Nobody Knows (Hirokazu Kore-Eda - 2004)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Nobody Knows (Hirokazu Kore-Eda - 2004)
"Quatre frères et soeurs vivent avec leur mère. L'ainé, Akira, s'occupe de ses jeunes frères et soeurs, chacun d'un père différent. Un matin d'hiver, leur mère disparaît et les enfants commencent à vivre seuls."
http://www.allocine.fr/film/anecdote_ge ... 56894.html
Avant-première lundi 25 au MK2 Boburg en présence de Kore-Eda.
Sortie le 10 novembre.
Des avis sur les autres films de HKE?
-
- Machino
- Messages : 1499
- Inscription : 19 sept. 04, 12:02
- Localisation : Rue des Merveilles, sous le ciel de cinq heures
Re: NOBODY KNOWS de Hirokazu Kore-Eda
C'est vachement bien. Le superbe After Life passe au Ciné Club Japon de Strasbourg le 6 décembre.Bob Harris a écrit :Des avis sur les autres films de HKE?
Passons, passons, puisque tout passe
Nous nous retournerons souvent...
Nous nous retournerons souvent...
- Vic Vega
- Roi du BITE
- Messages : 3706
- Inscription : 15 avr. 03, 10:20
- Localisation : South Bay
Pour résumer: Maborosi démontre un vrai sens de la durée et du cadre mais demeure un peu trop théorique, After Life offre un filmage plus heurté pas toujours convaincant mais vaut pour sa belle idée de départ et ses acteurs. Son meilleur film reste pour moi Distance qui formellement fait la synthèse des deux précédents. Basé sur un faits divers réel et porté par un casting inspiré, le film finit par convaincre malgré quelques longueurs. En comparaison, Nobody Knows m'a assez déçu. Déjà parce qu'il est beaucoup trop long. Ensuite, si la mise en scène est marquée par un retour à un style plus classique et contemplatif, elle abuse des longs gros plans sur les détails révélateurs. De plus, je ne trouve pas que Yagira Yuuya méritait son Prix à Cannes: il marque le film par son énergie naturelle mais ce n'est pas une composition. Dommage parce que c'était une bonne idée de donner un coup de projecteur sur un autre auteur nippon de talent que les sempiternels Kitano et Kurosawa K. Koreeda est en tout cas un cinéaste japonais à suivre.
-
- antépiphoromaniaque
- Messages : 4354
- Inscription : 13 avr. 03, 14:39
- Localisation : Chez Trelkovsky...
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2389
- Inscription : 12 avr. 03, 23:15
- Localisation : Paris
Mon avis est très bien explicité par la critique du monde de cette semaine. Un film qui a vouloir être trop sobre en devient froid. Il y a un gros manque de sentiment. Un réalisateur que je suivrait pour sur, mais une certaine deception face a un film que j'aurai aimer ( et qui aurait pu) être bien meilleur... Dommage
C'est en effet le petit reproche que je ferais au film, mais je ne le trouve pas si froid que ça. Ce n'est pas un film à l'émotion "directe", mais il y a beaucoup de sensibilité, c'est indéniable.ATcHoUm a écrit :Mon avis est très bien explicité par la critique du monde de cette semaine. Un film qui a vouloir être trop sobre en devient froid. Il y a un gros manque de sentiment. Un réalisateur que je suivrait pour sur, mais une certaine deception face a un film que j'aurai aimer ( et qui aurait pu) être bien meilleur... Dommage
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2389
- Inscription : 12 avr. 03, 23:15
- Localisation : Paris
Oui il y a beaucoup de sensibilité, mais cela n'empeche pas le film de manquer d'émotion. A trop vouloir de sobriété pour ne pas tomber dans le mauvais melo, il manque un peu de chaleur a tout cela pour pouvoir être véritablement boulerversé..Bob Harris a écrit :C'est en effet le petit reproche que je ferais au film, mais je ne le trouve pas si froid que ça. Ce n'est pas un film à l'émotion "directe", mais il y a beaucoup de sensibilité, c'est indéniable.ATcHoUm a écrit :Mon avis est très bien explicité par la critique du monde de cette semaine. Un film qui a vouloir être trop sobre en devient froid. Il y a un gros manque de sentiment. Un réalisateur que je suivrait pour sur, mais une certaine deception face a un film que j'aurai aimer ( et qui aurait pu) être bien meilleur... Dommage
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
Idem pour moi, un poil trop retenu, mais si il avait versé dans l'excès inverse je pense qu'on l'aurait tous condamné. Tout de même une très belle mise en scène, une photo naturaliste, des pointes poétiques, une interprétation très belle, une fin qui prend aux tripes... un très joli film. Je découvre ce réal et c'est une belle surprise sans être une grosse claque.
Le côté famille, appartement, enfants, générations, m'a fait pensé à Ozu, et la façon de filmer, par moments à Nobuhiro Suwa (ma mascotte). De belles influences. Un beau film, un poil trop long et trop retenu.
Mais courez-y, il n'y pas grand chose en ce moment et ça passe même chez UGC !
Le côté famille, appartement, enfants, générations, m'a fait pensé à Ozu, et la façon de filmer, par moments à Nobuhiro Suwa (ma mascotte). De belles influences. Un beau film, un poil trop long et trop retenu.
Mais courez-y, il n'y pas grand chose en ce moment et ça passe même chez UGC !
-
- Mister Ironbutt 2005
- Messages : 7489
- Inscription : 13 avr. 03, 09:15
Un peu déçu par cette première prise de contact avec Kore Eda, j'espère mieux m'y retrouver dans "After Life" qui passe ce soir. Les gosses sont très bien et je trouve les partis pris de mise en scène intéressant au départ, mais sur deux heures vingt je trouve que ça vire un peu au maniérisme pas toujours très pertinent. Le film manque singulièrement d'émotion, ce qui sur la fin fait très mal... Je n'ai pas eu le sentiment que le réalisateur se soit suffisemment mis à hauteur d'enfant dans son film. Enfin, l'enfance on la ressent de manière très distante. Je n'ai pas envie de comparer à Kikujiro ou "Chaque soir à neuf heures" auquel certains thèmes de ce film se rattachent, mais ce sont des oeuvres qui avaient vraiment réussis à impliquer l'enfance. "Nobody Knows" ressemble parfois à de l'étude sous mise en cage et c'est bien dommage.