Hollow Man (Paul Verhoeven - 2000)
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Hollow Man (Paul Verhoeven - 2000)
Ca avait tout pour être un carton mais je ne peux être que déçu ( qui a dit forcément ?), car le scénario à tiroir affiche des promesses qu'il ne tient même pas à moitié. Plusieurs idées sont pourtant réjouissantes dont celle de l'homme invisible voyeur, ou encore la personnalité schizophrène de Sebastian Caine, scientifique omnibulé par sa propre image et animé par une envie revancharde sur ses collègues. Mais les choses tombent à l'eau faute de personnages crédibles ou forts. Ainsi on sait dès le départ qu'il a des comptes à régler avec son ex, qu'il tient à être célébré comme un génie de la science sous peine de péter les plombs et qu'il est prêt à tout, y compris à y laisser sa peau. Les effets spéciaux sont utilisés au bon moment, en foutent plein la vue, et les responsables de cette partie technique s'amusent comme des fous, sauf que l'impression ressentie est celle d'épater la galerie plutôt que de nous intéresser à l'histoire.
Il devient alors très prévisible que l'équipe ne s'en sortira en grande partie pas. Verhoeven sauve quand même les meubles avec des attaques bien sèches, surtout sur la fin, la scène de l'intimité violée de sa voisine étant censurée dans sa version cinéma, le hollandais fou étant arrêté en pleine course dans son élan masochiste et sadique.
Et la fin plus pompière que spectaculaire achève un peu le spectateur.
Cependant je ne parviens pas à détester ce film, qui se suit sans ennui véritable. Ca va vite. Et surtout le DVD est un disque de démo.
Flop, demi-réussite, succès d'estime, c'est quoi pour vous ?
Il devient alors très prévisible que l'équipe ne s'en sortira en grande partie pas. Verhoeven sauve quand même les meubles avec des attaques bien sèches, surtout sur la fin, la scène de l'intimité violée de sa voisine étant censurée dans sa version cinéma, le hollandais fou étant arrêté en pleine course dans son élan masochiste et sadique.
Et la fin plus pompière que spectaculaire achève un peu le spectateur.
Cependant je ne parviens pas à détester ce film, qui se suit sans ennui véritable. Ca va vite. Et surtout le DVD est un disque de démo.
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Le film peut être plus que décevant à sa première vision, pour les raisons que tu évoques, Jordan, d'une narration et de personnages assez conventionnels. Quand on sait qu'il ne faut pas en attendre davantage, une seconde vision permet alors de bien mieux l'apprécier.
Le choix de Verhoeven pour traiter ce sujet s'avère pertinent. Il aborde enfin de front les questions évidentes qui viennent à l'esprit lorsqu'on pense aux pouvoirs d'un homme invisible, qui peut céder à ses pulsions en toute impunité. Les scènes de voyeurisme sont particulièrement réussie, d'autant plus troublantes que, filmées en vue subjective, elles nous amène à occuper la place de Bacon.
La sauvagerie du Hollandais violent se laisse aller dans des scènes plastiquement très belles, les affrontements sont brutaux et superbement réalisés (sur le terrain de l'action, Verhoeven est un metteur en scène qui pourrait en apprendre à tous les tacherons apparus ces dernières années avec leur surdécoupage migrainesque). Les effets spéciaux sont superbes. Verhoeven a montré dans Robocop et Starship troopers qu'il était sur ce plan là aussi capable de les superviser avec intelligence.
Petite mention à la musique de Goldsmith, même si son thème se contente de gentiment plagier Basic instinct.
Le choix de Verhoeven pour traiter ce sujet s'avère pertinent. Il aborde enfin de front les questions évidentes qui viennent à l'esprit lorsqu'on pense aux pouvoirs d'un homme invisible, qui peut céder à ses pulsions en toute impunité. Les scènes de voyeurisme sont particulièrement réussie, d'autant plus troublantes que, filmées en vue subjective, elles nous amène à occuper la place de Bacon.
La sauvagerie du Hollandais violent se laisse aller dans des scènes plastiquement très belles, les affrontements sont brutaux et superbement réalisés (sur le terrain de l'action, Verhoeven est un metteur en scène qui pourrait en apprendre à tous les tacherons apparus ces dernières années avec leur surdécoupage migrainesque). Les effets spéciaux sont superbes. Verhoeven a montré dans Robocop et Starship troopers qu'il était sur ce plan là aussi capable de les superviser avec intelligence.
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Dans son interwiew sur le dvd de BASIC INSTINCT Vehroeven dit être déçu du résultat, c'est vrai qu'on sent qui l'a été stoppé par le studio dans son élan, mais je dois dire que j'aime bien ce film.
Verhoeven aurait en projet de retourner au Pays-Bas pour faire un film, un polar qui se passerait en Russie, quelqu'un aurait des infos ???
Verhoeven aurait en projet de retourner au Pays-Bas pour faire un film, un polar qui se passerait en Russie, quelqu'un aurait des infos ???
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C'est vrai que les commentaires audio de Paulo sont absolument passionnants, intelligents, instructifs et sans aucune langue de bois. Je serais curieux d'écouter celui d'Hollow man (s'il y en a un).frédéric a écrit :Dans son interwiew sur le dvd de BASIC INSTINCT Vehroeven dit être déçu du résultat, c'est vrai qu'on sent qui l'a été stoppé par le studio dans son élan, mais je dois dire que j'aime bien ce film.
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Ca fait plaisir.Max Schreck a écrit :Petite mention à la musique de Goldsmith
Ce qui est un peu vrai. Mais j'aime beaucoup cette thème, qui est la meilleure chose du score selon moi.Max Schreck a écrit :même si son thème se contente de gentiment plagier Basic instinct.
Sinon pour le film en lui-même, je le considère davantage comme un véritable tour de force visuelle, tant les SFX sont bluffants !!
Parce que sur le fond, l'histoire n'a franchement pas grand chose d'intéressant, on sent que Verhoeven n'a pas eu les coudées franches et qu'il est resté finalement très sage lorsqu'il s'agissait de dépeindre le voyeurisme naissant de Kaine.
Et puis cette histoire est un peu trop calquée sur le schéma hyper classique du fou furieux poursuivant ses futures victimes dans un endroit clos, le tout se terminant dans un final conventionnel et décevant.
Bref c'est le mot qui résume le film : "décevant".
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Il y en a bel et bien 1 : Paulo y est accompagné de Kevin Bacon et du scénariste.Max Schreck a écrit :C'est vrai que les commentaires audio de Paulo sont absolument passionnants, intelligents, instructifs et sans aucune langue de bois. Je serais curieux d'écouter celui d'Hollow man (s'il y en a un).frédéric a écrit :Dans son interwiew sur le dvd de BASIC INSTINCT Vehroeven dit être déçu du résultat, c'est vrai qu'on sent qui l'a été stoppé par le studio dans son élan, mais je dois dire que j'aime bien ce film.
Et il y a également un commentaire audio (avec la piste musicale isolée) de Jerrynounet.
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Décevant, oui, mais dans ses 20 dernières minutes pour moi. Le reste c'est du costaud, Kevin Bacon, même quand il est effacé numériquement, est encore une fois très bon. Je trouve pas du tout que l'issue soit si prévisible que ça, et on a droit à des effets spéciaux très impressionnants qui ont le grand mérite de rendre crédible ce qui se passe à l'écran. Bref, seule ce dernier quart d'heure trop conventionnel, trop gand guignolesque, me gâche le plaisir.
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SPOILER
Comme beaucoup, je trouve la seconde partie totalement raté. Le pire dans tout ça c'est que Verhoeven n'a même pas réussi à rendre cette acumulation de scènes téléphonés un brin jouissives. C'est violent certes, mais qu'est-ce que c'est convenu. Et puis le vilain homme invisible qui deviens l'homme invincible, ses crétins de collègues qui s'en sortent, ça à de quoi frustrer. D'autant que la première partie est très bonne, que Kevin Bacon est sensationnel, que c'est dérangeant, drôle, violent et foutrement bandant. Et d'un seul coup c'est comme si quelqu'un était venu et avait dit : bon tu t'es assez amusé paulo, on reprend les commandes et te torche ça façon survival de seconde zone avec pleins de fx partout et un méchant héro qui deviens le vilain très vilain limite second rôle. Ultra-frustrant, surtout qu'à l'époque j'en attendais ENORMEMENT (et encore je suis mesuré). Sérieux l'homme invisible qui deviens un voyeur pervers sous le trait de Bacon avec Verhoeven derrière la caméra, si ça c'est pas bandant je sais pas ce qu'ils vous faut.
Comme beaucoup, je trouve la seconde partie totalement raté. Le pire dans tout ça c'est que Verhoeven n'a même pas réussi à rendre cette acumulation de scènes téléphonés un brin jouissives. C'est violent certes, mais qu'est-ce que c'est convenu. Et puis le vilain homme invisible qui deviens l'homme invincible, ses crétins de collègues qui s'en sortent, ça à de quoi frustrer. D'autant que la première partie est très bonne, que Kevin Bacon est sensationnel, que c'est dérangeant, drôle, violent et foutrement bandant. Et d'un seul coup c'est comme si quelqu'un était venu et avait dit : bon tu t'es assez amusé paulo, on reprend les commandes et te torche ça façon survival de seconde zone avec pleins de fx partout et un méchant héro qui deviens le vilain très vilain limite second rôle. Ultra-frustrant, surtout qu'à l'époque j'en attendais ENORMEMENT (et encore je suis mesuré). Sérieux l'homme invisible qui deviens un voyeur pervers sous le trait de Bacon avec Verhoeven derrière la caméra, si ça c'est pas bandant je sais pas ce qu'ils vous faut.
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
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