Mais que fait donc David Lynch ... réponse ici !!!
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Mais que fait donc David Lynch ... réponse ici !!!
Entretien lu sur telerama.fr
Entretien avec David Lynch
David Lynch en pleine méditation
Il peint, fait de la musique, cherche des idées, broie du noir... Question ciné, silence radio.
Peu de nouvelles de David Lynch depuis Mulholland Drive. Un disque de blues industriel sous le nom de Blue Bob, suivi d'un concert peu convaincant à l'Olympia. Des spots publicitaires, quelques délires expérimentaux et des films d'animation sur son site Internet http://www.davidlynch.com. De troublantes apparitions publiques avec le Maharishi Mahesh Yogi, gourou de la méditation transcendantale. Côté cinéma, rien de neuf. Sailor et Lula et Twin Peaks : Fire walk with me sortent en DVD, on réédite ces jours-ci une version actualisée d'un superbe livre d'entretiens (1) et les fans en quête d'informations tournent en rond sur le web à la recherche de la moindre bribe de projet. Que se passe-t-il ? Un matin de novembre, Lynch, légèrement bluesy (« Wilder est mort ! Fellini est mort ! Kubrick est mort ! »), fait le point sur une période charnière dont il dit ne pas voir le bout.
Télérama : Sailor et Lula était le dernier de vos films à n'être pas sorti en DVD, vous êtes-vous personnellement investi dans cette édition ?
David Lynch : Beaucoup. Quand j'ai la possibilité d'intervenir, je le fais vraiment. C'est l'occasion de corriger des choses, de remixer une bande-son, de soigner des détails. Ça peut me prendre un temps fou. Un peu trop même. Il ne suffit pas de pousser un bouton pour passer du film au DVD, et obtenir un résultat satisfaisant. Il faut interrompre le cours de son existence pour se projeter dans le passé. Pour Sailor et Lula, j'ai voulu reprendre l'étalonnage des couleurs, on a fait des progrès inouïs de ce côté et on peut obtenir un rendu merveilleux. Le processus était long parce que la copie dont nous disposions à l'origine était épouvantable, particulièrement pour les scènes de nuit. Je n'avais pas vu le film depuis longtemps, et je voulais retrouver une sensation proche de celle de Cannes [NDLR : le film y a obtenu la Palme d'or en 1990], où les conditions de projection sont parfaites.
Télérama : Etes-vous tenté de toucher à autre chose qu'à des détails techniques ?
David Lynch : Non, non, non, on ne peut pas faire ça. Je suis content de Sailor et Lula, le film me plaît tel qu'il est. J'ai organisé une projection chez moi et j'ai retrouvé tout ce qui me touchait à l'époque.
Télérama : En 1990, vous aviez dû faire des projections tests et la réaction des spectateurs vous avait poussé à changer des scènes. Ne vouliez-vous pas les remonter telles qu'elles existaient à l'origine ?
David Lynch : Il s'agit d'une scène où le personnage de Harry Dean Stanton se fait torturer. C'était une expérience douloureuse : une centaine de personnes ont quitté la salle lors de la première projection. Mais je tenais à ce passage, j'ai organisé une autre séance et les gens sont partis encore plus nombreux. J'ai fini par me convaincre qu'ils avaient raison, que ça ne marchait pas : la scène était longue et atteignait un point de violence insoutenable. Je l'ai changée et j'en suis satisfait. Etre resté assis parmi les spectateurs m'a fait réfléchir : on est davantage sur la défensive quand on voit un film en salle, la présence des autres autour de soi empêche d'accepter certaines émotions. On pardonne beaucoup de choses quand on voit un film seul. Si, à l'époque, j'avais fait Sailor et Lula pour le montrer directement en vidéo, le film aurait été différent.
Télérama : Justement, le DVD pourrait-il être l'occasion de donner vie à des versions différentes de vos films ?
David Lynch : Non. Quand un film est fini, on ne doit plus s'en approcher. Changer un détail aura des répercussions partout, et l'ensemble peut s'effondrer. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ainsi. Aujourd'hui, je pourrais toujours ajouter des choses, mais ça n'aurait rien à voir avec le film. Coppola l'a fait avec Apocalypse now et les scènes supplémentaires, à mon avis, ont endommagé le film.
Télérama : Sur le web circulent des pétitions de vos fans qui réclament une édition DVD de Twin Peaks : Fire walk with me, incluant en bonus la dizaine de scènes tournées et non montées...
David Lynch : La seule raison pour laquelle je pourrais me lancer dans une telle entreprise est sentimentale. Mon ami Jack Nance [l'acteur principal d'Eraserhead] apparaissait, par exemple, dans une des scènes que j'ai coupées. Il est mort, et cela aurait été un hommage à lui rendre.
Télérama : Auriez-vous envie de voir des scènes inédites des films qui vous ont marqué, Sunset Boulevard par exemple ?
David Lynch : C'est dangereux. Même le simple fait de rendre ces scènes accessibles sur des bonus. A l'époque du numérique et du sampling, rien n'interdit aux gens de remonter une oeuvre eux-mêmes et de la faire circuler ainsi. Un film, c'est sacré, il ne faut pas chercher à en savoir plus. Je me souviens d'une rencontre avec Billy Wilder. Je lui ai posé des questions sur le manoir de Sunset Boulevard et j'ai fait une erreur parce que les informations qu'il m'a données me font voir le film autrement. Ça ne me plaît pas. J'aime que l'univers d'un film reste un monde à part et, de nos jours, ça n'est plus le cas. Il y a peu d'occasions de se laisser immerger, complètement immerger, dans une autre réalité, et c'est dommage.
Télérama : Vous n'avez rien tourné depuis Mulholland Drive, avez-vous des projets ?
David Lynch : Je fais des choses (sourire). Mais je ne sais pas quoi. Je n'ai pas eu de projets concrets pendant toute cette période. J'essaie de pêcher des idées, mais c'est difficile. Après un projet comme Mulholland Drive, sur lequel je suis resté longtemps concentré, il y a un vide. Je fais de la peinture, de la musique, je viens de signer un contrat d'enregistrement discographique, je fais des photos, je tourne des petits films expérimentaux sur mon site Internet, mais pendant tout ce temps, je suis à la recherche d'idées qui me remettraient en selle. Je commence à réaliser que les choses changent. Le cinéma n'est plus ce qu'il était. Pour moi, d'une certaine façon, il est mort. C'est un art qui s'est épuisé, mais autre chose va surgir. Je ne sais pas encore quoi. Cela n'a rien à voir avec le numérique, ce sera plutôt une nouvelle manière de raconter les histoires.
Télérama : Vous avez récemment rendu public votre penchant pour la méditation transcendantale. Comment jugez-vous l'influence que ces pratiques peuvent avoir sur votre inspiration ?
David Lynch : J'ai le sentiment que ça rend les choses plus faciles. C'est une technique qui me permet d'atteindre un espace d'harmonie totale, de béatitude et de pure créativité. Certains disent que ça peut interférer avec mon expérience de cinéaste, mais je pense le contraire. Je trouve même bizarre que les autres ne méditent pas. J'ai l'impression d'évoluer à vitesse grand V, de découvrir des choses incroyablement nouvelles et je suis curieux de voir ce qui en sortira. Je n'ai pas encore entrevu le résultat.
Télérama : Tirez-vous encore une partie de votre inspiration d'autres films ou de vos lectures ?
David Lynch : Je reste ouvert à tout, mais aujourd'hui j'attends que les idées me viennent de la manière la plus pure possible. J'écris tous les jours, mon désir est intact, mais je cherche ma voie. Entre le cinéma, qui me semble dépassé, et les nouvelles technologies, qui ne sont pas encore tout à fait au point, je pense que nous vivons une époque de transition.
Propos recueillis par Laurent Rigoulet
Photos: Richard Dumas pour Télérama
Entretien avec David Lynch
David Lynch en pleine méditation
Il peint, fait de la musique, cherche des idées, broie du noir... Question ciné, silence radio.
Peu de nouvelles de David Lynch depuis Mulholland Drive. Un disque de blues industriel sous le nom de Blue Bob, suivi d'un concert peu convaincant à l'Olympia. Des spots publicitaires, quelques délires expérimentaux et des films d'animation sur son site Internet http://www.davidlynch.com. De troublantes apparitions publiques avec le Maharishi Mahesh Yogi, gourou de la méditation transcendantale. Côté cinéma, rien de neuf. Sailor et Lula et Twin Peaks : Fire walk with me sortent en DVD, on réédite ces jours-ci une version actualisée d'un superbe livre d'entretiens (1) et les fans en quête d'informations tournent en rond sur le web à la recherche de la moindre bribe de projet. Que se passe-t-il ? Un matin de novembre, Lynch, légèrement bluesy (« Wilder est mort ! Fellini est mort ! Kubrick est mort ! »), fait le point sur une période charnière dont il dit ne pas voir le bout.
Télérama : Sailor et Lula était le dernier de vos films à n'être pas sorti en DVD, vous êtes-vous personnellement investi dans cette édition ?
David Lynch : Beaucoup. Quand j'ai la possibilité d'intervenir, je le fais vraiment. C'est l'occasion de corriger des choses, de remixer une bande-son, de soigner des détails. Ça peut me prendre un temps fou. Un peu trop même. Il ne suffit pas de pousser un bouton pour passer du film au DVD, et obtenir un résultat satisfaisant. Il faut interrompre le cours de son existence pour se projeter dans le passé. Pour Sailor et Lula, j'ai voulu reprendre l'étalonnage des couleurs, on a fait des progrès inouïs de ce côté et on peut obtenir un rendu merveilleux. Le processus était long parce que la copie dont nous disposions à l'origine était épouvantable, particulièrement pour les scènes de nuit. Je n'avais pas vu le film depuis longtemps, et je voulais retrouver une sensation proche de celle de Cannes [NDLR : le film y a obtenu la Palme d'or en 1990], où les conditions de projection sont parfaites.
Télérama : Etes-vous tenté de toucher à autre chose qu'à des détails techniques ?
David Lynch : Non, non, non, on ne peut pas faire ça. Je suis content de Sailor et Lula, le film me plaît tel qu'il est. J'ai organisé une projection chez moi et j'ai retrouvé tout ce qui me touchait à l'époque.
Télérama : En 1990, vous aviez dû faire des projections tests et la réaction des spectateurs vous avait poussé à changer des scènes. Ne vouliez-vous pas les remonter telles qu'elles existaient à l'origine ?
David Lynch : Il s'agit d'une scène où le personnage de Harry Dean Stanton se fait torturer. C'était une expérience douloureuse : une centaine de personnes ont quitté la salle lors de la première projection. Mais je tenais à ce passage, j'ai organisé une autre séance et les gens sont partis encore plus nombreux. J'ai fini par me convaincre qu'ils avaient raison, que ça ne marchait pas : la scène était longue et atteignait un point de violence insoutenable. Je l'ai changée et j'en suis satisfait. Etre resté assis parmi les spectateurs m'a fait réfléchir : on est davantage sur la défensive quand on voit un film en salle, la présence des autres autour de soi empêche d'accepter certaines émotions. On pardonne beaucoup de choses quand on voit un film seul. Si, à l'époque, j'avais fait Sailor et Lula pour le montrer directement en vidéo, le film aurait été différent.
Télérama : Justement, le DVD pourrait-il être l'occasion de donner vie à des versions différentes de vos films ?
David Lynch : Non. Quand un film est fini, on ne doit plus s'en approcher. Changer un détail aura des répercussions partout, et l'ensemble peut s'effondrer. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ainsi. Aujourd'hui, je pourrais toujours ajouter des choses, mais ça n'aurait rien à voir avec le film. Coppola l'a fait avec Apocalypse now et les scènes supplémentaires, à mon avis, ont endommagé le film.
Télérama : Sur le web circulent des pétitions de vos fans qui réclament une édition DVD de Twin Peaks : Fire walk with me, incluant en bonus la dizaine de scènes tournées et non montées...
David Lynch : La seule raison pour laquelle je pourrais me lancer dans une telle entreprise est sentimentale. Mon ami Jack Nance [l'acteur principal d'Eraserhead] apparaissait, par exemple, dans une des scènes que j'ai coupées. Il est mort, et cela aurait été un hommage à lui rendre.
Télérama : Auriez-vous envie de voir des scènes inédites des films qui vous ont marqué, Sunset Boulevard par exemple ?
David Lynch : C'est dangereux. Même le simple fait de rendre ces scènes accessibles sur des bonus. A l'époque du numérique et du sampling, rien n'interdit aux gens de remonter une oeuvre eux-mêmes et de la faire circuler ainsi. Un film, c'est sacré, il ne faut pas chercher à en savoir plus. Je me souviens d'une rencontre avec Billy Wilder. Je lui ai posé des questions sur le manoir de Sunset Boulevard et j'ai fait une erreur parce que les informations qu'il m'a données me font voir le film autrement. Ça ne me plaît pas. J'aime que l'univers d'un film reste un monde à part et, de nos jours, ça n'est plus le cas. Il y a peu d'occasions de se laisser immerger, complètement immerger, dans une autre réalité, et c'est dommage.
Télérama : Vous n'avez rien tourné depuis Mulholland Drive, avez-vous des projets ?
David Lynch : Je fais des choses (sourire). Mais je ne sais pas quoi. Je n'ai pas eu de projets concrets pendant toute cette période. J'essaie de pêcher des idées, mais c'est difficile. Après un projet comme Mulholland Drive, sur lequel je suis resté longtemps concentré, il y a un vide. Je fais de la peinture, de la musique, je viens de signer un contrat d'enregistrement discographique, je fais des photos, je tourne des petits films expérimentaux sur mon site Internet, mais pendant tout ce temps, je suis à la recherche d'idées qui me remettraient en selle. Je commence à réaliser que les choses changent. Le cinéma n'est plus ce qu'il était. Pour moi, d'une certaine façon, il est mort. C'est un art qui s'est épuisé, mais autre chose va surgir. Je ne sais pas encore quoi. Cela n'a rien à voir avec le numérique, ce sera plutôt une nouvelle manière de raconter les histoires.
Télérama : Vous avez récemment rendu public votre penchant pour la méditation transcendantale. Comment jugez-vous l'influence que ces pratiques peuvent avoir sur votre inspiration ?
David Lynch : J'ai le sentiment que ça rend les choses plus faciles. C'est une technique qui me permet d'atteindre un espace d'harmonie totale, de béatitude et de pure créativité. Certains disent que ça peut interférer avec mon expérience de cinéaste, mais je pense le contraire. Je trouve même bizarre que les autres ne méditent pas. J'ai l'impression d'évoluer à vitesse grand V, de découvrir des choses incroyablement nouvelles et je suis curieux de voir ce qui en sortira. Je n'ai pas encore entrevu le résultat.
Télérama : Tirez-vous encore une partie de votre inspiration d'autres films ou de vos lectures ?
David Lynch : Je reste ouvert à tout, mais aujourd'hui j'attends que les idées me viennent de la manière la plus pure possible. J'écris tous les jours, mon désir est intact, mais je cherche ma voie. Entre le cinéma, qui me semble dépassé, et les nouvelles technologies, qui ne sont pas encore tout à fait au point, je pense que nous vivons une époque de transition.
Propos recueillis par Laurent Rigoulet
Photos: Richard Dumas pour Télérama
There is something very important that we need to do as soon as possible.
What's that?
Fuck !
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David Lynch semble être un bon exemple où l'oeuvre est beaucoup plus interessante que le personnage. Je le trouve néanmoins plutot sympathique jusqu'à preuvre du contraire. Un peu à l'image de son site ou de l'entretien il ne m'a jamais passionné en parlant du cinéma d'une façon général ou du sien en particulier, contrairemenr à d'autres (Chabrol, Scorsese, Tavernier ... parce que j'y pense mais liste non exhaustive).
Effectivement un peu plus de boulot ... peut être ...
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David Lynch cherche 7 mds USD pour promouvoir la méditation transcendentale
Le metteur en scène américain David Lynch cherche à lever sept milliards de dollars pour financer un ambitieux programme de promotion de la méditation transcendentale, destinée à obtenir la paix mondiale, a-t-il déclaré mercredi dans un entretien à l'AFP.
M. Lynch, 59 ans, rendu célèbre par des films sombres et dérangeants comme "Blue Velvet", "Eraserhead" et "Twin Peaks", doit lancer jeudi la "Fondation David Lynch pour l'éducation basée sur la conscience et la paix mondiale".
"Je veux lever sept milliards de dollars", a-t-il déclaré, affirmant que que cette méthode améliore la santé, empêche le stress et les tensions et réduit la violence. Le but de la fondation est de faire en sorte que la méditation transcendentale soit enseignée dans les écoles du monde entier.
"Cela fait rire les gens (...) Mais la vraie blague est que nous ne rions pas lorsque le gouvernement américain construit une bombe à deux milliards de dollars qui ne sert qu'à tuer", a ajouté le réalisateur, interrogé dans son studio du quartier de Hollywood, au nord de Los Angeles (Californie, ouest).
M. Lynch, qui confie pratiquer la méditation depuis 32 ans, a suivi dans cette voie les Beatles, qui, à l'initiative de leur guitariste George Harrison, avaient suivi les enseignements en Inde du gourou Maharishi Mahesh Yogi.
Avec 8.000 personnes en train de méditer et de propager des ondes positives, la paix va s'installer graduellement sur la terre, a expliqué M. Lynch, citant la théorie de la physique quantique à l'appui de ses dires. "C'est vrai, ça marche", a-t-il affirmé. "C'est abstrait, mais très réel".
source AFP
Le metteur en scène américain David Lynch cherche à lever sept milliards de dollars pour financer un ambitieux programme de promotion de la méditation transcendentale, destinée à obtenir la paix mondiale, a-t-il déclaré mercredi dans un entretien à l'AFP.
M. Lynch, 59 ans, rendu célèbre par des films sombres et dérangeants comme "Blue Velvet", "Eraserhead" et "Twin Peaks", doit lancer jeudi la "Fondation David Lynch pour l'éducation basée sur la conscience et la paix mondiale".
"Je veux lever sept milliards de dollars", a-t-il déclaré, affirmant que que cette méthode améliore la santé, empêche le stress et les tensions et réduit la violence. Le but de la fondation est de faire en sorte que la méditation transcendentale soit enseignée dans les écoles du monde entier.
"Cela fait rire les gens (...) Mais la vraie blague est que nous ne rions pas lorsque le gouvernement américain construit une bombe à deux milliards de dollars qui ne sert qu'à tuer", a ajouté le réalisateur, interrogé dans son studio du quartier de Hollywood, au nord de Los Angeles (Californie, ouest).
M. Lynch, qui confie pratiquer la méditation depuis 32 ans, a suivi dans cette voie les Beatles, qui, à l'initiative de leur guitariste George Harrison, avaient suivi les enseignements en Inde du gourou Maharishi Mahesh Yogi.
Avec 8.000 personnes en train de méditer et de propager des ondes positives, la paix va s'installer graduellement sur la terre, a expliqué M. Lynch, citant la théorie de la physique quantique à l'appui de ses dires. "C'est vrai, ça marche", a-t-il affirmé. "C'est abstrait, mais très réel".
source AFP
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Juste pour vous dire qu'il travaille sur un autre projet. C'est notamment avec Laura Dern. J'ai eu un dossier de travail entre les mains, avec des très belles photos (sans doute des tests pré-tournage) afin de lever des fonds. Tout ça glissé dans une mystérieuse enveloppe noire en vinyl. Dommage que je n'ai pas pu garder la chose, c'est vraiment collector.
Vous voulez maroufler ? Je suis votre homme...
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Oui, c'est Inland Empire. Annoncé pendant le festival de Cannes, mais j'attends de voir si c'est du concret.Sergius Karamzin a écrit :Juste pour vous dire qu'il travaille sur un autre projet. C'est notamment avec Laura Dern. J'ai eu un dossier de travail entre les mains, avec des très belles photos (sans doute des tests pré-tournage) afin de lever des fonds. Tout ça glissé dans une mystérieuse enveloppe noire en vinyl. Dommage que je n'ai pas pu garder la chose, c'est vraiment collector.
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