Brian De Palma

[Mosin-Nagant]

Yes but « Don’t take drugs »..

"Don't get high on your own supply"

[Flol]

L'occasion de rappeler que le thème principal du film se pose là.

Et que le thème secondaire se pose là aussi en terme de flippance :



Ce score est un chef-d'oeuvre (tout comme le film, dans mon top 3 depalmesque).

[Major Tom]

Ah... *soupir* Carrie était mon tout premier DVD (de bonne tenue et avec, déjà, d'excellents bonus signés Bouzereau).
Je connaissais déjà le film (merci les "Jeudis de l'angoisse"), mais la redécouverte dans ces conditions avait quadruplé le plaisir de découvrir Brian De Palma. C'était il y a vingt ans.

[Alexandre Angel]

Ce score est un chef-d'oeuvre (tout comme le film, dans mon top 3 depalmesque).

Oui, le film vieillit bien pour moi (ce qui vieillit bien, esthétiquement, dans son cinéma est cette cohabitation entre italianité des influences et glam rock new-yorkais, il y a comme un parfum). Et peu importe que Carrie se passe en Californie, l'ambiance est très new yorkaise (nonobstant le look surfer de William Katt, très bien en Prince Charmant).

Il y a quelque chose que j'adore là-dedans même s'il y a des scories.

[Major Tom]

C'est l'époque où De Palma avait mille idées à la minute (son sommet à ce niveau, Phantom of the Paradise, n'est pas loin). Le film est rempli de morceaux de bravoure mais déjà rien que la fameuse scène du bal, c'est extraordinaire. On passe d'un plan-séquence à un autre, puis on arrive à un plan-séquence mais cette fois en travelling circulaire interminable (où on se croirait au milieu d'un vinyle géant), et il faut voir comment De Palma a réussi à se réapproprier le matériau de base, comme par exemple

Spoiler (cliquez pour afficher)

la mort de Piper Laurie à la fin du film (dans le livre, la mère de Carrie meurt d'une crise cardiaque, donc une scène complètement ridicule à l'image -- et quand on voit ce que De Palma en a fait!)

, jusqu'à la séquence sanglante (et muette) sur la musique de Donnaggio, et tout cela avec un budget dérisoire. C'est d'ailleurs sûrement le manque de budget qui fait que Carrie ne "donne une leçon" qu'à l'ensemble de son lycée et non à toute la ville comme dans le bouquin (et c'est mieux, la symbolique est forcément plus intéressante)... Ça ne vieillit (presque) pas parce que c'est du pur cinéma, fait par un amoureux du cinéma.

[Alexandre Angel]

Ça ne vieillit (presque) pas parce que c'est du pur cinéma, fait par un amoureux du cinéma.

Oui, tout simplement
Par contre je ne dirais pas tout à fait que le budget est dérisoire : modeste, limité certes mais 1 800 000 de dollars en 76, c'est loin d'être ridicule. Enfin, il me semble..

[El Dadal]

Ah... *soupir* Carrie était mon tout premier DVD (de bonne tenue et avec, déjà, d'excellents bonus signés Bouzereau).
Je connaissais déjà le film (merci les "Jeudis de l'angoisse"), mais la redécouverte dans ces conditions avait quadruplé le plaisir de découvrir Brian De Palma. C'était il y a vingt ans.

Je me souviens avoir vendu ma collection de comics à l'époque pour me prendre des dvds, dont celui de l'édition spéciale de Carrie, ainsi que le livre d'entretiens avec Vachaud/Blumenfeld. Une des plus importantes décisions de ma vie de cinéphile.

. Et peu importe que Carrie se passe en Californie, l'ambiance est très new yorkaise (nonobstant le look surfer de William Katt, très bien en Prince Charmant).

Là par contre, je ne te suivrai pas. Dire de Phantom of the Paradise qu'il y a un parfum new yorkais, c'est logique, le film est sensé s'y passer. Par contre, chaque image de Carrie respire la Californie, au pire le grand ouest. Les pom pom girls, le stade, la petite ville, les mentalités... rien de NY là dedans à mes yeux

[Alexandre Angel]

Là par contre, je ne te suivrai pas. Dire de Phantom of the Paradise qu'il y a un parfum new yorkais, c'est logique, le film est sensé s'y passer. Par contre, chaque image de Carrie respire la Californie, au pire le grand ouest. Les pom pom girls, le stade, la petite ville, les mentalités... rien de NY là dedans à mes yeux

En fait ce que je veux dire, c'est que je ressens, au sens large de toute la filmo, un imaginaire new-yorkais, qui excède la réalité du décor. Et cet imaginaire est new-yorkais ET italo-américain.
Le décor de Carrie est californien mais De Palma y importe des trucs et des machins, des effluves de la côte Est (ne serais ce que le côté gothique). Mais c'est peut-être dans ma tête .

[Flol]

Marrant, parce que le film ne m'a jamais évoqué la Californie. Mais plutôt la région de Chicago, ou au pire le Connecticut.

[El Dadal]

Tu dis ça because Stephen King
Sinon, Chicago c'est Furie

[Major Tom]

Ça ne vieillit (presque) pas parce que c'est du pur cinéma, fait par un amoureux du cinéma.

Oui, tout simplement
Par contre je ne dirais pas tout à fait que le budget est dérisoire : modeste, limité certes mais 1 800 000 de dollars en 76, c'est loin d'être ridicule. Enfin, il me semble..

C'est moyen (à titre de comparaison, L'Exorciste a coûté 12 millions et Le Loup-garou de Londres 10 millions).
Disons que pour le résultat final, talent exceptionnel du cinéaste oblige, le film paraît avoir coûté bien plus.

Sinon pareil, je n'ai jamais pensé à la Californie (ou la région de New York, encore moins). D'ailleurs je n'ai jamais pensé à "situer" le film quelque part précisément, et c'est d'ailleurs très bien comme ça.

[Alexandre Angel]

L'Exorciste a coûté 12 millions

C'est vrai que pour un film d'horreur de 1973, c'est énorme.

[bruce randylan]

L'Exorciste a coûté 12 millions

C'est vrai que pour un film d'horreur de 1973, c'est énorme.

Le tournage en Iraq n'a pas du alléger le budget.

[tenia]

C'est l'époque où De Palma avait mille idées à la minute (son sommet à ce niveau, Phantom of the Paradise, n'est pas loin). Le film est rempli de morceaux de bravoure mais déjà rien que la fameuse scène du bal, c'est extraordinaire. On passe d'un plan-séquence à un autre, puis on arrive à un plan-séquence mais cette fois en travelling circulaire interminable (où on se croirait au milieu d'un vinyle géant), et il faut voir comment De Palma a réussi à se réapproprier le matériau de base

S'il y a UN truc que le documentaire De Palma fait bien, c'est laisser De Palma exprimer sa vision claire de l'action à l'écran et de ce que cela coûtera à créer et filmer. L'exemple de Carrie est typique : ce n'est pas là par hasard, et il a une conscience extrêmement aiguisée de ce qu'il filme, comment il le filme, et pourquoi il le filme et le monte comme ça.

[mannhunter]

William Katt, très bien en Prince Charmant

Revu assez récemment le premier "House" de Steve Miner et il est très bien aussi là dedans...beau duo avec George Wendt.