Me tente bien...Throughout his films Seagal has made weapons of a skewer, sand, a microwave, a pylon, a table saw, a sausage, a bar towel, a pool cue, a pan, a rolling pin, a corkscrew, a decorative rope, a tusk, a tree, an empty 2-liter bottle, a helicopter blade, a pipe, a cable, concentrated coconut oil, lighter fluid, a flare gun, a credit card, a bulldozer blade, a telephone, some lumber, a wine glass, a kerosene lamp, a CD, a phonograph, a chair leg, a ceremonial wooden club, a barber’s smock, chopsticks, a faucet, urinals, a metal pole, and a fork.(...)
(...)One of Seagal’s special talents is to injure someone’s body part in such a way that they are forced to yell something about that body part. In Out For Justice in particular he causes people to yell “Motherfucker you knocked my teeth out!,” “You took my leg!” and “My balls! My balls! Balls!”
Steven Seagal
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Re: Steven Seagal : le meilleur action hero
Il méritait bien un bouquin.
Dernière modification par takezo le 29 avr. 08, 11:46, modifié 2 fois.
The gospel was told, some souls it swallowed whole
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Re: Steven Seagal : le meilleur action hero
Seagal chez les vampires. Ca risque d'envoyer du lourd.
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Re: Steven Seagal
Est-ce que ça vaut le coup d'aller au cinoche pour voir ces deux films ?
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Re: Steven Seagal
Définitivement oui rien que le pour 1er film : sa VF, un Steven des grands jours, Erika Eleniak dans son gateau et Tommy Lee Jones qui en fait des tonnes, j'adore
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Re: Steven Seagal
Piège en haute mer est très bon, Piège à grande vitesse c'est assez mauvais
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Steven Seagal
C'est une question conne, mais Piège à grande vitesse est la suite ?Rockatansky a écrit :Piège en haute mer est très bon, Piège à grande vitesse c'est assez mauvais
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Re: Steven Seagal
Même au centième degré, je trouve ce film bien naze.feb a écrit :Définitivement oui rien que le pour 1er film : sa VF, un Steven des grands jours, Erika Eleniak dans son gateau et Tommy Lee Jones qui en fait des tonnes, j'adore
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Re: Steven Seagal
Oui c'est le même personnage principalBoubakar a écrit :C'est une question conne, mais Piège à grande vitesse est la suite ?Rockatansky a écrit :Piège en haute mer est très bon, Piège à grande vitesse c'est assez mauvais
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Re: Steven Seagal
J'aime bien les deux films pour ma part.
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Re: Steven Seagal
C'est le même personnage principal depuis "Nico", d'ailleurs.Rockatansky a écrit :Oui c'est le même personnage principalBoubakar a écrit : C'est une question conne, mais Piège à grande vitesse est la suite ?
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Re: Steven Seagal
En l’occurrence ce coup ci il porte le même nom
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Re: Steven Seagal
voilà un documentaire fort sympathique sur saumon agile. ça n'est pas très intéressant pour la description de la carrière du bonhomme mais il y a des choses intéressantes dans le décryptage de l'icône du cinéma d'action (même si on dérive un moment vers la peinture d'une époque plutôt que de rester sur l'aïkidoka). Et puis, la réalisation est bien fendarde
Pour en profiter, c'est par ici :
http://www.dailymotion.com/video/xqohq0 ... shortfilms
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Re: Steven Seagal
Allez, je me lance dans une petite rétro du bonhomme, j'vais m'en faire un tit paquet pour le plaisir
URBAN JUSTICE
4/10
URBAN JUSTICE
Dans cette nouvelle aventure, Steven Seagal, 55 ans au compteur, campe Simon Ballister, un dur à cuire qui enquête sur le meurtre de son fils, un flic apparemment abattu au hasard par un gang. Mais Simon ne croit pas en la thèse officielle et s’installe dans une banlieue pourrie de Los Angeles pour investiguer. Classiquement, Simon découvre l’implication de policiers corrompus décidés à garder leur part du gâteau.
Devenu le réalisateur attitré de Saumon Agile, Don E. Fauntleroy rempile après MOURIR DEMAIN et MERCENARY avant d’aller tâter d’une autre bête féroce en signant les piètres ANACONDA 3 et 4. Tourné pour le marché de la vidéo, le film faillit pourtant sortir en salles et s’élève en effet un peu au-dessus du tout-venant au niveau de l’action, de la photographie et de l’interprétation. Cependant, nous sommes loin d’une vraie réussite et URBAN JUSTICE ne peut aucunement rivaliser avec les Seagal de la décennie précédente. Si le roi du cassage de bras semble plus concerné que de coutume dans son rôle de père meurtri décidé à rendre justice, l’intrigue demeure linéaire et peine à passionner, plombée par des scènes inutiles et des longueurs rédhibitoires pour un métrage aussi court. Quelques passages restent heureusement plaisants, notamment la rencontre respectueuse entre Seagal et le vétéran Danny Trejo en gangster mexicain nanti d’un code d’honneur à l’ancienne. « Tu es comme moi : un sale type avec de bonnes intentions » déclare d’ailleurs notre adepte du zen au buriné mangeur de buritos. Les combats, eux, sont nombreux mais très courts : le Saumon a pris de l’âge et surtout du poids, l’agilité en a pâti et notre héros se contente souvent d’attraper le bras d’un méchant pour le briser après l’avoir désarmé. Bouffi et bedonnant, Seagal passe plus de temps à discuter qu’à se battre et, dans ce genre de production, c’est évidemment un sacré défaut. De son côté, Eddie Griffin (SCARY MOVIE 3) en méchant « gangsta » cabotine joyeusement mais livre un numéro plaisant plus amusant à regarder que l’interprétation dénuée d’inspiration de ses hommes de main.
Dans l’ensemble, URBAN JUSTICE manque de punch pour passionner : le scénario est trop prévisible pour susciter l’intérêt et le rythme défaillant n’aide guère à apprécier les quelques qualités du produit, à savoir un jeu d’acteur moins relâché que de coutume, un personnage principal un peu plus développé que la moyenne, une photographie acceptable et l’une ou l’autre scènes d’action potables (pour ce genre de direct to vidéo s’entend). Avec un peu plus de rigueur, URBAN JUSTICE aurait pu atteindre la moyenne mais, en l’état, le film apparait surtout comme une occasion manquée pour l’ancien Saumon Agile. Rien de franchement déshonorant pour les inconditionnels du « polar burné de série B » mais rien de suffisant pour justifier une vision, même distraite, hors du cercle des aficionados fanatiques du gros Steven.
Devenu le réalisateur attitré de Saumon Agile, Don E. Fauntleroy rempile après MOURIR DEMAIN et MERCENARY avant d’aller tâter d’une autre bête féroce en signant les piètres ANACONDA 3 et 4. Tourné pour le marché de la vidéo, le film faillit pourtant sortir en salles et s’élève en effet un peu au-dessus du tout-venant au niveau de l’action, de la photographie et de l’interprétation. Cependant, nous sommes loin d’une vraie réussite et URBAN JUSTICE ne peut aucunement rivaliser avec les Seagal de la décennie précédente. Si le roi du cassage de bras semble plus concerné que de coutume dans son rôle de père meurtri décidé à rendre justice, l’intrigue demeure linéaire et peine à passionner, plombée par des scènes inutiles et des longueurs rédhibitoires pour un métrage aussi court. Quelques passages restent heureusement plaisants, notamment la rencontre respectueuse entre Seagal et le vétéran Danny Trejo en gangster mexicain nanti d’un code d’honneur à l’ancienne. « Tu es comme moi : un sale type avec de bonnes intentions » déclare d’ailleurs notre adepte du zen au buriné mangeur de buritos. Les combats, eux, sont nombreux mais très courts : le Saumon a pris de l’âge et surtout du poids, l’agilité en a pâti et notre héros se contente souvent d’attraper le bras d’un méchant pour le briser après l’avoir désarmé. Bouffi et bedonnant, Seagal passe plus de temps à discuter qu’à se battre et, dans ce genre de production, c’est évidemment un sacré défaut. De son côté, Eddie Griffin (SCARY MOVIE 3) en méchant « gangsta » cabotine joyeusement mais livre un numéro plaisant plus amusant à regarder que l’interprétation dénuée d’inspiration de ses hommes de main.
Dans l’ensemble, URBAN JUSTICE manque de punch pour passionner : le scénario est trop prévisible pour susciter l’intérêt et le rythme défaillant n’aide guère à apprécier les quelques qualités du produit, à savoir un jeu d’acteur moins relâché que de coutume, un personnage principal un peu plus développé que la moyenne, une photographie acceptable et l’une ou l’autre scènes d’action potables (pour ce genre de direct to vidéo s’entend). Avec un peu plus de rigueur, URBAN JUSTICE aurait pu atteindre la moyenne mais, en l’état, le film apparait surtout comme une occasion manquée pour l’ancien Saumon Agile. Rien de franchement déshonorant pour les inconditionnels du « polar burné de série B » mais rien de suffisant pour justifier une vision, même distraite, hors du cercle des aficionados fanatiques du gros Steven.
4/10
- hellrick
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Re: Steven Seagal
UN ALLER POUR L'ENFER
6/10
Steven Seagal fut, avec Jean-Claude Van Damme, le principal pourvoyeur de séries B musclées durant les années 90. Après son heure de gloire avec PIEGE EN HAUTE MER, NICO ou DESIGNE POUR MOURIR, Saumon Agile fut forcé, bon gré mal gré, de se reconvertir dans le direct to vidéo et, après l’échec de MISSION ALCATRAZ, dire adieu aux sorties en salles et à la renommée.
A l’opposé de Van Damme qui prend aujourd'hui son temps et ne livre qu'un film par an (souvent plutôt réussis dans la limite de leurs ambitions), Seagal tourne frénétiquement et aligne les produits vite expédiés, lesquels échouent régulièrement sur les étagères des vidéoclubs. En plus de sa série télévisée « True Justice », le roi du cassage de bras a livré en une douzaine d’années près de 25 direct-to-vidéo de consommation courante alternant le potable et le catastrophique. Pour continuer le parallèle avec Van Damme, Seagal a, lui aussi, cherché le salut auprès de cinéastes asiatiques, de Kim Du-yeong (CLEMENTINE) à Tony Ching Siu-tung pour ce UN ALLER POUR L’ENFER. Les deux hommes ne s’entendirent d’ailleurs guère sur le tournage et Ching Siu-tung menaça de quitter le navire avec son équipe de cascadeur avant que la production ne s’en mêle et parvienne à faire entendre raison à Seagal.
Celui-ci campe donc son personnage coutumier dans une très classique histoire de revanche ; Jake Hopper, ancien agent de la CIA, se lance dans une expédition punitive pour délivrer sa fille enlevée par de méchants terroristes islamiques. Bref, rien de nouveau sous le soleil et l’originalité de l’intrigue n’est surement pas le point fort de cet UN ALLER POUR L’ENFER qui brille essentiellement par la réalisation nerveuse et efficace d’un Ching Siu-tung capable d’emballer diverses séquences musclées: fusillades bien réglées et combat à mains nues rythmés se suivent donc afin d’éviter tout ennui à l’amateur d’action bourrine.
Malheureusement, Seagal possède bien "le ventre de la bête" et, avec ses vingt kilos de trop, il peine à lever la jambe, laissant la plupart du temps une doublure effectuer les affrontements câblés. Ces derniers sont irréalistes mais plutôt enthousiasmants et assimilent pratiquement le héros à un super-héros tant il voltige en tous sens pour une série de délires « câblés » assez plaisants.
Au niveau de l'interprétation, Seagal reste fidèle à lui-même: il articule à peine, exhibe un physique monolithique et ne suscite jamais la moindre émotion. Toutefois, il se montre un minimum impliqué dans l'histoire et abandonne la nonchalance confinant au « je m'en foutisme » de ces derniers longs-métrages. Ce n'est déjà pas si mal d’autan que le bonhomme maintenant quinquagénaire, buriné et bouffi a acquis une vraie « gueule » plutôt sympathique.
Dommage que la romance ultra convenue avec une belle prostituée thaïlandaise jouée par Monica Lo handicape sérieusement le métrage: Seagal révèle clairement ses limites d'interprétation et cette "amourette" ralentit l'intrigue sans relever l'intérêt d’un produit avant tout calibré pour satisfaire l’amateur d’explosions et de bastons.
Si UN ALLER POUR L’ENFER n'est évidemment pas un chef d'œuvre ni même une grande réussite, il reste une honnête série B d’action: le rythme relativement soutenu (sans verser dans le frénétique), les combats bien balancés et le peu de temps morts compensent un côté fleur bleue peu inspiré, le doublage systématique de la star, l'intrigue convenue et les dialogues hyper clichés qui tirent l'ensemble vers le bas. Comparé à la majorité des œuvres de Saumon Agile de ces vingt dernières années, UN ALLER POUR L’ENFER se place toutefois dans le haut du panier et se regarde agréablement un soir de grande fatigue intellectuelle. Pour un spectateur sachant à quoi s'attendre (des bastons, des fusillades et un scénar minimaliste) le tout remplit honnêtement le contrat et, dans le genre, on a vu bien pire.
A l’opposé de Van Damme qui prend aujourd'hui son temps et ne livre qu'un film par an (souvent plutôt réussis dans la limite de leurs ambitions), Seagal tourne frénétiquement et aligne les produits vite expédiés, lesquels échouent régulièrement sur les étagères des vidéoclubs. En plus de sa série télévisée « True Justice », le roi du cassage de bras a livré en une douzaine d’années près de 25 direct-to-vidéo de consommation courante alternant le potable et le catastrophique. Pour continuer le parallèle avec Van Damme, Seagal a, lui aussi, cherché le salut auprès de cinéastes asiatiques, de Kim Du-yeong (CLEMENTINE) à Tony Ching Siu-tung pour ce UN ALLER POUR L’ENFER. Les deux hommes ne s’entendirent d’ailleurs guère sur le tournage et Ching Siu-tung menaça de quitter le navire avec son équipe de cascadeur avant que la production ne s’en mêle et parvienne à faire entendre raison à Seagal.
Celui-ci campe donc son personnage coutumier dans une très classique histoire de revanche ; Jake Hopper, ancien agent de la CIA, se lance dans une expédition punitive pour délivrer sa fille enlevée par de méchants terroristes islamiques. Bref, rien de nouveau sous le soleil et l’originalité de l’intrigue n’est surement pas le point fort de cet UN ALLER POUR L’ENFER qui brille essentiellement par la réalisation nerveuse et efficace d’un Ching Siu-tung capable d’emballer diverses séquences musclées: fusillades bien réglées et combat à mains nues rythmés se suivent donc afin d’éviter tout ennui à l’amateur d’action bourrine.
Malheureusement, Seagal possède bien "le ventre de la bête" et, avec ses vingt kilos de trop, il peine à lever la jambe, laissant la plupart du temps une doublure effectuer les affrontements câblés. Ces derniers sont irréalistes mais plutôt enthousiasmants et assimilent pratiquement le héros à un super-héros tant il voltige en tous sens pour une série de délires « câblés » assez plaisants.
Au niveau de l'interprétation, Seagal reste fidèle à lui-même: il articule à peine, exhibe un physique monolithique et ne suscite jamais la moindre émotion. Toutefois, il se montre un minimum impliqué dans l'histoire et abandonne la nonchalance confinant au « je m'en foutisme » de ces derniers longs-métrages. Ce n'est déjà pas si mal d’autan que le bonhomme maintenant quinquagénaire, buriné et bouffi a acquis une vraie « gueule » plutôt sympathique.
Dommage que la romance ultra convenue avec une belle prostituée thaïlandaise jouée par Monica Lo handicape sérieusement le métrage: Seagal révèle clairement ses limites d'interprétation et cette "amourette" ralentit l'intrigue sans relever l'intérêt d’un produit avant tout calibré pour satisfaire l’amateur d’explosions et de bastons.
Si UN ALLER POUR L’ENFER n'est évidemment pas un chef d'œuvre ni même une grande réussite, il reste une honnête série B d’action: le rythme relativement soutenu (sans verser dans le frénétique), les combats bien balancés et le peu de temps morts compensent un côté fleur bleue peu inspiré, le doublage systématique de la star, l'intrigue convenue et les dialogues hyper clichés qui tirent l'ensemble vers le bas. Comparé à la majorité des œuvres de Saumon Agile de ces vingt dernières années, UN ALLER POUR L’ENFER se place toutefois dans le haut du panier et se regarde agréablement un soir de grande fatigue intellectuelle. Pour un spectateur sachant à quoi s'attendre (des bastons, des fusillades et un scénar minimaliste) le tout remplit honnêtement le contrat et, dans le genre, on a vu bien pire.
6/10