Vincent Gallo
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Vincent Gallo
Je vous avais fait part d'une indiscrétion (source très proche de Gallo) comme quoi tout l'article où il s'excusait était une fumisterie inventée par le journaliste. Cela se confirme et Gallo rentre dans le lard de Roger Ebert, sans doute à mes yeux l'un des pires critiques US (je sais qu'il a des défenseurs ici, mais bon achetez son livre avec 30 ans de critiques, vous comprendrez).
Lisez la suite de l'affaire dispo sur les news d'imdb.com :
Sharp-tongued Vincent Gallo has launched a scathing attack on "fat pig" movie critic Roger Ebert - after the reviewer claimed the indie filmmaker apologized for making his widely slammed flick The Brown Bunny. The movie caused uproar at last month's Cannes Film Festival with its graphic oral sex scene between Gallo and actress Chloe Sevigny. But fuming Gallo vehemently denies he has apologized for making the film. He says, "I never apologized for anything in my life. I like the movie. I had 100 per cent creative and financial control of it and if I didn't like it, I would have changed it. The only thing I'm sorry about is putting a curse on Roger Ebert's colon. If a fat pig like Roger Ebert doesn't like my movie, then I'm sorry for him." Ebert wrote in American newspaper Chicago Sun-Times that Gallo had expressed regret for making Brown Bunny to a reporter from US movie magazine Screen International.
Lisez la suite de l'affaire dispo sur les news d'imdb.com :
Sharp-tongued Vincent Gallo has launched a scathing attack on "fat pig" movie critic Roger Ebert - after the reviewer claimed the indie filmmaker apologized for making his widely slammed flick The Brown Bunny. The movie caused uproar at last month's Cannes Film Festival with its graphic oral sex scene between Gallo and actress Chloe Sevigny. But fuming Gallo vehemently denies he has apologized for making the film. He says, "I never apologized for anything in my life. I like the movie. I had 100 per cent creative and financial control of it and if I didn't like it, I would have changed it. The only thing I'm sorry about is putting a curse on Roger Ebert's colon. If a fat pig like Roger Ebert doesn't like my movie, then I'm sorry for him." Ebert wrote in American newspaper Chicago Sun-Times that Gallo had expressed regret for making Brown Bunny to a reporter from US movie magazine Screen International.
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- Mister Ironbutt 2005
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Hallucinant, ce gars a son propre festival:
http://www.ebertfest.com/
J'adore les "art poster" Roger Ebert à vendre en produits dérivés!
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J'adore les "art poster" Roger Ebert à vendre en produits dérivés!
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Je précise que ce type aime 90% de ce qui sort sur les écrans. Sa moyenne de notation est 3 étoiles, sur 5 je pense.
Mais dans le passé, avant qu'il devienne aussi renommé, il descendait plus souvent, et notamment d'excellents films, avec des critiques digne de la maternelle, et surtout d'un réactionnaire confondant. Choqué à ma moindre apparition d'un bout de sein, dès qu'on met en cause la religion chrétienne, etc. Le conservateur US dans toute sa splendeur, aujourdh'ui icône de la critique.
Mais dans le passé, avant qu'il devienne aussi renommé, il descendait plus souvent, et notamment d'excellents films, avec des critiques digne de la maternelle, et surtout d'un réactionnaire confondant. Choqué à ma moindre apparition d'un bout de sein, dès qu'on met en cause la religion chrétienne, etc. Le conservateur US dans toute sa splendeur, aujourdh'ui icône de la critique.
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Mac Lean a écrit :Hallucinant, ce gars a son propre festival:
http://www.ebertfest.com/
J'adore les "art poster" Roger Ebert à vendre en produits dérivés!
Faut absolument voir le bonus caché dans le DVD de "Blue Velvet".Sergius Karamzin a écrit :Je précise que ce type aime 90% de ce qui sort sur les écrans. Sa moyenne de notation est 3 étoiles, sur 5 je pense.
Mais dans le passé, avant qu'il devienne aussi renommé, il descendait plus souvent, et notamment d'excellents films, avec des critiques digne de la maternelle, et surtout d'un réactionnaire confondant. Choqué à ma moindre apparition d'un bout de sein, dès qu'on met en cause la religion chrétienne, etc. Le conservateur US dans toute sa splendeur, aujourdh'ui icône de la critique.
Pathétique, ce gars....
- Billy Budd
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Puisqu'on en reparle et que j'ai évoqué le court papier de Nicklaus sur le sujet, je le mets pour ceux qui ne l'auraient pas lu, je le trouve vraiment tordant :
VINCENT GALLO - Réalisateur, acteur (et beaucoup plus) de The Brown Bunny
HOMME TIGE > Ca devait arriver. Après avoir mis en scène son exhibitionnisme, de pubs pour les slips Calvin Klein en un premier film, Buffalo 66 - délire de narcissisme fiévreux -, d'album à la première personne en compilation d'autoprotraits flatteurs, Vincent Gallo est allé jusqu'au bout. Avec une honnêteté et une cohérence exemplaires, il brauqe en permanence la caméra de browb Bunny sur son corps, jusqu'à une fellation finale en gros plan qui a stupéfait la croisette. Muets pendant LA scène, les festivaliers se perdaient ensuite en conjonctures : Gallo TTBM (très très bien monté) ou Gallo TTBD (très très bien doublé) voire TTPR (très très prothèse réaliste) ? Dans tous les cas, le problème est le même. Gallo est tellement amoureux de son corps que sa bite ne peut être que majestueuse, que ce soit la vraie ou une doublure castée au comble du narcissisme sur une seule exigence : qu'elle soit proportionnelle à l'ego de Vincent. Le fait est : c'est énorme
VINCENT GALLO - Réalisateur, acteur (et beaucoup plus) de The Brown Bunny
HOMME TIGE > Ca devait arriver. Après avoir mis en scène son exhibitionnisme, de pubs pour les slips Calvin Klein en un premier film, Buffalo 66 - délire de narcissisme fiévreux -, d'album à la première personne en compilation d'autoprotraits flatteurs, Vincent Gallo est allé jusqu'au bout. Avec une honnêteté et une cohérence exemplaires, il brauqe en permanence la caméra de browb Bunny sur son corps, jusqu'à une fellation finale en gros plan qui a stupéfait la croisette. Muets pendant LA scène, les festivaliers se perdaient ensuite en conjonctures : Gallo TTBM (très très bien monté) ou Gallo TTBD (très très bien doublé) voire TTPR (très très prothèse réaliste) ? Dans tous les cas, le problème est le même. Gallo est tellement amoureux de son corps que sa bite ne peut être que majestueuse, que ce soit la vraie ou une doublure castée au comble du narcissisme sur une seule exigence : qu'elle soit proportionnelle à l'ego de Vincent. Le fait est : c'est énorme
Everybody's clever nowadays
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- David O. Selznick
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- Localisation : Une poche pour la chocolatine ?
Ca c'est de la critiqueNikita a écrit :Puisqu'on en reparle et que j'ai évoqué le court papier de Nicklaus sur le sujet, je le mets pour ceux qui ne l'auraient pas lu, je le trouve vraiment tordant :
VINCENT GALLO - Réalisateur, acteur (et beaucoup plus) de The Brown Bunny
HOMME TIGE > Ca devait arriver. Après avoir mis en scène son exhibitionnisme, de pubs pour les slips Calvin Klein en un premier film, Buffalo 66 - délire de narcissisme fiévreux -, d'album à la première personne en compilation d'autoprotraits flatteurs, Vincent Gallo est allé jusqu'au bout. Avec une honnêteté et une cohérence exemplaires, il brauqe en permanence la caméra de browb Bunny sur son corps, jusqu'à une fellation finale en gros plan qui a stupéfait la croisette. Muets pendant LA scène, les festivaliers se perdaient ensuite en conjonctures : Gallo TTBM (très très bien monté) ou Gallo TTBD (très très bien doublé) voire TTPR (très très prothèse réaliste) ? Dans tous les cas, le problème est le même. Gallo est tellement amoureux de son corps que sa bite ne peut être que majestueuse, que ce soit la vraie ou une doublure castée au comble du narcissisme sur une seule exigence : qu'elle soit proportionnelle à l'ego de Vincent. Le fait est : c'est énorme
Il écrit pour qui ce type ???
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- Mister Ironbutt 2005
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Pour gouter à Mr Ebert, voici sa critique de "Snake Eyes":
http://www.suntimes.com/ebert/ebert_rev ... 80704.html
http://www.suntimes.com/ebert/ebert_rev ... 80704.html
- Billy Budd
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ce n'est pas sa critique du film mais une bafouille sur Gallo - je suis d'ailleurs sûr qu'il a aimé le filmGeorge Kaplan a écrit :Ca c'est de la critiqueNikita a écrit :Puisqu'on en reparle et que j'ai évoqué le court papier de Nicklaus sur le sujet, je le mets pour ceux qui ne l'auraient pas lu, je le trouve vraiment tordant :
VINCENT GALLO - Réalisateur, acteur (et beaucoup plus) de The Brown Bunny
HOMME TIGE > Ca devait arriver. Après avoir mis en scène son exhibitionnisme, de pubs pour les slips Calvin Klein en un premier film, Buffalo 66 - délire de narcissisme fiévreux -, d'album à la première personne en compilation d'autoprotraits flatteurs, Vincent Gallo est allé jusqu'au bout. Avec une honnêteté et une cohérence exemplaires, il brauqe en permanence la caméra de browb Bunny sur son corps, jusqu'à une fellation finale en gros plan qui a stupéfait la croisette. Muets pendant LA scène, les festivaliers se perdaient ensuite en conjonctures : Gallo TTBM (très très bien monté) ou Gallo TTBD (très très bien doublé) voire TTPR (très très prothèse réaliste) ? Dans tous les cas, le problème est le même. Gallo est tellement amoureux de son corps que sa bite ne peut être que majestueuse, que ce soit la vraie ou une doublure castée au comble du narcissisme sur une seule exigence : qu'elle soit proportionnelle à l'ego de Vincent. Le fait est : c'est énorme
Il écrit pour qui ce type ???
Je trouve ce texte vraiment tordant pour ma part
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Ebert n'a aucun humour, voir sa critique de "Erik le viking" :
The basic comic technique in "Erik the Viking" is the use of the deliberate anacronism. There is a scene, for example, in which Vikings attack and pillage a village, and Erik the Viking (Tim Robbins) finds himself required to assault one of the townswomen. But his tastes do not run toward rape, and so they engage in a discussion on the economic realities of pillaging, and then he asks her to shout "Rape!" as a courtesy so the other Vikings will think he has done his part.
If you can master the comic logic of that scene, you have exhausted 90 percent of the comic invention in this movie, which is based on Vikings speaking as if they were 20th century satirists of themselves.
Ebert se prend pour le centre du monde, et en préjugeant de la qualité de certains films il s'autocongratule, voir sa critique de "Orgazmo" :
``Orgazmo'' was made before Trey Parker and Matt Stone became famous for the ``South Park'' cable cartoon program. (There is an even earlier film, ``Cannibal: The Musical,'' which is unseen by me and has an excellent chance of remaining so.)
Entre autres...
The basic comic technique in "Erik the Viking" is the use of the deliberate anacronism. There is a scene, for example, in which Vikings attack and pillage a village, and Erik the Viking (Tim Robbins) finds himself required to assault one of the townswomen. But his tastes do not run toward rape, and so they engage in a discussion on the economic realities of pillaging, and then he asks her to shout "Rape!" as a courtesy so the other Vikings will think he has done his part.
If you can master the comic logic of that scene, you have exhausted 90 percent of the comic invention in this movie, which is based on Vikings speaking as if they were 20th century satirists of themselves.
Ebert se prend pour le centre du monde, et en préjugeant de la qualité de certains films il s'autocongratule, voir sa critique de "Orgazmo" :
``Orgazmo'' was made before Trey Parker and Matt Stone became famous for the ``South Park'' cable cartoon program. (There is an even earlier film, ``Cannibal: The Musical,'' which is unseen by me and has an excellent chance of remaining so.)
Entre autres...
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- Mister Ironbutt 2005
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- Mogul
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