Surtout qu'il était pas si bon que ça finalement, ce Mafia Salad.ctiss a écrit :J'ai vu ça sur Twitter, je ne sais pas si c'est authentique.
Quand les grands cinéastes s'admirent...
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54793
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
- Messages : 24130
- Inscription : 4 août 10, 13:53
- Last.fm
- Localisation : Paris
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
On peut penser que ça l'est. En tous cas, connaissant l'amitié et l'estime réciproque que se portaient Powell et Scorsese ça parait réaliste.ctiss a écrit :J'ai vu ça sur Twitter, je ne sais pas si c'est authentique.
C'est très intéressant. Je serais curieux de lire le reste l'échange (visiblement Powell répond à Scorsese, peut-être même à des questions directes.)
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
J'avoue, j'ai ri.Ratatouille a écrit :Surtout qu'il était pas si bon que ça finalement, ce Mafia Salad.
- nobody smith
- Directeur photo
- Messages : 5165
- Inscription : 13 déc. 07, 19:24
- Contact :
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
Alex de la Iglesia à propos de Robert Aldrich :
Aldrich est l'un des plus grands réalisateurs du cinéma américain. Il n'est jamais dans le top ten des cinéastes, mais tous ses films, sans exception, sont des chefs-d'oeuvre. Le seul point commun entre eux c'est qu'ils sont extraordinaires. Il en va de même avec Sidney Lumet. Quel est le secret de ses films ? Je n'en sais rien. Si je le savais, je serais Aldrich. Mais l'une des clés tient au fait que ses personnages sont tellement bien développés que le spectateur comprend leurs motivations et perçoit leur force irrésistible. Tu regardes L'empereur Du Nord et, aussitôt, tu réalises que tu es embarqué dans le train avec les personnages.
Tiré de La Passion De Tourner de Jesus Angulo et Antonio Santamarina
Aldrich est l'un des plus grands réalisateurs du cinéma américain. Il n'est jamais dans le top ten des cinéastes, mais tous ses films, sans exception, sont des chefs-d'oeuvre. Le seul point commun entre eux c'est qu'ils sont extraordinaires. Il en va de même avec Sidney Lumet. Quel est le secret de ses films ? Je n'en sais rien. Si je le savais, je serais Aldrich. Mais l'une des clés tient au fait que ses personnages sont tellement bien développés que le spectateur comprend leurs motivations et perçoit leur force irrésistible. Tu regardes L'empereur Du Nord et, aussitôt, tu réalises que tu es embarqué dans le train avec les personnages.
Tiré de La Passion De Tourner de Jesus Angulo et Antonio Santamarina
-
- Stagiaire
- Messages : 62
- Inscription : 20 mars 12, 10:29
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
Godard sur Van Gogh
- cinephage
- C'est du harfang
- Messages : 23911
- Inscription : 13 oct. 05, 17:50
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
Merci beaucoup c'est assez touchant venant d'un type comme Godard qui n'a pas le compliment facile.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17110
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
Jean Renoir écrivant à Truffaut, sur Spielberg: "L'auteur de Rencontres du troisième type est un poète."
Mother, I miss you
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
- Messages : 14973
- Inscription : 20 août 09, 16:50
- Localisation : Retraité de DvdClassik.
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
La classe.Watkinssien a écrit :Jean Renoir écrivant à Truffaut, sur Spielberg: "L'auteur de Rencontres du troisième type est un poète."
Je ne connaissais pas cette citation, alors j'ai fait ma petite recherche Google. Voici la lettre au complet (en anglais, vraisemblablement parce qu'elle est issue, en l'occurrence, d'un ouvrage anglo-saxon) :
Jean Renoir a écrit :7 March 1978
Beverly Hills
Dear François [Truffaut],
We have finally seen Close Encounters. It is a very good film, and I regret it was not made in France. This type of popular science would be most appropriate for the compatriots of Jules Verne and Méliès. Both men were Montgolfier‘s rightful heirs. You are excellent in it, because you’re not quite real. There is more than a grain of eccentricity in this adventure. The author is a poet. In the South of France one would say he is a bit fada. He brings to mind the exact meaning of this word in Provence: the village fada is the one possessed by the fairies.
These fairies who reside with you have agreed to let themselves be briefly borrowed by the author of the film in question.
Love from Dido and I.
Jean Renoir
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17110
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
Je trouve cela toujours enthousiasmant que de tels Maîtres expérimentés (et en fin de vie) arrivent à voir le talent de jeunes qui vont marquer également le cinéma.
Mother, I miss you
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
- Messages : 14973
- Inscription : 20 août 09, 16:50
- Localisation : Retraité de DvdClassik.
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
Oui d'ailleurs ce qui est marrant, c'est que Renoir n'appelle jamais Spielberg par son nom : il dit "l'auteur" [du film], ce qui est évocateur quand on sait qu'il s'adresse à Truffaut et qu'on connaît tout le combat sur ce statut en France (et accessoirement, combien ça semble évident dès cette époque pour des gens comme Renoir et Truffaut, lorsque la critique chiera de son côté pendant 20 ans sur Spielberg et ce combat de légitimité). Et puis ça rappelle dans le même temps qu'en 1978, Spielberg n'est pas encore tout à fait un nom mondialement connu. On est vraiment aux portes de l'Histoire, en fait, avec cette lettre. C'est une jolie trouvaille.Watkinssien a écrit :Je trouve cela toujours enthousiasmant que de tels Maîtres expérimentés (et en fin de vie) arrivent à voir le talent de jeunes qui vont marquer également le cinéma.
Un jour, tiens, je prendrai le temps de caser la préface que François Truffaut avait signée, peu avant sa mort, à la toute première publication sur l’œuvre de Spielberg, L'aventure Spielberg. Je ne résiste pas à l'envie de rapporter ce trait d'esprit qu'il avait fait sur un plateau télé, remettant les commentateurs à leur place comme à l'époque où il se battait pour Hitchcock, quand ils lui demandent si Rencontres du troisième type l'avait fait croire aux soucoupes volantes : "Non, je n’y crois toujours pas mais je crois au cinéma. Les ovnis sont un merveilleux prétexte pour faire un film, exactement comme les oiseaux pour Hitchcock."
-
- Electro
- Messages : 829
- Inscription : 10 mai 03, 15:02
- Localisation : yvelines
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17110
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
"J'adore Cuarón, j'adore... J'adore Gravity, j'adorais ses films mexicains et j'adore l'homme! Je trouve que c'est quelqu'un de merveilleusement chaleureux, prodigieusement sympathique." Bertrand Tavernier
Mother, I miss you
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16066
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Truffaut à Oury
François Truffaut à Gérard Oury : « J'ai beaucoup aimé Le Corniaud... »
Lettre du 4 octobre 1965
Lettre du 4 octobre 1965
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
- Messages : 24130
- Inscription : 4 août 10, 13:53
- Last.fm
- Localisation : Paris
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
Une bien belle lettre, et une réflexion très intéressante sur la critique et les très grands succès.
- cinephage
- C'est du harfang
- Messages : 23911
- Inscription : 13 oct. 05, 17:50
Re: Quand les grands cinéastes s'admirent...
52 réalisateurs parlent de ce qu'ils ont le plus aimé dans les salles en 2018...
https://www.indiewire.com/2018/12/direc ... 202030788/
https://www.indiewire.com/2018/12/direc ... 202030788/
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell