Pale Rider (Clint Eastwood, 1985)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Pale Rider (Clint Eastwood, 1985)
J'ai profité de l'offre FNAC pour me payer ce superbe western de Clint Eastwood.
J'ai vraiment aimé mais la fin m'a un peu déçu.
Voilà, contrairement à du Leone période "dollars", le héros m'a semblé tout le long du film très humain. Il avait une psychologie propre, un certain passé (contrairement à L'homme sans nom qui vient de nulle part), et sans doute un lourd secret...
Le mystère est entretenu tout le long du film, notamment avec cette scène, très parlante, ou le prêcheur va rechercher ses colts dans une consigne, signe d'une résurgence du passé.
Donc, je me suis dit que lors de la confrontation finale, on aurait des explications sur les liens entre le méchant et lui...
Et là nan! Comme dans un Leone, Clint descend son adversaire et s'en va sans se retourner.
on ne saura donc jamais quelles raisons l'ont poussé à devenir pasteur, pourquoi était-il si bon tireur...
bien sûr, on peut se dire que c'est à nous de trouver nos propres explications...
Mais quand même, des scènes comme celles où Clint parle aux femmes m'ont fait pensé que ce prêcheur n'était pas qu'un homme sans nom qui vient de nulle part...
J'ai vraiment aimé mais la fin m'a un peu déçu.
Voilà, contrairement à du Leone période "dollars", le héros m'a semblé tout le long du film très humain. Il avait une psychologie propre, un certain passé (contrairement à L'homme sans nom qui vient de nulle part), et sans doute un lourd secret...
Le mystère est entretenu tout le long du film, notamment avec cette scène, très parlante, ou le prêcheur va rechercher ses colts dans une consigne, signe d'une résurgence du passé.
Donc, je me suis dit que lors de la confrontation finale, on aurait des explications sur les liens entre le méchant et lui...
Et là nan! Comme dans un Leone, Clint descend son adversaire et s'en va sans se retourner.
on ne saura donc jamais quelles raisons l'ont poussé à devenir pasteur, pourquoi était-il si bon tireur...
bien sûr, on peut se dire que c'est à nous de trouver nos propres explications...
Mais quand même, des scènes comme celles où Clint parle aux femmes m'ont fait pensé que ce prêcheur n'était pas qu'un homme sans nom qui vient de nulle part...
Ta comparaison avec L'homme des hautes plaines est justifiée. Ici aussi, Eastwood interprète un cowboy "fantôme" qui passe et s'en va après en avoir terminé avec sa vengeance. Mais ici, l'aspect humain et relationnel sont plus développés, ainsi que la relation au groupe et au paysage. Le cavalier solitaire arrive comme un messie pour fortifier le clan des chercheurs d'or et travailler à leur union en restant souvent en retrait, sa présence suffisant à galvaniser les personnes. Ce qui ne lui interdit pas bien sûr d'agir par petites touches violentes.
Personnellement, je préfère Pale Rider à L'homme des hautes plaines car je le trouve plus séduisant visuellement (et exploitant mieux l'espace et les décors) et avançant sur un rythme lent qui lui confère une gravité et un aspect mythologique bienvenus.
Personnellement, je préfère Pale Rider à L'homme des hautes plaines car je le trouve plus séduisant visuellement (et exploitant mieux l'espace et les décors) et avançant sur un rythme lent qui lui confère une gravité et un aspect mythologique bienvenus.
- harry callahan
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Sauf que monsieur n'a pas mentionné L'homme des hautes plaines, mais L'homme sans nom de la trilogie leonienne des dollars. Faut chausser tes lunettes, papy !
Pourtant, l'analogie me semble à moi aussi plus évidente entre les deux films d'Eastwood qu'entre Pale Rider et les collaborations Leone - Eastwood. Ce Pale Rider ci reste dans une très bonne moyenne, mais je préfère de loin L'homme des hautes plaines, quant à moi, pour son côté archi sombre, et pour le personnage antipathique, machiavélique, salopard et ultra mystérieux qu'incarne Eastwood. L'ambiance est assez étouffante et plutôt réussie de ce côté.
Pourtant, l'analogie me semble à moi aussi plus évidente entre les deux films d'Eastwood qu'entre Pale Rider et les collaborations Leone - Eastwood. Ce Pale Rider ci reste dans une très bonne moyenne, mais je préfère de loin L'homme des hautes plaines, quant à moi, pour son côté archi sombre, et pour le personnage antipathique, machiavélique, salopard et ultra mystérieux qu'incarne Eastwood. L'ambiance est assez étouffante et plutôt réussie de ce côté.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Oui je me suis gouré mais comme tu le confirmes, la comparaison est un peu plus juste avec L'homme des hautes plaines. Donc pas trop gouré en fait !harry callahan a écrit :Sauf que monsieur n'a pas mentionné L'homme des hautes plaines, mais L'homme sans nom de la trilogie leonienne des dollars. Faut chausser tes lunettes, papy !
Pourtant, l'analogie me semble à moi aussi plus évidente entre les deux films d'Eastwood qu'entre Pale Rider et les collaborations Leone - Eastwood.
Oui ce que tu dis est juste et j'aime aussi énormément ce film.harry callahan a écrit :je préfère de loin L'homme des hautes plaines, quant à moi, pour son côté archi sombre, et pour le personnage antipathique, machiavélique, salopard et ultra mystérieux qu'incarne Eastwood. L'ambiance est assez étouffante et plutôt réussie de ce côté.
Reste que je préfère Pale Rider pour sa beauté plastique, sa lumière, son rythme et son côté mystique.
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ouaip je prefere aussi l'homme des hautes plaines pour ces raisons et cest vrai que le fait que l'on ne sache pas qui est eastwood dans pale riderharry callahan a écrit : Pourtant, l'analogie me semble à moi aussi plus évidente entre les deux films d'Eastwood qu'entre Pale Rider et les collaborations Leone - Eastwood. Ce Pale Rider ci reste dans une très bonne moyenne, mais je préfère de loin L'homme des hautes plaines, quant à moi, pour son côté archi sombre, et pour le personnage antipathique, machiavélique, salopard et ultra mystérieux qu'incarne Eastwood. L'ambiance est assez étouffante et plutôt réussie de ce côté.
m'a un peu laissé sur ma faim.mais bon je prefere quand meme les leone,ou meme impitoyable.
a quand des editions collector des eastwood?
- harry callahan
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Pour Impitoyable, c'est déjà fait, une édition collector. Et puis il faut comparer ce qui est comparable. L'analogie avec Impitoyable, précisément, me semble pas évidente du tout.
PS : et puis des éditions colector comme celle du Bon, la brute et le truand comme ils sont en train de nous préparer Outre Atlantique, meci bien, ils peuvent se les carrer dans l'oignon. Le seul collector vraiment apréciable serait qu'on nous refoute la super réplique de Blondin à Tuco, sur fond de thème musical du "Bon", incroyablement passée à la trappe.
PS : et puis des éditions colector comme celle du Bon, la brute et le truand comme ils sont en train de nous préparer Outre Atlantique, meci bien, ils peuvent se les carrer dans l'oignon. Le seul collector vraiment apréciable serait qu'on nous refoute la super réplique de Blondin à Tuco, sur fond de thème musical du "Bon", incroyablement passée à la trappe.
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J'adore Pale rider justement pour cette abstraction quasi mythologique: on en viendrait presque à se demander si Preacher n'est pas le fruit de l'imagination de ces colons désemparés.
Et visuellemnt je trouve qu'il s'agit du plus beau film d'Eastwood, à cent coudées au dessus de L'homme des hautes plaines. La lumière crue et les contrastes très poussés de Bruce Surtees sont absolument sublimes.
Et visuellemnt je trouve qu'il s'agit du plus beau film d'Eastwood, à cent coudées au dessus de L'homme des hautes plaines. La lumière crue et les contrastes très poussés de Bruce Surtees sont absolument sublimes.
Et bien on sera d'accord sur ce coup !Beule a écrit :J'adore Pale rider justement pour cette abstraction quasi mythologique: on en viendrait presque à se demander si Preacher n'est pas le fruit de l'imagination de ces colons désemparés.
Et visuellemnt je trouve qu'il s'agit du plus beau film d'Eastwood, à cent coudées au dessus de L'homme des hautes plaines. La lumière crue et les contrastes très poussés de Bruce Surtees sont absolument sublimes.
Depuis le temps qu'on s'oppose sur les westerns !
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Un des tout meilleurs Eastwood: les premiers instants du film touchent même au grandiose, Clint n'étant alors qu'un paysan ordinaire qui va voir sa famille décimée. Il se transforme alors en vengeur impitoyable dans la veine là encore des personnages que l'acteur-réalisateur savait très bien interpréter. Peut-être son meilleur western avec Impitoyable.don corleone a écrit :sinon j'ai jamais vu josey wales hors la loi que vaut il?
merci
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
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Je confirme, The Outlaw Josey Wales est un film magnifique, dans une veine beaucoup plus réaliste que Pale Rider et High Plains Drifter. L'ouveture est magnifique, c'est vrai, mais je repense surtout à l'ultime confrontation, que je te laisse découvrir.
Sinon, je m'étonne que certains considèrent le mystère entourant les personnages de High Plains Drifter et Pale Rider comme un défaut, je pense au contraire que celà enrichit les films, et les fait dépasser la simple histoire de vengeance. En ce qui me concerne, j'aime ne pas être tout à fait certain que ces deux personnages sont des fantômes.
Sinon, je m'étonne que certains considèrent le mystère entourant les personnages de High Plains Drifter et Pale Rider comme un défaut, je pense au contraire que celà enrichit les films, et les fait dépasser la simple histoire de vengeance. En ce qui me concerne, j'aime ne pas être tout à fait certain que ces deux personnages sont des fantômes.
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- harry callahan
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Relis les interventions des uns et des autres depuis le début, je vois où tu as vu que quelqu'un disait que cet aspect mystérieux était un défaut.Swan a écrit :Je confirme, The Outlaw Josey Wales est un film magnifique, dans une veine beaucoup plus réaliste que Pale Rider et High Plains Drifter. L'ouveture est magnifique, c'est vrai, mais je repense surtout à l'ultime confrontation, que je te laisse découvrir.
Sinon, je m'étonne que certains considèrent le mystère entourant les personnages de High Plains Drifter et Pale Rider comme un défaut, je pense au contraire que celà enrichit les films, et les fait dépasser la simple histoire de vengeance. En ce qui me concerne, j'aime ne pas être tout à fait certain que ces deux personnages sont des fantômes.
Sans ça, pour répondre un peu tard, Josey Wales, hors la loi est effectivement un très chouette western, beaucoup plus ancré dans la réalité que Pale rider ou L'homme des hautes plaines. Très joli et très belle confrontation finale, c'est sûr, mais je retiens plus toutes les rencontres qu'il fait, tout le chemin qu'il parcourt, les ennemis qu'il affronte. Pour faire bref, j'ai plus été marqué par le voyage lui même que par le point de départ ou celui d'arrivée, même si ceux ci restent très intéressants et bien fichus.
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