Oui, il y en avait, je suis tout à fait d'accord avec ça. Ceux que j'ai lu n'étaient que très rarement de ce type. Ca allait du papy qui disait à une gamine de 3 ans qu'elle avait des jolies fesses à une nana qui racontait les 3 fois où elle s'est faite violer. La plupart était plutôt dans le 2e style, mais je n'ai pas tenu de décompte pour faire ensuite la répartition (visiblement, j'aurais du).Flol a écrit :Ce n'est peut-être qu'une goutte d'eau parmi tous les témoignages, mais j'en ai lu quelques-uns ayant le fameux hashtag et qui ne parlaient que de mecs un peu lourds en soirées qui demandaient 3-4 fois son numéro à une nana.
Après, tout se mélange, on est d'accord là dessus. Je tends aussi à penser que ces témoignages là ne retirent rien aux témoignages parlant clairement d'agressions.
Libérer la parole, ce n'est pas que libérer l'indignation des hommes, c'est aussi permettre aux victimes elles-mêmes de pouvoir s'exprimer et se rendre compte explicitement qu'elles ne sont pas seules. D'autant qu'on leur a dit pendant des années qu'il ne fallait plus que ce soit un tabou (et maintenant qu'elles s'expriment, on crie à l'appel au lynchage, c'est top).Flol a écrit :Même si le phénomène semble prendre ici une certaine ampleur, je continue de douter de l'efficacité de ces indignations.
Vu nos contacts, ce sera facile.Billy Budd a écrit :Prouve moi que tu ne m'as pas harcelé.
Aussi, en France, la charge de la preuve étant à l'accusation, "Celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver." Donc je n'ai aucune défense à apporter, c'est à toi de prouver que je t'ai harcelé.