Spartan (David Mamet - 2004)
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Doug Quaid a écrit :Et dans Coeur de tonnerre.Ratatouille a écrit :Arrêtez avec le cassage de Val Kilmer. Il était excellent dans Willow et The Doors.
Outre ceux cités, il était également très bien dans : Kill Me Again (id., John Dahl); Tombstone(id., George Pan Cosmatos) - L'ombre et la proie (The Ghost and the Darkness, Stephen Hopkins)
Comédien qui s'est brûlé les ailes en incarnant-le "Saint"
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Et surtout en se construisant une réputation de caractériel d'une non-fiabilité à toute épreuve, mais ceci est une autre histoire.bogart a écrit :Comédien qui s'est brûlé les ailes en incarnant-le "Saint"
Sinon, assez d'accord avec tout ce qui a été dit jusqu'à présent sur Spartan : le retour à une plus grande simplicité sied bien à Mamet, qui livre-là un thriller d'une grande efficacité, en partie grace à sa sobriété. J'apprécie tout particulièrement l'aspect parcellaire du point de vue, cette sensation de ne voir qu'une partie de la mission, sans forcément en saisir tous les objectifs - à ce sujet, il vaut d'ailleurs mieux en savoir le moins possible.
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5,5/10
Un film tout plein de rebondissements dedans, en veux-tu en voilà! Sans doute un poil trop. Une sorte de confusion règne dans le scénario au départ.
Pas très convaincu par Val Kilmer, trop monolithique, une porte de prison a plus d'expression et de charisme. Le problème ne tient pas seulement à Kilmer mais à tous les comédiens exceptées peut-être Kristin Bell et Linda Kimbrough. A l'humain a été réservée la part congrue. Une sorte de froideur irréelle flotte continuellement, donnant au récit une note artificielle déplaisante et ne permettant pas l'investissement complet du spectateur.
En gros, ce film m'a fait figure de spectacles de marionnettes.
La réalisation tient à bout de bras le poids du film et en quelque sorte le spectateur. A défaut de personnages dépersonnalisés, c'est le cadre qui a retenu mon attention.
Un film tout plein de rebondissements dedans, en veux-tu en voilà! Sans doute un poil trop. Une sorte de confusion règne dans le scénario au départ.
Pas très convaincu par Val Kilmer, trop monolithique, une porte de prison a plus d'expression et de charisme. Le problème ne tient pas seulement à Kilmer mais à tous les comédiens exceptées peut-être Kristin Bell et Linda Kimbrough. A l'humain a été réservée la part congrue. Une sorte de froideur irréelle flotte continuellement, donnant au récit une note artificielle déplaisante et ne permettant pas l'investissement complet du spectateur.
En gros, ce film m'a fait figure de spectacles de marionnettes.
La réalisation tient à bout de bras le poids du film et en quelque sorte le spectateur. A défaut de personnages dépersonnalisés, c'est le cadre qui a retenu mon attention.
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Re: Spartan de David Mamet
Découvert cette semaine sur France 4.
Mamet abandonne ses intrigues machiavéliques qui ont fait sa réputation pour nous offrir un vrai polar classique mais redoutablement efficace avec Val Kilmer pas loin dans son meilleur rôle. Le tout est en plus réalisé très sobrement, sans esbroufe avec la bonne idée du film, la kidnappée (jouée par Kristen Bell à ses débuts), on pense bien sûr à la fille du Président, mais elle n'est jamais nommée officiellement. Un très bon polar, qui me sidère qu'il soit inédit en salles tant il mérite d'être découvert.
Mamet abandonne ses intrigues machiavéliques qui ont fait sa réputation pour nous offrir un vrai polar classique mais redoutablement efficace avec Val Kilmer pas loin dans son meilleur rôle. Le tout est en plus réalisé très sobrement, sans esbroufe avec la bonne idée du film, la kidnappée (jouée par Kristen Bell à ses débuts), on pense bien sûr à la fille du Président, mais elle n'est jamais nommée officiellement. Un très bon polar, qui me sidère qu'il soit inédit en salles tant il mérite d'être découvert.
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Re: Spartan (David Mamet)
Il est des bides qui ne pardonnent pas, ce qui explique la non sortie en salles... A noter que Red Belt (les arts martiaux vus par Mamet! ), autre échec au box office avec Chiwetel Ejiofor et Tim Allen (!) vient également de sortir en dtv chez nous.
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Re: Spartan (David Mamet)
Enfin vu via France 4. Impression globale satisfaisante mais tout de même mitigée.
Effectivement, il vaut mieux en savoir le moins possible quand on décide de voir SPARTAN. C'était mon cas et, bien qu'ayant eu un peu de mal à tout comprendre, au début du film, j'avoue en même temps avoir assez apprécié cette écriture parcellaire (le mot est juste) qui place le spectateur dans une certaine confusion en ne lui donnant pas toutes les clés au départ. C'est un risque à prendre et c'est d'autant plus normal, après coup, que ce soit un film de scénariste.
Dans l'ensemble le film se laisse suivre sans ennui, Mamet continuant cependant à traiter le genre avec sa propre originalité. Il utilise notamment une écriture décalée qui choisit de ne pas tout nous montrer, ellipsant certaines scènes voire même certains dialogues. Mamet joue sur plusieurs tableaux, il s'éloigne le plus souvent des codes du film d'action pour proposer des scènes très dialoguées (base littéraire), choisissant un style narratif assez épuré et presque contemplatif (il voudrait probablement faire dans l'atmosphérique comme Michael Mann mais n'en a ni le talent ni le budget). De temps en temps, ponctuellement, il change son fusil d'épaule en proposant des scènes d'action et/ou des idées très efficaces. L'ensemble, bien que surprenant, se révèle assez équilibré mais on sent en même temps que le cinéaste ne sait pas forcément où il va.
Dommage que Mamet s'éloigne quelquefois d'une sobriété réjouissante en ajoutant des détails faciles qui plombent un peu l'originalité de l'entreprise (cf la rencontre avec la femme des services secrets qui lui montre la boite et les photomatons).
Pas un grand film, mais sympathique et agréable malgré tout (le vf n'a rien arrangé, j'avoue...) et qui aurait largement mérité une sortie en salle (contrairement à d'autres Mamet récents, par exemple).
Effectivement, il vaut mieux en savoir le moins possible quand on décide de voir SPARTAN. C'était mon cas et, bien qu'ayant eu un peu de mal à tout comprendre, au début du film, j'avoue en même temps avoir assez apprécié cette écriture parcellaire (le mot est juste) qui place le spectateur dans une certaine confusion en ne lui donnant pas toutes les clés au départ. C'est un risque à prendre et c'est d'autant plus normal, après coup, que ce soit un film de scénariste.
Dans l'ensemble le film se laisse suivre sans ennui, Mamet continuant cependant à traiter le genre avec sa propre originalité. Il utilise notamment une écriture décalée qui choisit de ne pas tout nous montrer, ellipsant certaines scènes voire même certains dialogues. Mamet joue sur plusieurs tableaux, il s'éloigne le plus souvent des codes du film d'action pour proposer des scènes très dialoguées (base littéraire), choisissant un style narratif assez épuré et presque contemplatif (il voudrait probablement faire dans l'atmosphérique comme Michael Mann mais n'en a ni le talent ni le budget). De temps en temps, ponctuellement, il change son fusil d'épaule en proposant des scènes d'action et/ou des idées très efficaces. L'ensemble, bien que surprenant, se révèle assez équilibré mais on sent en même temps que le cinéaste ne sait pas forcément où il va.
Dommage que Mamet s'éloigne quelquefois d'une sobriété réjouissante en ajoutant des détails faciles qui plombent un peu l'originalité de l'entreprise (cf la rencontre avec la femme des services secrets qui lui montre la boite et les photomatons).
Pas un grand film, mais sympathique et agréable malgré tout (le vf n'a rien arrangé, j'avoue...) et qui aurait largement mérité une sortie en salle (contrairement à d'autres Mamet récents, par exemple).
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
- nobody smith
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Re: Spartan (David Mamet, 2003)
Très bonne surprise dans l’ensemble. Je n’en attendais pas grand chose et ça a plutôt fonctionner sur moi. L’absence de sortie en salle est assez évidente lorsqu’on voit comment Mamet (dont c’est la première réalisation que je vois) mène sa barque. À la base, le script semble être destiné à donner lieu à un quelconque gros blockbuster survitaminé. Sauf que plutôt que de rechercher l’immersion ou l’excitation du spectateur, Mamet préfère le mettre à distance. Ce stratagème plutôt bien pensé (l’idée d’avoir bani des dialogues le terme président) permet de s’imprègner des rouages de l’histoire et des mécanismes mises en oeuvre par le gouvernement. Mamet est loin d’être un grand cinéaste (la mise en scène frise en certains moments l’amateurisme) mais ce côté atypique offert à l’histoire a son charme. Dommage que la dernière partie s’écarte quelque peu de cette voie et s’engage sur des chemins plus conventionnels.