhunter »

"Master and commander" (Weir), "Amarcord" (Fellini), "Orange mécanique" (Kubrick), "Cruising" (Friedkin), "La nuit des morts vivants" (Romero), "Showgirls" (Verhoeven), "Les olvidados" (Bunuel), "Amer" (Cattet/Forzani), "Mother of tears" (Argento)...les enthousiasmes du réalisateur Nicolas Boukhrief:

ctiss
Electro
Messages : 829
Inscription : 10 mai 03, 15:02
Localisation : yvelines

Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...

Message par ctiss »

J'ai vu ça sur Twitter, je ne sais pas si c'est authentique.


Image
Répondre