Heimat, une chronique d'Allemagne (Edgar Reitz - 1984)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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gnome
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Heimat, une chronique d'Allemagne (Edgar Reitz - 1984)

Message par gnome »

Je me réveille à peine de ces quinze heures en apesanteur, mettant difficilement de l’ordre dans le flot d’émotions qui m’ont assailli tout ce temps et à priori, le premier mot qui me vient à l’esprit est : CHEF D’ŒUVRE !
J’ai du mal à me dire que tout est fini, que je vais devoir dire adieu à ces personnages avec lesquels j’ai vécu et vibré…
J’ai la gorge serrée… Je viens incontestablement de vivre une expérience intense…

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1918, Paul Simon revient au pays (Heimat), dans son village natal du Hunsrück : Schabbach. Son retour provoque joie et amertume, tant sont nombreux les enfants du village qui ne sont pas revenus de la grande guerre. Entouré notamment par son frère poitrinaire passionné de photo, ses parents (le père, Mathias est forgeron) et sa sœur Pauline, il va participer au réveil après les épreuves de la guerre d’un village dont on va suivre la petite musique sur plusieurs décennies, jusqu’en 1982.

C’est à travers, les joies, les peines, les réussites et les amours de ce petit microcosme paysan que l’on va vivre les différentes « révolutions » qui font l’Allemagne actuelle. Depuis l’installation de l’électricité, l’apparition de la radio et de la télévision, des voitures et de toutes ces petites choses qui changent la vie subtilement en passant par les guerres et leurs conséquences humaines, la montée du nazisme…

Ainsi verra-t-on Paul s’éprendre d’Appollonia avant d’épouser Maria Wiegand dont il aura deux fils avant de disparaître pour les Etats-Unis, laissant derrière lui femme et enfants. On suivra le périple d’Edgar son frère, parti guérir à Berlin dont il reviendra marié à Lucie. Le mariage de sa sœur avec un bijoutier de la ville voisine… Les décès et les naissances…

Episode 1 : La nostalgie du voyage (123’)
Episode 2 : Le centre du monde (90’)
Episode 3 : Un Noël exceptionnel (58’)
Episode 4 : La grand-rue du Reich (52’)
Episode 5 : Aller et retour (56’)
Episode 6 : Le front au village (59’)
Episode 7 : L’amour des soldats (58’)
Episode 8 : L’Américain (106’)
Episode 9 : Le petit Hermann (146’)
Episode 10 : Les fières années (94’)
Episode 11 : La Fête des vivants et des morts (87’)


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Etalée sur plus de 15 heures, cette « chronique d’Allemagne » signée Edgar Reitz nous conte le quotidien d’un petit village allemand (reflet de la société allemande) durant le siècle, à travers l’observation de ce qui fait la vie : les relations humaines et leurs interaction en fonctions des modifications de l’environnement.

Non content de nous offrir une saga familiale prenante à milles lieues de ces sagas de l’été qui fleurissent sur nos petits écrans, Edgar Reitz nous offre à travers ces instantanés d’Histoire, une interprétation subtile des événements du siècle. Il pose un regard objectif et nuancé, mais sans compassion sur son peuple et ses dérives. Car c'est une des forces de ce scénario, arriver à faire passer intelligement des idées politiques et historiques sous le couvert de la chronique familiale.

Edgar Reitz nous offre là un film touchant et sincère, d’une sensibilité incroyable et cette réussite vient probablement énormément du côté fortement autobiographique de l’œuvre. L’identification (empathie) envers les personnages est quasi immédiate. Les rapports humains sont finement disséqués et il est difficile de ne pas « faire partie de la famille » tant les personnages nous semblent proches, filmés avec toute la tendresse qu’ils méritent.

Parce que cette réussite complète tient autant à un scénario merveilleux (fond) qu’à la force d’une mise en scène (forme) sans faille jouant sur différents niveaux :

- La couleur : Le passage du noir et blanc à la couleur pour souligner les moments importants de la vie des personnages. Moments qui ne sont parfois que de petits riens, une image furtive pour traduire une ambiance ou un état d’esprit. La photographie est d’ailleurs admirable que ce soit en noir et blanc ou en couleur, restituant dans les nuances, les subtilités des états d’âmes avec des plans fulgurants de beauté et de poésie…

- Le temps : Un travail sur le temps incroyable, la caméra s’attardant sur de petits détails à priori anodins ou sur les personnages, mettant à nu mieux que n’importe quel discourt ou dialogue des sentiments admirablement portés par les interprètes. Une narration étirée dans le temps et étirant le temps qui dès lors semble par moments comme « suspendu » ; comme pour mieux apprécier l’instant. Travail sur le temps que l’on retrouve dans le choix d’épisodes de longueurs différentes et dans les ellipses habilement aménagées dans le récit et réintroduites dans les présentations d’épisodes faites par Glasisch.

En étirant le temps ainsi, Reitz ne veut-il pas attirer l’attention sur son importance ! Car le temps passe et marque les personnages (parfois énormément d’un épisode à l’autre), mais il sait s’arrêter aussi pour regarder le bonheur en face (ou la douleur parfois). Et ce sont ces instants qu’il faut garder.

Je ne peux m’empêcher en voyant ce travail sur la forme de penser à Tarkovsky qui lui aussi a utilisé les couleurs et le noir et blanc (dans « Stalker » et « Solaris » surtout, mais aussi dans « Le miroir »). Le travail de Reitz se rapproche d’ailleurs ici de celui effectué sur « Solaris ». Comme chez Tarkovsky, le passage couleur / NB participe au procédé narratif, soulignant tantôt le passage d’une période à une autre, du présent vers le souvenir…
Tarkovsky aussi dans cette façon d’étirer le temps, de s’attarder à de petits détails (la flamme d’une bougie, une tasse, un paysage aussi…).

Mention spéciale au premier épisode, parce que c’est là que tout commence… ; à l’épisodes 5 et cette tendresse autour de la liaison de Maria avec Otto ; à l’épisode 9 et à l’épisode 11 avec ce formidable travail formel sur la mémoire et le souvenir à travers une série de flash-back et son merveilleux final fantastico-onirique.

Un très grand film.

Merci à Edgar Reitz.
Merci à Marita Breuer pour avoir campé une Maria si attachante.

6/6

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Gnome
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Kurokub
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Re: Heimat, une chronique d'Allemagne - Edgar Reitz - 1984

Message par Kurokub »

Très belle analyse de ce film. Je l'ai découvert et enregistré lors de sa diffusion hebdomadaire sur Télé 21 en 1986 (en 8 parties) et Tf1 l'avait diffusé peu de temps après en vf. Je me suis empressé d'acheter l'édition dvd (ca tombait en période de Noël en plus!) J'ai également vu Heimat 3 au cinéma (en 6 séances), et le 2 il ya peu également, en dvd (C'est bien le seul film que j'ai acheté en dvd sans l'avoir jamais vu mais j'avais toute confiance au génie de Reitz).
Tu m'intrigues quand tu expliques que le procédé du nb/couleur se retrouve dans Solaris. Je l'avais loué à la Médiathèque il y a qq. années mais je ne me souviens du tout que Tarkovsky en faisait usage. L'aurais-je oublié?
gnome a écrit :- La couleur : Le passage du noir et blanc à la couleur pour souligner les moments importants de la vie des personnages. Moments qui ne sont parfois que de petits riens, une image furtive pour traduire une ambiance ou un état d’esprit. La photographie est d’ailleurs admirable que ce soit en noir et blanc ou en couleur, restituant dans les nuances, les subtilités des états d’âmes avec des plans fulgurants de beauté et de poésie…


Pendant des années je m'étais interrogé sur la signification du noir et blanc/couleur, et cette explication (la plus évidente) était la seule que j'avais trouvée, sans pour autant me satisfaire et me convaincre pleinement. Maintenant, et à la lueur des 2 autres Heimat, j'avancerais une autre explication qui, pour moi en tous cas, me convainc plus. L'utilisation du noir et blanc ou de la couleur serait plutôt guidé par un choix purement esthétique, comme un peintre qui choisit tel ou tel ton. Par exemple la scène du pic-nique, au moment précis ou Eduard prend un cliché, la couleur apparaît, et c'est un véritable petit bijou pictural qui se présente à nos yeux. Si Reitz avait continué dans le n/b, la pose photographique n'aurait pas été aussi frappante. C'est la pure beauté de l'image qu'il veut souligné et non l'évènement en soi. C'est l'exemple le plus frappant mais il y en a des quantités d'autres. Il y a quantité de moments importants qui restent dans le n & b et d'autres, à l'inverse, peu significatifs, qui ont droit aux honneurs de la couleur. Un autre exemple- toujours dans le 1er chapitre- on voit se dérouler les saisons dans le Hunsrück. Ces images sans action sont également comme des tableaux. Pris en n/b ca n'aurait eu aucun sens. Quand katherina prépare des oeufs à ses petits-enfants, j'imagine mal cette scène en n/b: la couleur dorée des oeufs moulliés est vrai régal pour les yeux. Encore un choix esthétique et non en rapport avec ce qui se passe. Je ne dis pas que ton explication soit mauvaise, mais elle présente des lacunes; et d'autres part si le choix du n/b -couleur était uniquement guidé par l'évènement cela deviendrait fort systématique et prévisible. Or, il n'en n'est rien. Il suffit de regarder Heimat 2 pour voir comme le n/b domine alors que dans le 3 c'est la couleur qui domine et dans le 1 les 2 tons sont en équilibres. Mais je ne dis pas que je peux exliquer tous les choix de Reitz. On est dans le domaine de l'esthétique qui est très subjectif. Peut-on exliquer tous les choix de couleurs chez un peintre ? Pour Reitz, ces choix du n/b-coul. demeure en partie son jardin secret, et c'est tant mieux. 8)
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Commissaire Juve
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Message par Commissaire Juve »

Chef-d'oeuvre, chef-d'oeuvre... il faut y aller mollo avec le vocabulaire. A bien lire des tas de posts sur le forum, il n'y aurait que des chefs-d'oeuvre partout ! :wink:

Ceci étant dit, j'ai vu deux fois les Heimat (saison 1 et 2) et j'avoue en garder un bon souvenir. Surtout la "1ère saison".

Et puis, le camping avec Gudrun Landgrebe ! ahouuuuu ! :mrgreen:

J'avais moins aimé la période années 70... même si je me souviens de la charmante Noemie Steuer... Quant à la dernière saison, mouarf. (Vous remarquerez la puissance de mon analyse ; mais il faut de tout pour faire un monde).

Sinon, un DVD avec STF serait donc dispo ??? :shock: (rien sur Amazon.fr, ni chez la Fnac... c'est quoi cette jaquette rouge là-haut ?)

EDIT : j'ai trouvé ! édition belge... elle est dispo ? quelle qualité ?
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Message par gnome »

L'édition Belges est du même niveau il me semble que l'édition anglaise et sont disponibles là
:arrow: http://www.mediadis.com/dvd/search.asp? ... &x=46&y=17

Concernant l'utilisation de la couleur Kurokub, il est vrai que mon analyse ne marche absolument pas avec "Heimat 2". C'est une piste comme une autre. Il faudrait voir si Reitz en parle en interview.

Sinon, oui, il existe des scènes en noir et blanc dans "Solaris", mais sur le DVD RUSCICO, elles sont bleues!!!! L'effet est très beau aussi. Il y a eu une petite polémique concernant le rendu de ces scènes en DVD et Criterion qui rend les scènes en NetB dit avoir consulté des historiens du cinéma russe et même le chef opérateur de l'époque qui aurait affirmé que Tarkovsky n'aurait jamais voulu ces scènes en bleu.

Sergius nous en dira peut-être un mot s'il passe par ici.

Mais, il m'a semblé que ces passages monochromes (pour ne facher personne) dans "Solaris" répondaient à la même logique que dans "Heimat". C'est une façon de souligner un moment important, une émotion, un souvenir.

Mais je pense qu'il n'est pas faux de dire que Reitz utilise la couleur pour souligner des moments émotionellement chargés... Peut être, probablement n'est-ce pas la seule explication... :wink:

La scène où Katherina colore les oeufs est un moment émotionellement important pour elle et je pense que la couleur là n'est pas qu'un choix esthétique. Reitz veut souligner ce moment particulier. Et il y arrive puisque tu te souvient de la scène alors qu'elle n'est finalement narrativement que peu importante. Elle t'a touché.
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Marcus
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Message par Marcus »

Le 1 est un chef d'oeuvre. Pas vu le 3 (pas encore), mais le 2 m'a déçu, je me suis senti moins concerné par l'histoire. Peut être par ce que les événements relatés dans le 2 me sont moins familiers.
Les saisons 1 & 2 ont été dispo sur la RNAC pendant un temps, mais manifestement n'y sont plus.
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Message par gnome »

Pas encore vu le trois non plus. En ce qui concerne le deux, son rythme, le ton général moins nostalgique différent de "Heimat 1", le fait que le récit se disperse sur de nombreux personnages, chaque épisode étant centré plus sur un personnage contrairement au premier concentré plus ou moins toujours sur les même persos...

De premier abord, j'ai été disons dubitatif concernant le deux. Puis finalement, on fini par s'attacher aux personnages et on rentre dedans. Mais il est vraiment différent du premier. Plus nerveux, plus enthousiaste.

Il y a cependant quelques procédés un peu répétitifs (les frustrations entre Herman et Clarissa qui à force font un peu ... trop? :roll: )

Faudrait que je me mette à une petite analyse...
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Kurokub
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Message par Kurokub »

Vous me donnez envie de revoir "Solaris" :wink:
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Message par Sergius Karamzin »

1) Concernant le bleu/noir dans Solaris. Je dois revoir mes deux dvd, le Criterion et le Ruscico pour me faire un avis. Je n'ai jamais trouvé d'éléments pour me fonder un jugement précis. Ce sont surtout des passages monochromiques, et j'avais lu que les sépias et autre varaitions monochromiques étaient très mal rendues dans les laboratoires de développement russes, qu'ils ne maîtrisaient pas les techniques et rendaient des choses bizarres. Ils savaient surtout traiter la couleur et le noir.

2) Concernant l'utilisation de passage à la couleur chez Tarkovski, il s'agit parfois de marquer une rupture passé/présent, et dans ces cas-là c'est assez simple (Solaris) ou réalité/fantasme-rêve.

Mais pour le Miroir, c'est différent. Selon moi le film fonctionne sur un montage de souvenirs, et comme les photos dans un albums de famille, chaque souvenir a une texture, une apparence qui lui est prorpe. Il peut être noir et blanc, couleurs, sépia, saturé ou sous-exposé. La texture est aussi sonore, avec ou sans paroles, avec ou sans un fond sonore... Mais il y a même le rythme qui peut changer, se montrer à vitesse normale ou au ralenti, etc. Chaque souvenir a son identité propre, donc son traitement visuel et sonore propre, comme dans notre mémoire. Il est donc ici question de nos sens et de notre perception.

D'autre part, en regardant bien, il y a souvent des logiques internes dans le choix de la couleur ou du noir et blanc. Les passages d'actualités sont en noir et blanc car ils ont été vus ainsi à la TV. Les passages d'incendie, de présence du feu (flamme dans la main) sont en couleur, parce que se souvenir du feu, c'est se souvenir des couleurs qu'il provoque. Un passage qui nous a été relaté n'a pas de couleurs, il est neutralisé. Comme le passage à l'imprimerie de la mère du héros. Il n'a pas vécu cet événement, ne peut donc pas y associer de couleurs. Les choix coloriméétriques ne sont donc pas vraiment innocents.
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Message par Kurokub »

Y a t-il d'autres réalisateurs ayant fait usage de la couleur et du monochrome dans un même film ?
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en DVD

Message par gnome »

Pour ceux que ça intéresse...
Une version française du coffret Heimat 2 sera disponible en France à partir de fin juin 2006.

Pour information, les versions françaises de Heimat 1 et Heimat 3 sortiront en France respectivement fin mars 2006 et fin septembre 2006.
:wink:
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Re: en DVD

Message par Marcus »

gnome a écrit :Pour ceux que ça intéresse...
Une version française du coffret Heimat 2 sera disponible en France à partir de fin juin 2006.

Pour information, les versions françaises de Heimat 1 et Heimat 3 sortiront en France respectivement fin mars 2006 et fin septembre 2006.
:wink:
Information erronée.
Le coffret Heimat 1 est dispo depuis quasi 1 an, le 2 depuis 6 mois et le 3 vient de sortir, vu à la RNAC des Italiens la semaine passée. Il est d'ailleurs vendu dans un coffret permettant de loger les coffrets 1 & 2.

Ces coffrets sont de provenance belge, mais j'ai du mal à croire qu'un éditeur va les recopier à l'identique pour en faire des coffrets de provenance française...
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Re: en DVD

Message par Jeremy Fox »

marcusbabel a écrit :
information erronée

Ces coffrets sont de provenance belge, mais j'ai du mal à croire qu'un éditeur va les recopier à l'identique pour en faire des coffrets de provenance française...
Information pourtant exacte : TF1 les sort tous, la partie 1 étant prévue le 23 mars
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Marcus
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Re: en DVD

Message par Marcus »

Jeremy Fox a écrit :
marcusbabel a écrit :
Ces coffrets sont de provenance belge, mais j'ai du mal à croire qu'un éditeur va les recopier à l'identique pour en faire des coffrets de provenance française...
Information pourtant exacte : TF1 les sort tous, la partie 1 étant prévue le 23 mars
TF1 va donc (je suppose) dépenser plusieurs milliers d'euros pour sortir des coffrets qui existent déjà, en français, et sont dispos notamment dans les RNAC.
Bel effort.
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Message par gnome »

Les coffrets existent en effet depuis 2004 pour le 1 et 2005 pour les autres chez nous en Belgique. (J'en ai posté une image au début du topic - 1er coffret).

C'est lumières.be (l'éditeur belge) qui m'a envoyé ce mail hier concernant les sorties en France...
C'est donc fiable
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Message par Jeremy Fox »

La saison 2 sort fin juin chez TF1, la saison 3 fin septembre. Les visuels des coffrets seront les mêmes qu'en Belgique
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