Interstella 5555 (Kazuhisa Takenôchi, 2003)

[michocko]

Je fais remonter cet ancien sujet pour savoir si quelqu'un a le DVD.

Que vaut il ?
Je l'ais mis sur ma liste pour le père Noel...

Est ce que quelqu'un l'a ?

[Jordan White]

Je ne l'ai pas, en revanche ça me fait plaisir de te revoir.

[michocko]

Je ne l'ai pas, en revanche ça me fait plaisir de te revoir.

Merci c'est gentil

Je suis trés trés peu actif en ce moment sur le forum.
Disons, que le fait d'avoir déménager et puis d'avoir retrouver une activité professionnelle à plein temps ne me permet plus de passer des heures sur le forum.

Je viens régulièrement toutefois, pour me tenir au courant des sorties DVD et pour vous lire tous...

Et puis comme j'ai rien d'interressant à dire, je ne fais pas de sujets.

[michocko]

Alors personne n'a ce film en DVD ????


Vue les bonnes critiques, j'aurais pensé que quelques forumeurs l'auraient...

Avez vous peut être un lien vers un test du DVD ?
Merci

[Bob Harris]

Je pense que le DVD doit être de bonne qualité. Le contraire m'étonnerait.

[Niron]

J'ai acheté le DVD mais je ne l'est pas encore visionné...
Promis je ferais un petit effort ce Week end... Et encore: t'as intérêt à participer un chouillat plus en signe de remerciement!

[Invité]

je l attends sous le sapin de noel aussi...et j avoue je suis pressée de le revoir, j avais adoré.

coucou michoko!!!

[Niron]

Vu... Franchement... Pour une succession de clip ca vaut le coup d'oeil... Mais si c'est pour un film... Je ne saurais que dire... Pour moi c'est du tièe et du déjà vu avec quelques gros soucis de pauvreté d'animation par endroit... Mais bon... Si l'on est fan des Daft Punk iul faut le voir absolument car la musique est excellente.

[michocko]

Merci Niron pour ton avis, mais...

J'avais fait commande de la version "Edition limité" mais plus rien dans la Fnac d'Avignon, plus rien sur le Virgin Avignon non plus et ils disent qu'ils ne savent pas si ils en auront encore (pour cause d'édition limité).

Plus inquiétant sur CDiscount, plus d'édition limité, et sur le site de la Fnac non plus...



Est ce que cette édition est épuisée, retirée de la vente ???
Quelqu'un sait il autre chose...

[Tuck pendleton]

J'apprécie l'album et il faut reconnaitre que Matsumoto n'est jamais à coté de la plaque dans son rapport avec la musique.
Maintenant l'histoire, même si elle n'est pas trop mal, se traine en longueur et on a l'impression que Matsumoto , rallonge certaines séquences pour coller au timing de l'album...mais en gros il s'en sort bien.
J'aime bien l'esprit de l'ensemble, les clins d'oeils etc...

4/6

Bah t'es passé à côté!
Revoyure et remontée à 6/6...Le film a gagné à mes yeux en intensité, le mariage entre la musique de Daft Punk et le DA marche mieux et le visionnage télé lui a été profité beaucoup plus profitable...Va rejoindre le haut de mon top

[michocko]

Ca y est je l'ais vue et j'ai vraiment trouvé ça excellent...

J'ai passé un moment trés agréable et magique.
Le film, sorte de Fantasia de la House à comblé et même dépassé toute mes attentes...

Après les supers clips du premier album, le film d'animation sur le second, que vont nous préparer les Daft Punk pour le troisième opus ?

[kyle reese]

Hello, j'ai enfin vu ce petit film ( 1h ) bien étonnant.

Une idée simple, plein de charme et de poésie.
Un pari un peu fou, raconter une histoire sans l'utilisation de paroles, mais un pari réussi. Il y a de l'action, de l'émotion, un message et une certaine magie avec un petit coté naif bien venue.

Je vois ça comme une sorte de conte moderne bien actuel.

L'animation un peu saccadé ne m'a pas géné du tout contrairement à niron puisque le film est une référence directe aux DA japonais de notre enfance.

La musique colle parfaitement aux images et reciproquement, une très bonne surprise.

Comment est le DVD ?

[Max Schreck]

Moi qui trippe déjà bien sur l'album Discovery, j'ai vraiment été conquis par ce long clip, magnifiquement réalisé et soigné tant dans son trait que dans son animation et ses effets de lumière. L'histoire, présentée comme un fable, est vraiment chouette et surprenante, parvenant même à nous rendre les personnages des musiciens attachants. On ressent de vrais émotions au fil de leur épopée. Et c'est plein d'idées à la fois visuelles et poétiques. La rencontre rêvée entre la bassiste et son sauveur sur Something between us, l'exploration du château de Darkwood sur Veridis quo (mon morceau préféré) sont de très beaux moments.

C'est vraiment chouette qu'un tel projet ait pu voir le jour.

[Anorya]

Interstella 5555 (Kazuhisa Takenouchi - 2003).

Quatre musiciens d'une autre galaxie sont kidnappés par un manager démoniaque pour en faire le plus grand groupe du monde...

Dernièrement le Gaumont parnasse (le Gaumont à Paris Montparnasse quoi ) organisait une soirée spéciale dédiée au groupe à l'occasion de la sortie prochaine de Tron : l'héritage (Tron Legacy), la "séquelle" du premier Tron originairement sorti en 1982, en salles. Pour l'occasion, les deux daft ont composés une bande originale plus proche des travaux de Hans Zimmer (qu'ils remercient dans les notes du livret d'ailleurs) que de la musique électronique auxquels ils nous ont habitués (c'est même plus complexe que ça puisque certaines pistes virent dans l'ambiant quand d'autres tel "The son of Flynn" (piste 3) ressemblent assez à du Tangerine Dream). Une nouvelle façon de déclencher la controverse chez les fans comme les autres étant donné que chaque sortie de disque ou d'oeuvre se retrouve sujet à débat : Human after all (2005) et bien avant, Discovery (2001) par exemple même si sans doute largement moins pour ce dernier.

Discovery, parlons-en puisqu'il constitue directement la trame sonore pré-existante sur lequel va se déployer ce Interstella 5555 (alias The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem), cas rare mais pas nouveau où c'est la musique qui impose une narration aux images. Le plus connu restant le The Wall des Pink Floyd adapté un an après sa sortie en vinyle, en film par le talentueux Alan Parker. Dans ces cas là, l'écueil restant à éviter est de proposer une suite de clips sans queue ni tête, ce qu'évitent heureusement aussi bien le film d'Alan Parker que celui de Kazuhisa Takenouchi (le réalisateur ici présent), pour la bonne raison que la musique propose en premier lieu une histoire (évident dans le cas de The Wall puisqu'il s'agit d'un album-concept entièrement porté à bout de bras par Roger Waters, moins visible chez Daft Punk puisque la musique ne contient pas forcément de paroles ou bien que celles-ci sont dévouées au dieu de la danse et du claquement de doigts au son d'une belle basse de groove).

Mais voilà, qu'on aime ou pas la musique de Pink Floyd ou celle de Daft Punk, force est de constater que dans les deux cas, l'alliance du visuel au son produit des résultats plus qu'étonnants. Dans le premier, quand Parker ne livre pas des séquences marquantes (un exemple parmi d'autres, le personnage de Pink (Bob Geldof) dans une piscine de sang), ce sont les animations de dessin de l'illustrateur satirique Gerald Scarfe qui livrent une baffe bien méchante au spectateur. Dans le second, le duo de musiciens electro est allé chercher une légende de leur enfance (et de la mienne aussi j'avoue), le mangaka et créateur Leiji Matsumoto, rien moins que l'homme derrière la série Albator. Ce dernier signe donc le design tandis que les Daft livrent leur scénario, le travail rendu étant à la fois un formidable hommage aux séries d'animation japonaises que les générations des 70's et 80's ont connu sur les chaînes de télé française ainsi qu'une petite chronique de la société de consommation (notamment du star système dans le titre à double sens qui évoque à la fois le système solaire d'où proviennent les personnages à la peau bleue --non, non, ce n'est pas encore Avatar -- comme la critique de l'industrie musicale et du star système de groupes musicaux comme artistes souvent éphémères, crées pour ne décrocher qu'un hit ou deux). Le tout enrobé de couleurs châtoyantes et d'effets de lumières assez beaux.

D'ailleurs, à l'instar de la musique qui l'inspire, ça m'a surpris mais Interstella vieillit très bien (la copie 35 mm que nous avions accusait quelques défauts mais sinon ça allait). Pour peu qu'on ne soit ni allergique à l'animation japonaise, ni à la musique des Daft Punk, le film garde sa douce beauté parfois très pop, se permettant même de nous émouvoir plus que la simple musique, l'alliance image/son magnifiant complètement certains passages. Un petit bijou évidemment lié donc à la musique des Daft Punk, mais un agréable moment aussi avant tout.

5/6