Joe Dante
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Re: Joe Dante
C'est curieux, j'ai toujours été fan de Piranhas, et pas de Hurlement. M'énerve ça, il devrait pas y avoir de raison
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Joe Dante
AtCloseRange a écrit :Faut dire, c'est le nouveau Lorant Deutsch.mannhunter a écrit :Le film, non encore tourné, a déjà été vendu dans plusieurs pays depuis l'AFM.
Le film a déjà été acheté par les allemands, apparemment...
Jack Carter a écrit :On a definitivement perdu Joe Dante.
Vous êtes durs, apparemment "Burying the ex" c'est pas si mal (Mad Movies et Télérama ont aimé en tout cas)Rockatansky a écrit :Fabrice "Aux yeux des vivants" Lambot, Laurent "Humains" Deutsch et Joe "Burying the Ex" Dante, j'ai hate
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Re: Joe Dante
C'est une catastrophe, ce film. J'en parlais ici en bas de page :mannhunter a écrit :Vous êtes durs, apparemment "Burying the ex" c'est pas si mal (Mad Movies et Télérama ont aimé en tout cas)
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... &start=885
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Re: Joe Dante
On en viendrait presque à espérer qu'il termine sa carrière en faisant des épisodes d'Hawaii 5-0.
Au moins, sa carrière cinéma ne pourrait plus en souffrir.
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Meilleur topic de l'univers
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Re: Joe Dante
Yep, pour ce que j'en ai vu, c'est vraiment calamiteux.Ratatouille a écrit :C'est une catastrophe, ce film. J'en parlais ici en bas de page :mannhunter a écrit :Vous êtes durs, apparemment "Burying the ex" c'est pas si mal (Mad Movies et Télérama ont aimé en tout cas)
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"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Joe Dante
Top Joe Dante:
1- Gremlins2 (ou alors le premier, le plus fou des deux en tout cas)
2- Gremlins
3- L'aventure Interieure (excellente comédie)
4- Panic sur Florida beach
5- Small Soldiers (c'est bien, hélas contrairement à Gremlins 2 ça manque de folie ici)
Viennent ensuite Piranhas et Explorers (le seul raté de sa filmo pour moi).1- Gremlins2 (ou alors le premier, le plus fou des deux en tout cas)
2- Gremlins
3- L'aventure Interieure (excellente comédie)
4- Panic sur Florida beach
5- Small Soldiers (c'est bien, hélas contrairement à Gremlins 2 ça manque de folie ici)
Je ne tient pas compte de Burying the Ex dont l'auteur a usurpé l'identité de Joe Dante afin d'attirer les projecteurs de Dvdclassik sur lui. On ne me la fait pas à moi. Non, le réalisateur fétiche de mon enfance ne peut pas avoir pondu ce truc totalement idiot et sans intérêt...
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Re: Joe Dante
Le prochain Dante (avant ou après la production Metaluna?) sera un biopic sur Roger Corman produit par Elijah Wood:
http://www.vanityfair.com/hollywood/201 ... n-industry
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Re: Joe Dante
Tres bonne nouvelle. Joe Dante vas faire son Ed Wood.
Le dernier film que j ai découvert de lui c est The hole (DVD acheté 1€ d occasion chez Bookin) : beaucoup aimé le ton général et le suspense . Un bon plan de frayeur intense
Le dernier film que j ai découvert de lui c est The hole (DVD acheté 1€ d occasion chez Bookin) : beaucoup aimé le ton général et le suspense . Un bon plan de frayeur intense
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Re: Joe Dante
Je l'ai encore revu récemment et je crois bien qu'il serait dans mon top 5 Joe Dante aujourd'hui.The Eye Of Doom a écrit :Tres bonne nouvelle. Joe Dante vas faire son Ed Wood.
Le dernier film que j ai découvert de lui c est The hole (DVD acheté 1€ d occasion chez Bookin) : beaucoup aimé le ton général et le suspense . Un bon plan de frayeur intense
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Re: Joe Dante
Good. Et puis si ça peut permettre de faire oublier le honteux Burying the Ex...mannhunter a écrit :Le prochain Dante (avant ou après la production Metaluna?) sera un biopic sur Roger Corman produit par Elijah Wood:
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Même Anton Yelchin ne l'a pas supporté.
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Re: Joe Dante
Master class de Joe Dante le 4 mars 2017 à la Cinémathèque, qui a choppé des places ?
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Re: Joe Dante
La rétro Dante vient de commencer...l'occasion pour Rockatansky et AtCloseRange de redonner une chance à "Burying the ex" sur grand écran!
http://www.cinematheque.fr/cycle/joe-dante-376.html
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Re: Joe Dante
euh...
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Re: Joe Dante
Pas mal de truc à évoquer avec cette rétro
Le premier est bien évidement le fameux The movie orgy dans sa version "écourtée" d'environ 4h30.
Et bien, pour voir que la séance a commencé vers 1h00 du mat (et que j'avais déjà vu 6 films avant ), c'est passé sans assouplissement, ni lassitude et même avec un intérêt assez vif pratiquement du début à la fin. Il y a un côté pochette surprise qui joue beaucoup dans l'attention "Mais que nous réserve la séquence suivante ?"
Ca peut-être un extrait, un générique, un passage d'un émission télé, une chanson, une publicité, des journaux télé, des films institutionnels.
Mine de rien, il y a une certaine cohérence dans l'enchaînement des extraits. En gros, on pourrait dire que c'est une sorte d'Intolerance avec un certain nombres de films "fil rouge" qui s'alternent, entrecroisés d'autres truc plus ou moins longs, avant de tendre à se rejoindre puis de fusionner. On retrouve Tarentula, Les soucoupes volantes attaquent, L'attaque de la femme de 50 pieds et Speed Crazy pour l'espèce de tronc commun... Sans oublier Nixon bien-sûr. Car derrière cette grosse farce, qui sent le craquage de monteur qui s'amuse avec sa matière brute, on perçoit déjà tout Joe Dante dans ce collage : l'amour pour le cinéma vintage de drive-in bien-sûr mais aussi une forte satire politique et antimilitariste doublée d'un sens de l'humour iconoclaste et cartonesque. On peut facilement dire Movie Orgy est déjà un film très personnel qui possède toutes les obsessions de son auteur.
Difficile d'en faire tout le tour, et de se rappeler du détail des 4h30, mais les extraits assemblés par Joe Dante sont régeulièrement savoureux et gratinés. Il y a quelques passages à vide comme le long passage de College Confidential mais ca reste très rare heureusement. Par contre, il y a de nombreux moments totalement improbables (la séquence musicale avec le chat pianiste de Andy's gang ), des runnings gags hilarant ("don't crowd me" de Speed crazy ; les "The end" judicieusement placés) et des associations d'extraits qui se répondent avec un humour absurde (et de temps en temps génialement de mauvais goût).
On sort de la séance un peu claqué et éreinté mais tout de même bien revigoré par cet exercice plus construit qu'on pourrait croire... et ça m'a rappelé quelques délires de montage qu'il m'est arrivé de faire au boulot.
Hollywood boulevard (1976) est moins atypique et surprenant mais pour un premier "vrai" film, Dante (et Allan Arkush) s'amusent aussi follement dans cette satire assez drôle, caustique et déjanté des propres productions Corman.
Beaucoup de stock-shots issus de précédentes productions maisons mais qui s'intègrent naturellement et intelligemment dans la narration pour dresser une mise en abîme auto-parodique qui ne manque pas de piquant, utilisant tous les poncifs du genre pour mieux s'en moquer joyeusement sans grande subtilité : violence et nudité racoleuse, patchwork improbables, hypocrisie généralisée, scénario sans queue ni tête... Ca deviendrait presque un documentaire !
Quelques gags tombent parfois à plat à cause d'un mauvais goût mal géré (le viol dans le drive-in) mais dans l'ensemble cette pochade vise souvent juste et égratigne la population de freaks parcourant les plateaux de cinéma plus Z que B (actrice superficielle et un peu nympho, équipe technique entre ego surdimensionné et j'm-en-foutisme, producteur cynique et arriviste, imprésario prêt à vendre sa mère ou plutôt à la faire coucher avec n'importe quel animal).
Vu l'approche, ça a du mal à tenir la longueur jusqu'à la fin tout de même avec une histoire de sérial-killer dont on se moquer un peu. Avec 10-15 minutes en moins, ça aurait été beaucoup mieux.
Et sinon ça fait quand même plaisir de revoir Paul Bartel. Et Dick Miller est déjà présent !
Le premier est bien évidement le fameux The movie orgy dans sa version "écourtée" d'environ 4h30.
Et bien, pour voir que la séance a commencé vers 1h00 du mat (et que j'avais déjà vu 6 films avant ), c'est passé sans assouplissement, ni lassitude et même avec un intérêt assez vif pratiquement du début à la fin. Il y a un côté pochette surprise qui joue beaucoup dans l'attention "Mais que nous réserve la séquence suivante ?"
Ca peut-être un extrait, un générique, un passage d'un émission télé, une chanson, une publicité, des journaux télé, des films institutionnels.
Mine de rien, il y a une certaine cohérence dans l'enchaînement des extraits. En gros, on pourrait dire que c'est une sorte d'Intolerance avec un certain nombres de films "fil rouge" qui s'alternent, entrecroisés d'autres truc plus ou moins longs, avant de tendre à se rejoindre puis de fusionner. On retrouve Tarentula, Les soucoupes volantes attaquent, L'attaque de la femme de 50 pieds et Speed Crazy pour l'espèce de tronc commun... Sans oublier Nixon bien-sûr. Car derrière cette grosse farce, qui sent le craquage de monteur qui s'amuse avec sa matière brute, on perçoit déjà tout Joe Dante dans ce collage : l'amour pour le cinéma vintage de drive-in bien-sûr mais aussi une forte satire politique et antimilitariste doublée d'un sens de l'humour iconoclaste et cartonesque. On peut facilement dire Movie Orgy est déjà un film très personnel qui possède toutes les obsessions de son auteur.
Difficile d'en faire tout le tour, et de se rappeler du détail des 4h30, mais les extraits assemblés par Joe Dante sont régeulièrement savoureux et gratinés. Il y a quelques passages à vide comme le long passage de College Confidential mais ca reste très rare heureusement. Par contre, il y a de nombreux moments totalement improbables (la séquence musicale avec le chat pianiste de Andy's gang ), des runnings gags hilarant ("don't crowd me" de Speed crazy ; les "The end" judicieusement placés) et des associations d'extraits qui se répondent avec un humour absurde (et de temps en temps génialement de mauvais goût).
On sort de la séance un peu claqué et éreinté mais tout de même bien revigoré par cet exercice plus construit qu'on pourrait croire... et ça m'a rappelé quelques délires de montage qu'il m'est arrivé de faire au boulot.
Hollywood boulevard (1976) est moins atypique et surprenant mais pour un premier "vrai" film, Dante (et Allan Arkush) s'amusent aussi follement dans cette satire assez drôle, caustique et déjanté des propres productions Corman.
Beaucoup de stock-shots issus de précédentes productions maisons mais qui s'intègrent naturellement et intelligemment dans la narration pour dresser une mise en abîme auto-parodique qui ne manque pas de piquant, utilisant tous les poncifs du genre pour mieux s'en moquer joyeusement sans grande subtilité : violence et nudité racoleuse, patchwork improbables, hypocrisie généralisée, scénario sans queue ni tête... Ca deviendrait presque un documentaire !
Quelques gags tombent parfois à plat à cause d'un mauvais goût mal géré (le viol dans le drive-in) mais dans l'ensemble cette pochade vise souvent juste et égratigne la population de freaks parcourant les plateaux de cinéma plus Z que B (actrice superficielle et un peu nympho, équipe technique entre ego surdimensionné et j'm-en-foutisme, producteur cynique et arriviste, imprésario prêt à vendre sa mère ou plutôt à la faire coucher avec n'importe quel animal).
Vu l'approche, ça a du mal à tenir la longueur jusqu'à la fin tout de même avec une histoire de sérial-killer dont on se moquer un peu. Avec 10-15 minutes en moins, ça aurait été beaucoup mieux.
Et sinon ça fait quand même plaisir de revoir Paul Bartel. Et Dick Miller est déjà présent !
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Re: Joe Dante
HOLLYWOOD BOULEVARD - Allan Arkush et Joe Dante (1976) découverte
Allan Arkush et Joe Dante s'emmerdent gentiment chez Roger Corman à monter des bandes annonces en attendant que Roro leur file une chance de percer. Crevés, les deux gus font le pari de faire un long pour le prix d'une baguette en se servant des stock-shots du patron, ce dernier leur répond "banco" et Hollywood Boulevard sur les rails, comédie entre potes bâtie pour glisser des plans divers venant d'autres films. Le résultat est forcément bordélique, certaines vannes ne font rire que les mecs derrières la caméra quand certaines scènes tirent à la corde comme ce n'est pas permis (le clip en plein film ou la séquence du périf) mais l'autodérision (déjà) en œuvre chez Arkush et Dante, le regard ricanant mais pertinent porté sur le cinéma B de Corman et plus généralement sur le Hollywood de l'époque font de Hollywood Boulevard un film ultra attachant. La séquence dans la jungle est autant un témoignage première main sur le tournage de certains films tendance Women in Prison qu'un délire de mômes façon Tropic Thunder avant l'heure. A noter les cameos de futurs cinéastes ou critiques renommés, venus faire les cons avant la fin de la récré.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)