Terminator 2 (James Cameron - 1991)

[Jordan White]

Grosse révolution à sa sortie en 1991, on voit que James Cameron s'est bien amusé et s'est fait plaisir en collant des séquences d'action tout bonnement époustoufflantes au sein d'un récit ambitieux dont il est devenu coutumier après Terminator.
Le film avait coûté 100 millions de dollars, avec 10 rien que pour les effets spéciaux, mais l'argent se voit à l'écran, pour un film qui en couterait le double aujourd'hui sans compter la promo. Les effets de transparence, de translucidité, de morphing, le maquillage de Terminator, les effets visuels et sonores, c'est du jamais vu à l'époque, il n'y a rien à reprocher de ce côté là.
Linda Hamilton est une Sarah Connor déchaînée, sa scène d'évasion est un des morceaux de bravoure du film, mais c'est surtout Robert Patrick, génial d'impassibilité qui porte le film sur ses épaules, même si Schwarzy dans un rôle tout en coolitude impose son image d'héros iconique en en disant le moins possible tout en ne lésinant pas sur les punchlines.
En fait j'ai deux griefs contre Terminator 2 :

- D'une, la baisse de régime au moment de l'arrivée de Sarah, de John et du Schwarzy chez son pote Enrique. Bien sûr c'est pour calmer un peu les choses, mais je ne me souvenais pas d'un tel ramolissement. C'est quand même dommage, même si en toute logique il paraît utile de poser les enjeux du récit à venir dont l'attaque de Cybernet est le clou du spectacle. Mais j'aurais souhaité quand même plus d'ellipses, c'est beaucoup trop long.

- De deux, la fin, un peu trop tire-larmes avec le recul je trouve, même si l'idée du robot qui s'humanise est valable, à l'écran c'est trop lourd.
Pour le reste, le director's cut est intéressant mais n'ajoute pas grand chose de plus que la version ciné, si ce n'est la scène où le Terminator apprend à sourire.
Ca reste un grand film d'action, le premier des années 90 qui utilise la technique la plus avancée à l'ambition artistique et scénaristique. Sans atteindre l'apogée de Titanic, c'est très bon. Vous en pensez quoi ? Vous en gardez quel(s) souvenir(s)?
Le DVD de StudioCanal est très bon. Il y a le plus gros effet surround que j'ai jamais entendu, quand Sarah regarde les enfants jouer dans un parc en rêve, il y a un souffle qui la réveille, j'ai cru la membrane des enceintes allait exploser.

[Philip Marlowe]

Pour moi le vrai problème se situe sur la fin. A la rigueur le robot qui s'humanise mais le dernier monologue de Sarah Connor est je trouve d'une débilité assez grandiose. A cause de cette fin, je trouve que ce T2 est loin d'avoir la grandeur du 1er épisode(qui reste aussi le Chef-d'oeuvre de Cameron), dont la séquence finale, mélange de noirceur et d'espoir, d'une grande force.

Mais passé ce fait, ça reste un grand film d'action, avec des personnages forts, une mise en scène virtuose, et des effets spéciaux utilisés avec intelligence(une fois n'est pas coutume ), qui encore aujourd'hui restent saisissants.

[Roy Neary]

Pour moi le vrai problème se situe sur la fin. A la rigueur le robot qui s'humanise mais le dernier monologue de Sarah Connor est je trouve d'une débilité assez grandiose. A cause de cette fin, je trouve que ce T2 est loin d'avoir la grandeur du 1er épisode(qui reste aussi le Chef-d'oeuvre de Cameron), dont la séquence finale, mélange de noirceur et d'espoir, d'une grande force.

L'humanisation du Terminator a toujours été un problème pour moi, d'autant qu'il se prête même à la caricature avec les petits jeux de John Connor. Dommage pour un film que j'adore néanmoins.
En revanche, je ne vois pas ce qu'il y a de "débile" dans le monologue de fin en voix off de Sarah Connor ?!!

[mezhia]

En revanche, je ne vois pas ce qu'il y a de "débile" dans le monologue de fin en voix off de Sarah Connor ?!!

+1.

[Philip Marlowe]

Pour moi le vrai problème se situe sur la fin. A la rigueur le robot qui s'humanise mais le dernier monologue de Sarah Connor est je trouve d'une débilité assez grandiose. A cause de cette fin, je trouve que ce T2 est loin d'avoir la grandeur du 1er épisode(qui reste aussi le Chef-d'oeuvre de Cameron), dont la séquence finale, mélange de noirceur et d'espoir, d'une grande force.

L'humanisation du Terminator a toujours été un problème pour moi, d'autant qu'il se prête même à la caricature avec les petits jeux de John Connor. Dommage pour un film que j'adore néanmoins.
En revanche, je ne vois pas ce qu'il y a de "débile" dans le monologue de fin en voix off de Sarah Connor ?!!

Si je me souviens bien, c'est un truc du genre "La vie de mon fils avait été sauvée par une machine. Je me suis dit que si les robots pouvaient avoir des sentiments, alors peut être les humains aussi". La naïveté je veux bien, mais là je trouve que c'est trop. Un peu comme à la fin de Abyss...
Je considère T1 comme son chef-d'oeuvre car il arrive à y allier noirceur et espoir, romantisme et bourrin, naiveté et intelligence mieux que dans ses autres films.

J'oubliais de dire que je trouve la scène du Jugement Dernier dans T2 réellement anthologique, à la fois impressionnante et forte.

[Roy Neary]

Si je me souviens bien, c'est un truc du genre "La vie de mon fils avait été sauvée par une machine. Je me suis dit que si les robots pouvaient avoir des sentiments, alors peut être les humains aussi". La naïveté je veux bien, mais là je trouve que c'est trop. Un peu comme à la fin de Abyss...
Je considère T1 comme son chef-d'oeuvre car il arrive à y allier noirceur et espoir, romantisme et bourrin, naiveté et intelligence mieux que dans ses autres films.

Ce n'est donc qu'une phrase qui te pose problème, une phrase pris dans un monologue qui, je trouve, conclut parfaitement le film sur un ton grave mais avec une note d'espoir bienvenue. La phrase que tu incrimines ne me semble pas du tout débile. Elle renvoie au combat entre l'homme et la machine et, comme toujours chez Cameron, insiste sur le facteur humain qui doit sortir gagnant à condition qu'on fasse preuve de responsabilité. Chez Cameron, les hommes sont responsables des machines puissantes, dangereuses et destructrices (c'est aussi le cas du Titanic). Les actes commis par les machines dépendent donc de l'usage qu'en fait l'homme. Si ce dernier n'est pas capable de sentiments, alors les machines gagneront. Si les machines font preuve de sentiments, alors il faut remonter à la source : l'homme et son humanité. C'est ce que veut dire Sarah Connor à mon sens.

[Philip Marlowe]

Si je me souviens bien, c'est un truc du genre "La vie de mon fils avait été sauvée par une machine. Je me suis dit que si les robots pouvaient avoir des sentiments, alors peut être les humains aussi". La naïveté je veux bien, mais là je trouve que c'est trop. Un peu comme à la fin de Abyss...
Je considère T1 comme son chef-d'oeuvre car il arrive à y allier noirceur et espoir, romantisme et bourrin, naiveté et intelligence mieux que dans ses autres films.

Ce n'est donc qu'une phrase qui te pose problème, une phrase pris dans un monologue qui, je trouve, conclut parfaitement le film sur un ton grave mais avec une note d'espoir bienvenue. La phrase que tu incrimines ne me semble pas du tout débile. Elle renvoie au combat entre l'homme et la machine et, comme toujours chez Cameron, insiste sur le facteur humain qui doit sortir gagnant à condition qu'on fasse preuve de responsabilité. Chez Cameron, les hommes sont responsables des machines puissantes, dangereuses et destructrices (c'est aussi le cas du Titanic). Les actes commis par les machines dépendent donc de l'usage qu'en fait l'homme. Si ce dernier n'est pas capable de sentiments, alors les machines gagneront. Si les machines font preuve de sentiments, alors il faut remonter à la source : l'homme et son humanité. C'est ce que veut dire Sarah Connor à mon sens.

Bon ok. Je retire c'est pas débile. Mais n'empêche que je trouve la façon de le dire(ou de l'amener) très lourde

[Roy Neary]

Bon ok. Je retire c'est pas débile. Mais n'empêche que je trouve la façon de le dire(ou de l'amener) très lourde

Je peux le concevoir, mais ce n'est pas mon cas.

[Leopold Saroyan]

- D'une, la baisse de régime au moment de l'arrivée de Sarah, de John et du Schwarzy chez son pote Enrique. Bien sûr c'est pour calmer un peu les choses, mais je ne me souvenais pas d'un tel ramolissement.

Ramolissement, t'y vas un peu fort!
Même si la rupture dans le rythme est en effet brutale, j'aime contrairement à beaucoup ce passage qui offre une très belle scène: celle de la réparation du camion et la discussion entre le T-800 et John narrant les méandres du temps et la difficulté de faire face à son futur.

- De deux, la fin, un peu trop tire-larmes avec le recul je trouve, même si l'idée du robot qui s'humanise est valable, à l'écran c'est trop lourd.
Pour le reste, le director's cut est intéressant mais n'ajoute pas grand chose de plus que la version ciné, si ce n'est la scène où le Terminator apprend à sourire.

J'ai beau avoir vu le film près de 30 fois, cette fin m'émeut toujours autant. Elle serait indigeste dans un autre contexte mais après un tel déluge d'action et de brutalité, le monologue du T-800 s'insère facilement dans le contexte (si ce n'est le Je sais maintenant pourquoi vous pleurez, c'est une chose que je ne saurais jamais faire qui aurait pu être évité).

[kyle reese]

T2 ---> ou la très grosse claque du début des années 90.

T2 ou la suite/remake de T1

T2 ou l'expérimentation d'une nouvelle génération d'sfx

T2 ou une Linda Hamilton transfiguré qui devient ... le terminator.

mes reproches: ... le maquillage un peu raté de shwarzy qui a du mal à cacher son bras sensé avoir était détruit.

une certaine lourdeur parfois dans la mise en scène pourtant à la fois puissante et fluide.

lA scène du mexique que trouve Jordan faible est pour moi au coutraire essentielle à ce momemtn du métrage. c'est une bouffé d'oxygène qui remet les enjeux à plat avec une raisonnance et porté philosophique incroyable. Voir sarah regarder ce simulacre de père s'amuser avec son fils, dans des plans au ralenti, et pour une fois baisser sa garde et se laisser enfin à la fatigue comme presque apaisé me touche enormément.

pour moi aujourd'hui, les 2 terminator parle surtout d'une femme ordinaire qui se transforme en une femme extraordinaire sous le coup du destin ... même s'il n'y a pas ... de destin !!!

Cette force, elle avait en elle, comme nous tous, le terminator n'est que le révélateur. La fin ouverte, avec la voix off de Sarah sur le défilement de la route et ces multiples lignes plus ou moins continue très symbolique est pour moi sublime .

[Martin Quatermass]

Pour le reste, le director's cut est intéressant mais n'ajoute pas grand chose de plus que la version ciné, si ce n'est la scène où le Terminator apprend à sourire.

Deux scènes importantes tout de même : la "visite" de Reese à Sarah et surtout de débridage du Terminator (le retrait de la puce qui lui permettra de s'humaniser) où pendant ce temps il est à la merci de Sarah.

[Johnny Doe]

J'ai beau avoir vu le film près de 30 fois, cette fin m'émeut toujours autant. Elle serait indigeste dans un autre contexte mais après un tel déluge d'action et de brutalité, le monologue du T-800 s'insère facilement dans le contexte (si ce n'est le Je sais maintenant pourquoi vous pleurez, c'est une chose que je ne saurais jamais faire qui aurait pu être évité).

+800

J'adore cette fin. J'ajouterais que le passage chez Enrique est un grand moment de calme, que je trouve néammoins assez noir. Et visuellement c'est également époustouflant.

[Billy Budd]

Pour le reste, le director's cut est intéressant mais n'ajoute pas grand chose de plus que la version ciné, si ce n'est la scène où le Terminator apprend à sourire.

Deux scènes importantes tout de même : la "visite" de Reese à Sarah

Je trouve cette scène là ratée

[Martin Quatermass]

Deux scènes importantes tout de même : la "visite" de Reese à Sarah

Je trouve cette scène là ratée

Cela ne m'empêchera pas de l'apprecier.

[frédéric]

Lena Headey choisie pour succéder à Linda Hamilton dans la série TERMINATOR