Predator (John McTiernan - 1987)
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Predator (John McTiernan - 1987)
Revu dernièrement histoire de faire une petite comparaison avec le tout récent Basic et ses scènes de jungle. Le film n'a rien perdu de sa puissance même si son côté film d'action bodybuildé eighties me chagrine un peu aujourd'hui. Le plan où Schwarzie et Carl Weathers tapent le bras de fer pue bien ses anées Reaganiennes par exemple, mais bon, c'est toute une époque (remember Over the Top ? ).
En évitant de montrer le predator plus que cela (la première demi-heure on ne le voit même pas), McTiernan suit les conseils de Wise ou Tourneur : on a plus peur de ce que l'on ne voit pas. Et même lorsqu'il se décide à le mettre à l'écran, son Predator joue sur l'invisible. Superbe idée qui montre d'ailleurs tout l'à propos de McT - il faut ainsi voir les bonus pour le croire : la première ébauche du Predator, heureusement été refusée par McTiernan, représentait un monstre orange fluo totalement risible
Le scénario, basique justement, est un pretexte pour McT, un pretexte à une mise en images somptueuse. La jungle devient un terrain de jeux rêvé pour ce roi du cadrage et de la profondeur de champ et si le film a réusi à me bluffer, c'est bien par cette faculté incroyable à transcender un nanar potentiel (cf Predator II) en petite perle de maitrise cinématographique.
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En évitant de montrer le predator plus que cela (la première demi-heure on ne le voit même pas), McTiernan suit les conseils de Wise ou Tourneur : on a plus peur de ce que l'on ne voit pas. Et même lorsqu'il se décide à le mettre à l'écran, son Predator joue sur l'invisible. Superbe idée qui montre d'ailleurs tout l'à propos de McT - il faut ainsi voir les bonus pour le croire : la première ébauche du Predator, heureusement été refusée par McTiernan, représentait un monstre orange fluo totalement risible
Le scénario, basique justement, est un pretexte pour McT, un pretexte à une mise en images somptueuse. La jungle devient un terrain de jeux rêvé pour ce roi du cadrage et de la profondeur de champ et si le film a réusi à me bluffer, c'est bien par cette faculté incroyable à transcender un nanar potentiel (cf Predator II) en petite perle de maitrise cinématographique.
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- Vuvuzelo
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Tout simplement un film grandiose pour moi. Un des meilleurs rôle de Swarzy, pour une fois il a peur... Le design du predator est démentiel, tous les acteurs sont à leur place, ce groupe commando de gros bodybuildé qui blaste à tout va un ennemi intouchable dans la jungle, du bonheur tout simplement...
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Re: Predator aujourd'hui
La couleur orange fluo je pense que c'était pour retravailler l'image en post-prod.Margo a écrit : En évitant de montrer le predator plus que cela (la première demi-heure on ne le voit même pas), McTiernan suit les conseils de Wise ou Tourneur : on a plus peur de ce que l'on ne voit pas. Et même lorsqu'il se décide à le mettre à l'écran, son Predator joue sur l'invisible. Superbe idée qui montre d'ailleurs tout l'à propos de McT - il faut ainsi voir les bonus pour le croire : la première ébauche du Predator, heureusement été refusée par McTiernan, représentait un monstre orange fluo totalement risible
Sinon, c'est un sacré bon film.
C'est ce que je croyais aussi, mais si tu regardes bien le making of du film sur le Z2 collector, Mc Tiernan explique bien qu'ils ont tourné des séquences avec l'alien orange tel quel et non pas pour de futurs incrustations FXs Il explique avoir envoyé les rushses au studio qui a du coup engagé le grand Stan Winston le lendemain matinTuck pendleton a écrit :Le predator orange n'est pas une première ébauche...C'est un déguisement qui permet de placer les sfx sur l'image.
Re: Predator aujourd'hui
Mais euhhhhh, ça n'a rien à voir avec Reagan. C'était nos Big Jim grandeur nature ! Mazette ! Quelle belle époque !Margo a écrit :Le plan où Schwarzie et Carl Weathers tapent le bras de fer pue bien ses anées Reaganiennes par exemple
Plus sérieusement, je me suis enquillé 3 McT cette semaine et c'est vrai que Predator a très bien vieilli. Le film commence comme beaucoup de films d'action de l'époque avec un taux de testostérone assez élevé et bascule petit à petit vers le survival sauvage dans une jungle magnifiquement mise en valeur.
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Margo a écrit :C'est ce que je croyais aussi, mais si tu regardes bien le making of du film sur le Z2 collector, Mc Tiernan explique bien qu'ils ont tourné des séquences avec l'alien orange tel quel et non pas pour de futurs incrustations FXs Il explique avoir envoyé les rushses au studio qui a du coup engagé le grand Stan Winston le lendemain matinTuck pendleton a écrit :Le predator orange n'est pas une première ébauche...C'est un déguisement qui permet de placer les sfx sur l'image.
Donc c'est du vrai-faux sabotage dans l'optique de faire engager Winston.
Re: Predator aujourd'hui
Quels sont les deux autres que tu as revus (par pure curiosité) ?Roy Neary a écrit :Plus sérieusement, je me suis enquillé 3 McT cette semaine et c'est vrai que Predator a très bien vieilli.
Octobre Rouge et Basic ?
Re: Predator aujourd'hui
Quelle perspicacité !Margo a écrit :Octobre Rouge et Basic ?
Voila ce que c'est qu'un administrateur de grande classe !
Re: Predator aujourd'hui
Tu me fais plaisirRoy Neary a écrit :Quelle perspicacité !Margo a écrit :Octobre Rouge et Basic ?
Voila ce que c'est qu'un administrateur de grande classe !
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PREDATOR est un film génial sur le point de vue de la mise en scène, mais scénaristiquement aussi (et même largement), cette idée comme le disait tomaz, d'un groupe de soldats balèzes capables de réduire en miettes un camp militaire et qui n'arrivent pas à stopper le predator, c'est tout simplement délirant! un grand film sur la dualité (je le compare à DUEL et LES DENTS DE LA MER de Spielberg car là aussi on a affaire à des fins démentielles, sur la lutte acharnée pour survivre).
Mes moments préférés:
Billy l'indien refusant de fuir, préférant mourir en brave... Le duel final Scharzie/Predator... Et le "Aiguise-moi ça"
C'est drôle car j'essaie en ce moment de télécharger la cool B.O. par Alan Silvestri. Déjà quelques titres...
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un des éléments les plus trippants du film, c'est le passage de l'homme-guerrier-technologique (qui arrive en hélico, blindé d'armes mécaniques et puissantes...) glissant inéxorablement vers l'homme primitif, qui construit des pièges avec ce qu'il ramasse... je m'exprime mal (bikoz fatigue !), mais je pense que tout le monde comprend ce que je veux dire
un film permet de donner l'apparence de la réalité à l'irréel (Jean Cocteau)
demented forever !
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