Le Solitaire (Michael Mann - 1980)
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Le Solitaire (Michael Mann - 1980)
...cet été!
pour ceux qui ne l'ont pas vu et qui aprécient les films de michael Mann,je vous recommande chaudement ce THIEF/LE SOLITAIRE,1 er film de cinéma de Mann,sorte d'ancêtre de HEAT,ou se croisent esthétique du film noir,éclats de violence fulgurants et ralentis à la Peckinpah,mise en scène par moments volontiers contemplative et épurée jusqu'à la géométrie(la scène d'ouverture...)...bonne B.O synthétique de Tangerine Dream et l'une des meilleures prestations de james Caan!
pour ceux qui ne l'ont pas vu et qui aprécient les films de michael Mann,je vous recommande chaudement ce THIEF/LE SOLITAIRE,1 er film de cinéma de Mann,sorte d'ancêtre de HEAT,ou se croisent esthétique du film noir,éclats de violence fulgurants et ralentis à la Peckinpah,mise en scène par moments volontiers contemplative et épurée jusqu'à la géométrie(la scène d'ouverture...)...bonne B.O synthétique de Tangerine Dream et l'une des meilleures prestations de james Caan!
Dernière modification par mannhunter le 12 nov. 18, 16:57, modifié 2 fois.
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Re: LE SOLITAIRE de michael Mann chez MGM zone 2...
Quelle bonne nouvelle! J'avais beaucoup aimé cette sorte d'ébauche de "Heat" vraiment passionnante. C'est marrant de le voir après ce film, d'ailleurs, et d'en observer les similitudes.
Et un des meilleurs rôles de James Caan.
Et un des meilleurs rôles de James Caan.
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Voir le 1er film d'un des plus grands réal américains, pas photo: COUREZ Y!!!!
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je viens de le voir.
j'ai bien aimé. je crois qu'en fait, j'aime Michael Mann.
et je remercie Mannhunter de l'avoir recommandé à tous les fans de Heat. En effet, Thief est vraiment une ébauche de son futur chef d'oeuvre. Un gangster qui trouve l'amour et veut se ranger, un univers abstrait à la Melville, une musique planante...Et bien sûr toujours ces cadrages larges et rigoureux.
Certains aspects ont quand même un peu vielli, notamment le montage musical de la scène finale est un peu risible.
Par ailleurs, on pourra regretter un scéanrio bien moins riche que celui de Heat et enfin le coup du rêve est un procédé narratif un peu facile.
Cependant, ces quelques faiblesses n'empêchent pas de faire de Thief un très bon film de genre. J'ai apprécié la façon dont Mann a fait passé une morale du style "bien mal acquis ne profite jamais". Et James Caan est un grand acteur qui n'a aucun mal à faire tenir le film sur ses épaules.
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j'ai bien aimé. je crois qu'en fait, j'aime Michael Mann.
et je remercie Mannhunter de l'avoir recommandé à tous les fans de Heat. En effet, Thief est vraiment une ébauche de son futur chef d'oeuvre. Un gangster qui trouve l'amour et veut se ranger, un univers abstrait à la Melville, une musique planante...Et bien sûr toujours ces cadrages larges et rigoureux.
Certains aspects ont quand même un peu vielli, notamment le montage musical de la scène finale est un peu risible.
Par ailleurs, on pourra regretter un scéanrio bien moins riche que celui de Heat et enfin le coup du rêve est un procédé narratif un peu facile.
Cependant, ces quelques faiblesses n'empêchent pas de faire de Thief un très bon film de genre. J'ai apprécié la façon dont Mann a fait passé une morale du style "bien mal acquis ne profite jamais". Et James Caan est un grand acteur qui n'a aucun mal à faire tenir le film sur ses épaules.
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je crois que je ne suis pas loin de préférer LE SOLITAIRE à HEAT...notamment pour sa fin nihiliste,où la tension latente explose enfin (belles gerbes de sang!),avec ce personnage qui va jusqu'au bout,de manière quasi suicidaire,pour préserver sa liberté: c'est peut être la fin la plus radicale que j'ai vu dans un film de Mann!Kurtz a écrit :je viens de le voir.
j'ai bien aimé. je crois qu'en fait, j'aime Michael Mann.
et je remercie Mannhunter de l'avoir recommandé à tous les fans de Heat. En effet, Thief est vraiment une ébauche de son futur chef d'oeuvre. Un gangster qui trouve l'amour et veut se ranger, un univers abstrait à la Melville, une musique planante...Et bien sûr toujours ces cadrages larges et rigoureux.
Certains aspects ont quand même un peu vielli, notamment le montage musical de la scène finale est un peu risible.
Par ailleurs, on pourra regretter un scéanrio bien moins riche que celui de Heat et enfin le coup du rêve est un procédé narratif un peu facile.
Cependant, ces quelques faiblesses n'empêchent pas de faire de Thief un très bon film de genre. J'ai apprécié la façon dont Mann a fait passé une morale du style "bien mal acquis ne profite jamais". Et James Caan est un grand acteur qui n'a aucun mal à faire tenir le film sur ses épaules.
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et en dehors de james Caan,il faut souligner les belles prestations de tuesday Weld et robert Prosky (en mafieux terrifiant)...sans oublier le caméo de william Petersen,qui se fait gentiment bousculer par james Caan (scène du RDV au bar)!
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C'est peut-être pas un caméo. Dans le sens où Thief est antérieur à Manhunter. Il est même possible que Mann fasse débuter Petersen (je ne sais...)mannhunter a écrit :sans oublier le caméo de william Petersen,qui se fait gentiment bousculer par james Caan (scène du RDV au bar)!
Ce que je veux dire c'est que Petersen ne peux pas faire une apparition clin-d'oeil en référence à un film qu'il n'a pas encore tourné.
This is not an exit.
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ce sont effectivement les débuts de Petersen!Patrick Bateman a écrit :C'est peut-être pas un caméo. Dans le sens où Thief est antérieur à Manhunter. Il est même possible que Mann fasse débuter Petersen (je ne sais...)mannhunter a écrit :sans oublier le caméo de william Petersen,qui se fait gentiment bousculer par james Caan (scène du RDV au bar)!
Ce que je veux dire c'est que Petersen ne peux pas faire une apparition clin-d'oeil en référence à un film qu'il n'a pas encore tourné.
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certes,james Belushi n'est pas très glamour,mais cette scène est très belle!Kazimodo a écrit :AAAAAhhhhhh le fameux Beach Scene de Tangerine avec James exposant ses poils que du bonheur
PS: en parlant de TD,je suis dégoûté que l'excellent morceau "Confrontation" qui conclue le film ne soit pas dispo sur le CD de la béo !!
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Le solitaire de Michael Mann
Après onze ans passés en prison, Frank, un talentueux voleur de bijoux, décide de se lancer dans un dernier "coup" avant de se ranger pour de bon avec son ami Jessie. Mais son boss, Leo ne l'entend pas du tout de cette oreille.
Sujet vu cinquante mille fois depuis les années 40 et la vague de séries de films noirs. Là encore, il est question d'un truand sur le retour, sortant de prison, qui tente le coup ultime avant de raccrocher. Pourtant au contraire du futur Manhunter, dont l'esthétique a pris une grosse claque, Le Solitaire n'a pas pris beaucoup de rides, si ce n'est des fautes que je juge esthétiques tels que les bagouses au doigt d'une horripilante grandiloquence, de même qu'une propension à filmer les truands comme des héros modernes alors même qu'il s'agit d'authentiques crapules.
La réalisation de Mann est plutôt plan-plan, mais ça scied bien au sujet qui demande de la sècheresse et un style aiguisé, bien loin des ensembles architecturaux qui seront ensuite mis en avant dans ses films. Là au contraire, le cadre urbain est assez crédible. Cependant malgré cette qualité, l'interprétation de James Caan parfois bonne est décrédibilisée la plupart du temps à cause de l'accent italien qui finit par le faire ressembler à un clone de Al Pacino. Il en vient à cabotiner ( scène de l'orphelinat public ou les diverses rencontres dans les bars avec Leo) et ne parvient pas à me faire oublier qu'il est bien meilleur quand il est sobre ( même s'il ne joue pas de façon speedé ici).
De plus s'ajoute la musique se voulant planante de Tangerine Dream qui assomme avec ses longues plages de synthétiseurs. Cela m'a fait souvent sortir du film quand je commençais à m'y attacher.
En dehors de cela, l'histoire ne cherchant pas l'originalité, se suit sans déplaisir mais sans enthousiasme non plus, le rythme est lent et la caméra de Mann fait le strict minimum, car l'on sent qu'il se cherche et qu'il n'a pas encore tout à fait trouvé son style. En soit ce n'est pas un reproche car tout ce que je déteste chez lui n'est pas si présent que cela dans Le Solitaire. Il reste que la fin du film, d'un moralisme achevé m'a mit mal à l'aise et que je trouve le retournement de situation peu convaincant, mais il suit une suite de péripéties que j'ai trouvé peu fines et à la psychologie des personnages simpliste.
SPOILER
Quand Frank se fait arrêter une première fois par le flic italien, celui- ci le remet en liberté alors qu'il est prêt à faire son casse. On anticipe ce qui va se passer par la suite, à savoir le futur guet-apens dans lequel Belushi meurt.
FIN SPOILER
Ensuite le final en lui-même m'a semblé un peu facile dans son procédé.
SPOILER
Il quitte sa femme, son gosse adopté, il brûle sa maison et ses biens, alors qu'il aurait pu se ranger de façon définitive, et choisit de tourner le dos à tout cela pour finir par buter son ancien boss.
Une fin qui emploie la violence à des fins expéditives, qui m'a rappelé par certains côtés Le justicier de New York. Frank se transforme d'une certaine manière en avenger, décidant ainsi d'en découdre par les armes.
FIN SPOILER
Malgré les nombreux griefs : musique soporifique, ralentis inutiles, mise en scène plate, interprétation cabotine de Caan, il reste de bons moments intimistes, là où Mann s'en tire le mieux. Pas un film qui m'a insupporté comme certains autres du réal ( Manhunter, Le Dernier des Mohicans, Heat), mais un petit polar presque anecdotique.
Sujet vu cinquante mille fois depuis les années 40 et la vague de séries de films noirs. Là encore, il est question d'un truand sur le retour, sortant de prison, qui tente le coup ultime avant de raccrocher. Pourtant au contraire du futur Manhunter, dont l'esthétique a pris une grosse claque, Le Solitaire n'a pas pris beaucoup de rides, si ce n'est des fautes que je juge esthétiques tels que les bagouses au doigt d'une horripilante grandiloquence, de même qu'une propension à filmer les truands comme des héros modernes alors même qu'il s'agit d'authentiques crapules.
La réalisation de Mann est plutôt plan-plan, mais ça scied bien au sujet qui demande de la sècheresse et un style aiguisé, bien loin des ensembles architecturaux qui seront ensuite mis en avant dans ses films. Là au contraire, le cadre urbain est assez crédible. Cependant malgré cette qualité, l'interprétation de James Caan parfois bonne est décrédibilisée la plupart du temps à cause de l'accent italien qui finit par le faire ressembler à un clone de Al Pacino. Il en vient à cabotiner ( scène de l'orphelinat public ou les diverses rencontres dans les bars avec Leo) et ne parvient pas à me faire oublier qu'il est bien meilleur quand il est sobre ( même s'il ne joue pas de façon speedé ici).
De plus s'ajoute la musique se voulant planante de Tangerine Dream qui assomme avec ses longues plages de synthétiseurs. Cela m'a fait souvent sortir du film quand je commençais à m'y attacher.
En dehors de cela, l'histoire ne cherchant pas l'originalité, se suit sans déplaisir mais sans enthousiasme non plus, le rythme est lent et la caméra de Mann fait le strict minimum, car l'on sent qu'il se cherche et qu'il n'a pas encore tout à fait trouvé son style. En soit ce n'est pas un reproche car tout ce que je déteste chez lui n'est pas si présent que cela dans Le Solitaire. Il reste que la fin du film, d'un moralisme achevé m'a mit mal à l'aise et que je trouve le retournement de situation peu convaincant, mais il suit une suite de péripéties que j'ai trouvé peu fines et à la psychologie des personnages simpliste.
SPOILER
Quand Frank se fait arrêter une première fois par le flic italien, celui- ci le remet en liberté alors qu'il est prêt à faire son casse. On anticipe ce qui va se passer par la suite, à savoir le futur guet-apens dans lequel Belushi meurt.
FIN SPOILER
Ensuite le final en lui-même m'a semblé un peu facile dans son procédé.
SPOILER
Il quitte sa femme, son gosse adopté, il brûle sa maison et ses biens, alors qu'il aurait pu se ranger de façon définitive, et choisit de tourner le dos à tout cela pour finir par buter son ancien boss.
Une fin qui emploie la violence à des fins expéditives, qui m'a rappelé par certains côtés Le justicier de New York. Frank se transforme d'une certaine manière en avenger, décidant ainsi d'en découdre par les armes.
FIN SPOILER
Malgré les nombreux griefs : musique soporifique, ralentis inutiles, mise en scène plate, interprétation cabotine de Caan, il reste de bons moments intimistes, là où Mann s'en tire le mieux. Pas un film qui m'a insupporté comme certains autres du réal ( Manhunter, Le Dernier des Mohicans, Heat), mais un petit polar presque anecdotique.