Chantal Akerman (1950-2015)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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bruce randylan
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Re: Chantal Akerman

Message par bruce randylan »

Ne connaissant quasiment pas son cinéma, la rétrospective m'a donné envie de me plonger davantage dans son œuvre, tout en y allant en reculant, refroidi par La captive lors de son passage sur Arte.

Et en effet, c'est absolument pas ma came.
Le pire étant hotel Monterey dont l'intérêt me dépasse complétement et qui semble pourtant avoir sa réputation. Donc si quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il y a de passionnant dans ce documentaire muet et sans son où Akerman filme pendant une heure des couloirs d’hôtel vides, ça me serait d'une grande aide.

Le reste n'est pas aussi violent comme poussée d'urticaire mais c'est souvent pénible comme ces espèces d'autoportrait nombriliste plus ou moins à la première personne qui m'ont paru insupportable et d'une immense vacuité. Malgré sa jolie photographie, Je, tu, il, elle n'est sauvée que par le monologue de Niels Arestrup à la fois crue et mélancolique. Les rendez-vous d'Anna est phagocyté par Aurore Clément amorphe au possible et dont je me fiche éperdument. Une ou deux scénettes ressortent ici ou là sans parvenir à sortir le film d'un terrible ennui.
News from home renoue avec la quasi incompréhension d'Hotel Monterey. Je n'adhère absolument pas à ce genre de "projet", d'écriture et surtout de réalisation auto-centrée de pure posture conceptuelle.

En "fiction", Golden eigties est une Demy-like totalement raté, ou alors le Demy des 80's avec fautes de goût et musique atroce. Sauf qu'il faut aussi rajoutée des acteurs médiocres, une laideur permanente et une réalisation morne. Quelques moments intimistes avec Delphine Seyrig sauve vaguement les meubles. Vaguement.

Toute une nuit s'en sort mieux grâce à une photographie assez audacieuse, extrêmement sombre et une vraie atmosphère. Enfin, ça reste très répétitif et j'avais parfois l'impression de voir 10 fois la même scène.

J'avais bien apprécié Portrait d'une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles avec son anachronisme j'me foutisme et ces rencontres/pérégrinations... Jusqu'à découvrir la punition de Jean Rouch qui semble avoir beaucoup inspiré Akerman. On pourrait presque parler de remake, mais sans la fraîcheur et le regard ethnographe du cinéaste.

En documentaire Si les trois dernières sonates de Franz Schubert est intéressant, c'est uniquement pour son intervenant, Alfred Brendel, qui décortique les variations au sein de plusieurs compositions tardives du musicien. Mais Akerman fait le minimum derrière la caméra et à aucun moment on ne verra les doigts de Brendel jouer par exemple... enfin seulement en plan large. Une heure, un mec assis devant un piano et 3 valeurs de plans. Basta. Heureusement que les réalisateurs n'ont pas de permis de tourner à points.
Les trois strophes sur le nom de Sacher est plus élaboré dans son découpage et sa photographie avec un travail sur la profondeur de champ (les fenêtres de l’appartement d'un violoncelliste donnant sur deux autres logis dans l'arrière-plan). Ca reste tout de même très artificiel et creux.
Journal d'un paresseuse est donc peut-être ce que j'ai vu de mieux, sans doute par son autodérision et sa durée idéale de 8 minutes.

Il va sans dire que je suis pas super chaud pour tenter Jeanne Dielman :mrgreen:
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Re: Chantal Akerman

Message par Amarcord »

bruce randylan a écrit :
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Ne connaissant quasiment pas son cinéma, la rétrospective m'a donné envie de me plonger davantage dans son œuvre, tout en y allant en reculant, refroidi par La captive lors de son passage sur Arte.

Et en effet, c'est absolument pas ma came.
Le pire étant hotel Monterey dont l'intérêt me dépasse complétement et qui semble pourtant avoir sa réputation. Donc si quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il y a de passionnant dans ce documentaire muet et sans son où Akerman filme pendant une heure des couloirs d’hôtel vides, ça me serait d'une grande aide.

Le reste n'est pas aussi violent comme poussée d'urticaire mais c'est souvent pénible comme ces espèces d'autoportrait nombriliste plus ou moins à la première personne qui m'ont paru insupportable et d'une immense vacuité. Malgré sa jolie photographie, Je, tu, il, elle n'est sauvée que par le monologue de Niels Arestrup à la fois crue et mélancolique. Les rendez-vous d'Anna est phagocyté par Aurore Clément amorphe au possible et dont je me fiche éperdument. Une ou deux scénettes ressortent ici ou là sans parvenir à sortir le film d'un terrible ennui.
News from home renoue avec la quasi incompréhension d'Hotel Monterey. Je n'adhère absolument pas à ce genre de "projet", d'écriture et surtout de réalisation auto-centrée de pure posture conceptuelle.

En "fiction", Golden eigties est une Demy-like totalement raté, ou alors le Demy des 80's avec fautes de goût et musique atroce. Sauf qu'il faut aussi rajoutée des acteurs médiocres, une laideur permanente et une réalisation morne. Quelques moments intimistes avec Delphine Seyrig sauve vaguement les meubles. Vaguement.

Toute une nuit s'en sort mieux grâce à une photographie assez audacieuse, extrêmement sombre et une vraie atmosphère. Enfin, ça reste très répétitif et j'avais parfois l'impression de voir 10 fois la même scène.

J'avais bien apprécié Portrait d'une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles avec son anachronisme j'me foutisme et ces rencontres/pérégrinations... Jusqu'à découvrir la punition de Jean Rouch qui semble avoir beaucoup inspiré Akerman. On pourrait presque parler de remake, mais sans la fraîcheur et le regard ethnographe du cinéaste.

En documentaire Si les trois dernières sonates de Franz Schubert est intéressant, c'est uniquement pour son intervenant, Alfred Brendel, qui décortique les variations au sein de plusieurs compositions tardives du musicien. Mais Akerman fait le minimum derrière la caméra et à aucun moment on ne verra les doigts de Brendel jouer par exemple... enfin seulement en plan large. Une heure, un mec assis devant un piano et 3 valeurs de plans. Basta. Heureusement que les réalisateurs n'ont pas de permis de tourner à points.
Les trois strophes sur le nom de Sacher est plus élaboré dans son découpage et sa photographie avec un travail sur la profondeur de champ (les fenêtres de l’appartement d'un violoncelliste donnant sur deux autres logis dans l'arrière-plan). Ca reste tout de même très artificiel et creux.
Journal d'un paresseuse est donc peut-être ce que j'ai vu de mieux, sans doute par son autodérision et sa durée idéale de 8 minutes.
Il va sans dire que je suis pas super chaud pour tenter Jeanne Dielman :mrgreen:
Vu le retour que tu fais de tout le reste, il n'y a aucune raison pour que tu trouves quelque intérêt que ce soit à Jeanne Dielman. Pour moi, l'un des plus beaux films des années 70 (et l'un de mes préférés tout court. J'aime beaucoup aussi Les Rendez-vous d'Anna).
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Re: Chantal Akerman

Message par Supfiction »

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Tenté et apprécié Jeanne Dielman (1975) en dépit de la sidération amusée devant le rythme du film. Je m'attendais à un truc naturaliste mais peut-être pas au point d'observer une femme de dos faire la vaisselle pendant 5 minutes (entre tant d'exemples). Une fois qu'on a compris et accepté le principe, c'est en fait passionnant (et bien ennuyeux pour ma part que L'année dernière à Marienbad par exemple). C'est un peu comme si on avait posé deux ou trois camescopes dans un appartement des années 70 et qu'on avait filmé en continu. Cet appartement, c'est celui d'une femme de quarante ans, veuve sans emploi (déclaré) et mère d'un adolescent.

Ce qui m'a frappé le plus je dois dire, c'est l'absence totale d’éléments de modernité et de contexte de cet appartement au point que je me suis demandé si le film était vraiment censé se passer en 1975. Les plans dans la rue permettent d'envisager que oui et encore (aucune 504 ou Simca me permettant d'affirmer avec certitude qu'on est bien dans les années 70. Le film pourrait très bien se passer 10 ou 15 ans auparavant selon moi. Le moulin à café électrique est peut-être le seul élément "moderne" de l'appartement qui me vienne à l'esprit. Pas de télévision non plus et un poste de radio datant des années 40 et passant soit de la musique classique soit un morceau d'avant-guerre.. Quand au gamin, il parle si peu qu'il est difficile de le situer également (on est à des années lumière de Chabert et Tomasi si vous voyez ce que je veux dire). Le silence règle la plupart du temps dans l'appartement, c'est un autre élément frappant. Ce silence renforce le sentiment de tristesse absolue devant la vie de cette pauvre femme qui nous apparaît comme une esclave de son fils totalement assisté à qui elle fait à manger, met et défait la table, cire les chaussures, prépare le petit-déjeuner etc etc.
Là repose le propos féministe (le vrai, justifié, et pas un féminisme dévoyé) du film accentué par les passes effectuées régulièrement par cette femme sans aucun doute pour survivre (l'argent est mis dans une soupière, le même argent utilisé pour donner de l'argent à son fils ou pour faire les courses).
Spoiler (cliquez pour afficher)
La fin m'a totalement pris de court alors que j'étais préparé à un dérèglement (la scène où elle refait plusieurs fois son café au lait par exemple laisse imaginer que quelque-chose ne va pas). Je ne m'attendais pas à cet acte soudain qui malgré tout le désespoir constaté semble venir de nulle-part. Il est bien plus surprenant que dans Elephant de Gus Van Sant de la part de ce personnage.
L'absence d'ennui devant le film est aussi le fait de son actrice Delphine Seyrig dont la grâce dans tous les gestes et la voix me laisse figé d'admiration. Une empathie en découle pour cette femme dont on ne sait finalement que peu de choses de son passé mais dont l'on observe la vie quotidienne dans les moindres détails ou presque. Le film quasiment dénué d'action est paradoxalement passionnant par son naturalisme pour ceux qui veulent savoir comment les gens vivaient auparavant.
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Re: Chantal Akerman

Message par Commissaire Juve »

Supfiction a écrit :... son actrice Delphine Seyrig ...
Ah, c'est elle ? Sur le moment, j'avais pensé à Arlette Thomas (sans la reconnaître bien sûr).

Tu l'as vu comment ? DVD français ou Criterion ?

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Re: Chantal Akerman

Message par Supfiction »

Supfiction a écrit :
Alibabass a écrit :Bonjour à vous :)

Et pour anecdote, News from home est une forte influence de Todd Phillips et de son chef-op pour Joker.
J'ai eu un doute une seconde si c'était une blague ou non. Mais non (désolé d'avoir douté) :
https://www.troiscouleurs.fr/cinema/tod ... son-joker/
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Re: Chantal Akerman

Message par Supfiction »

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Re: Chantal Akerman

Message par Supfiction »

Rétrospective Akerman du 25 janvier au 15 mars:



https://www.lacinetek.com/fr/blog/actua ... au-15-mars
Du 25 janvier au 15 mars, LaCinetek offre la possibilité de voir ou revoir dix films de la réalisatrice belge Chantal Akerman, jusqu'ici indisponibles en VOD.

C'est un événement cinéphile. Du 25 janvier au 15 mars, LaCinetek met en lumière le travail pionnier et décisif de la cinéaste belge Chantal Akerman, avec dix films, de son premier court-métrage matriciel Saute ma ville (tourné à 18 ans en 1968), à ses bouleversants portraits de femmes des années 1970 (inoubliables Delphine Seyrig et Aurore Clément) ; du musical Golden Eighties au mélodrame proustien La Captive, jusqu’à ses carnets de voyages, News from Home et D’Est.

Pour accompagner cet hommage, LaCinetek a également tourné des bonus exclusifs, dont deux œuvres pour la télévision : L'Homme à la valise et Lettre d'une cinéaste.

Les 8 films, en versions restaurées par CINEMATEK - La Cinémathèque royale de Belgique, sont disponibles à la location durant 50 jours, du 25 janvier au 15 mars.
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Re: Chantal Akerman

Message par Thaddeus »

La toute récente ratification du nouveau "plus grand film de tous les temps" ( :shock: ) par l'Internationale critique me pousse à publier ce petit récap...


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Je, tu, il, elle
Austérité et angoisse. Ce sont les deux mots caractéristiques de ce film radical consistant à suivre quelques jours de la vie d’une jeune femme belge. Le temps de sortir d’une crise existentielle à la limite de folie, de rencontrer en autostop un camionneur enclin à la confidence et de retrouver brièvement la fille qu’elle aime vraiment. La pesante longueur des plans fixes imposent une rigidité formelle traduisant un désespoir sans doute un peu forcé, de l’âge de l’héroïne qui en est à celui des illusions perdues. Et dans ce qui se présente à la fois comme la description d’une rupture et un règlement de comptes avec une jeunesse malheureuse, la mise en scène cultive un ascétisme par trop mécaniste qui cherche à tester l’endurance du spectateur. Du moins la sincérité éclate, et un tempérament original s’affirme. 3/6

Jeanne Dielman, 23 rue du commerce, 1080 Bruxelles
Considéré comme un des pivots de la modernité cinématographique, le film doit sa force à la fixation schizophrénique de la cinéaste sur le matériau (le décor petit-bourgeois) et sur le comportement de Delphine Seyrig (transformée, non plus éthérée mais concrète). Ces éléments de réalité apparaissent du coup comme extraits de leur gangue d’anodin, exorbités et exorbitants. Tout hors-champ est refusé au profit d’un étroit et implacable présent, d’un enlisement dans une situation chaque jour plus contraignante, d’une lente mécanique sans horizon qui conduit fatalement Jeanne à sa perte. Les longs plans fixes, les dialogues à la Bresson dits sur un ton monocorde, la totale économie de moyens y traduisent un univers vidé de sentiments, à laquelle la logique de cette œuvre aride cherche à s’accorder. 4/6

News from home
En se confrontant à New York, la cité-gorgone qu’elle habita quelques années auparavant, Akerman cherche à pousser toujours plus loin le décapage expérimental du vu/déjà vu. L’hyperdurée des plans fixes et des travellings latéraux fait éclater l’absurdité de la notion de fenêtre. L’écran fonctionne comme un support neutralisé sur lequel vient se fixer, à travers les lettres de la mère lues en des murmures contraints, l’écho de la vieille Europe, de l’enfance, de la famille, le désir secret de l’anecdote. Mais s’il ne se passe rien (au sens dramatique) à l’image, la bande-son produit la même répétition inlassable, épuisante, la même attente sans cesse suscitée et sans cesse déçue. Cinéma conceptuellement stimulant mais dénué de résonance affective, exigeant beaucoup du spectateur en lui donnant bien peu en retour. 3/6

Toute une nuit
Toute une chaude nuit d’été de désirs, de sentiments, d’insomnies, de coups de foudre, de rencontres, d’étreintes, d’attentes… de bribes de tout cela plutôt, car Akerman, plutôt que de raconter, éclaire dans Bruxelles les morceaux éclatés d’un puzzle nocturne qui, réunis, ne composeraient pas une histoire mais un paysage. Elle hésite à tout instant entre le réalisme le plus plat (le ventre éclairé du buveur de bière dans sa cuisine), le lyrisme (deux ou trois scènes de danse) et la licence poétique (la dérive littéraire d’Aurore Clément). En résulte une œuvre à la fois gonflée et irritante, dont les plans tombent comme les phrases prosaïques et lancinantes d’un blues un peu dénaturé, et dont l’audace réelle mais relative (fausse nouveauté, procédés, répétitions) dissimule un certain laisser-aller de la construction. 3/6

La captive
Simon aime Ariane (qui le lui rend bien) mais, obsédé par l’idée qu’elle le trompe avec des femmes, il la surveille nuit et jour, multiplie les filatures qui sont autant de déambulations fantomatiques. Dans cette relation mystérieuse où la captive est consentante, le véritable prisonnier n’est-il pas le jeune et pâle geôlier ? Librement inspiré de Proust, le film cultive un climat triste et suranné à base de vieux majordomes, de parquets qui grincent et de costumes sans âge pour mieux ausculter les fantômes du soupçon, de la jalousie et de la solitude, l’intimité délétère qui claquemure les personnages derrière leurs apparences. S’il serait faux de prétendre qu’il est facile d’accès, il serait tout aussi injuste de rejeter son étrangeté radicale, intrigante, parfois fascinante dans ses partis-pris et sa violence faite au naturel. 4/6


Mon top :

1. Jeanne Dielman, 23 rue du commerce, 1080 Bruxelles (1975)
2. La captive (2000)
3. Toute une nuit (1982)
4. News from home (1976)
5. Je, tu, il, elle (1974)

Chantre d’un cinéma nouveau fondé sur des dispositifs radicaux d’écoulement du temps et d’enregistrement de la réalité, Chantal Akerman a autant hérité de certains artistes d’avant-garde l’ayant précédée (Andy Wharol) qu’elle a influencé nombre de réalisateurs prestigieux par la suite (Gus Van Sant, Béla Tarr). Si je n’ai sans doute noué aucun lien durable avec ces quelques films, je pense en avoir perçu plusieurs qualités théoriques incontestables.
Dernière modification par Thaddeus le 22 avr. 23, 20:22, modifié 1 fois.
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Re: Chantal Akerman (1950-2015)

Message par Kiké »

J'ai trouvé ça sur Twitter, ça a de la classe :

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Re: Chantal Akerman (1950-2015)

Message par Jeremy Fox »

Le désormais fameux Jeanne Dilman arrive sur les plateformes VOD (orange notamment) : impatient et curieux de le découvrir dès la semaine prochaine 8)
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Re: Chantal Akerman (1950-2015)

Message par Supfiction »

Jeremy Fox a écrit : 10 nov. 23, 11:19 Le désormais fameux Jeanne Dilman arrive sur les plateformes VOD (orange notamment) : impatient et curieux de le découvrir dès la semaine prochaine 8)

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Re: Chantal Akerman (1950-2015)

Message par Jeremy Fox »

Antoine nous parle du désormais fameux Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles.
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