James Gray

[AtCloseRange]

Tu attends tjs qu'il fasse un vrai bon film!!!! Peut mieux faire en somme...je n'y crois pas!
Il ne faut pas confondre exigence et cécité...je vois que tu cites qqs morceaux de ci de là et Little Odessa dans tout cela?
Je fais le même constat d'un révisionnisme critique curieux qui prend certes qqs mois mais existe vraiment: non que les critiques disnet noir puis balnc mais qu'ils s'avouent "déçus" il est vrai comme Kubrick put décevoir avec ses trois derniers films puis être encensé assez rapidement : les cahiers sont champions à ce jeu là.Leur plus bel exploit? La découverte émerveillée de Malick en 2011.

Je n'aime tout simplement pas Little Odessa.

Et si tu savais ce qu'il te dit, l'aveugle...

[AtCloseRange]

Et pour ton information (autre que Franco-centrée):

http://www.metacritic.com/movie/the-yards
http://www.metacritic.com/movie/we-own-the-night

Voici 2 "chef d'oeuvre" qui sont très très loin de faire l'unanimité outre-atlantique...

Donc oui, on peut ne pas trop aimer James Gray.

[Strum]

Et pour ton information (autre que Franco-centrée):

http://www.metacritic.com/movie/the-yards
http://www.metacritic.com/movie/we-own-the-night

Voici 2 "chef d'oeuvre" qui sont très très loin de faire l'unanimité outre-atlantique...

Donc oui, on peut ne pas trop aimer James Gray.

Il est certain que Gray n'a pas, aux Etats-Unis, la même aura qu'en France, mais ici, tu cites des critiques rédigées lors de la sortie de ces films, qui, depuis, ont été réévalués par plusieurs critiques américains, d'abord surpris par leur classicisme élégant (et probablement surané selon ton point de vue) et leur théâtralité. Personnellement, lorsque j'ai vu The Yards, un peu par hasard à Paris, à sa sortie, j'ai été ébloui par le film et je me suis demandé qui pouvait bien en être le réalisateur. On verra bien quel sera l'accueil de son prochain film (Low Life) qui sort cette année.

[AtCloseRange]

Et pour ton information (autre que Franco-centrée):

http://www.metacritic.com/movie/the-yards
http://www.metacritic.com/movie/we-own-the-night

Voici 2 "chef d'oeuvre" qui sont très très loin de faire l'unanimité outre-atlantique...

Donc oui, on peut ne pas trop aimer James Gray.

Il est certain que Gray n'a pas, aux Etats-Unis, la même aura qu'en France, mais ici, tu cites des critiques rédigées lors de la sortie de ces films, qui, depuis, ont été réévalués par plusieurs critiques américains, d'abord surpris par leur classicisme élégant et leur théâtralité. Personnellement, lorsque j'ai vu The Yards, un peu par hasard à Paris, à sa sortie, j'ai été ébloui par le film et je me suis demandé qui pouvait bien en être le réalisateur. On verra bien quel sera l'accueil de son prochain film (Low Life) qui sort cette année.

T'as l'air vachement au courant

Tu es quand même le 2ème à lancer cette idée difficilement démontrable.
A moins d'avoir au moins quelques cas précis à me trouver parce que là, on est quand même confronté à la majorité de la critique US qui est mitigée. Ils n'ont pas tous retourné leur veste?
Rassure-moi.

[Strum]

T'as l'air vachement au courant

Tu es quand même le 2ème à lancer cette idée difficilement démontrable quand même.
A moins d'avoir au moins quelques cas précis à me trouver parce que là, on est quand même confronté à la majorité de la critique US qui est mitigée. Ils n'ont pas tous retourné leur veste?
Rassure-moi.

Je lis régulièrement les critiques américains. Ce qui me fait dire cela, c'est que de plus en plus de critiques écrivent sur Gray - sans toutefois que ce dernier soit encore considéré comme le dernier des classiques américains, comme certains critiques le disent en France.

Quelques liens parmi d'autres :

http://www.newyorker.com/online/blogs/m ... movie.html
http://cinema-scope.com/cinema-scope-ma ... the-night/
http://www.slantmagazine.com/film/featu ... es-gray/43
http://sensesofcinema.com/2012/feature- ... arratives/

Après tout ceci n'a pas beaucoup importance, malgré la tendresse que tu portes au consensus critique.

[Jeremy Fox]

Sinon pour la France, ce n'est pas une lubie de Grimmy ; je l'avais remarqué aussi. Critiques assez tièdes à la sortie et dans tous les tops en fin d'années. Il faut dire que beaucoup de ses films passent d'abord à Cannes et que l'accueil cannois est souvent plus raide qu'à d'autres périodes de l'année.

Je ne parle pas de retournement de veste mais de réévaluation avec un peu de recul.

[Borislehachoir]

Sinon pour la France, ce n'est pas une lubie de Grimmy ; je l'avais remarqué aussi. Critiques assez tièdes à la sortie et dans tous les tops en fin d'années. Il faut dire que beaucoup de ses films passent d'abord à Cannes et que l'accueil cannois est souvent plus raide qu'à d'autres périodes de l'année.

Je ne parle pas de retournement de veste mais de réévaluation avec un peu de recul.

Ce fut particulièrement sensible sur The Yards.

[AtCloseRange]

T'as l'air vachement au courant

Tu es quand même le 2ème à lancer cette idée difficilement démontrable quand même.
A moins d'avoir au moins quelques cas précis à me trouver parce que là, on est quand même confronté à la majorité de la critique US qui est mitigée. Ils n'ont pas tous retourné leur veste?
Rassure-moi.

Je lis régulièrement les critiques américains. Ce qui me fait dire cela, c'est que de plus en plus de critiques écrivent sur Gray.
Quelques liens parmi d'autres :

http://www.newyorker.com/online/blogs/m ... movie.html
http://cinema-scope.com/cinema-scope-ma ... the-night/
http://sensesofcinema.com/2012/feature- ... arratives/
http://www.slantmagazine.com/film/featu ... es-gray/43

Et en quoi ces articles prouvent un basculement pour ces critiques-là?
Parce que c'est bien de ça que je parle.

[ballantrae]

Vu hier soir le docu NY 5.1 sur canalsat avec notamment une intervention assez intéressante de Gray parlant de son attachement envers Brighton Beach et NY.
Gray, comme le dit plus haut J Fox, et ce dans la foulée d'Eastwood s'inscrit dans le choix de devenir "le dernier des classiques" et me semble parfaitement revisiter le cinéma des 70' sans chercher l'effet, avec une écriture précise et des choix de mise en scène tjs pensés avec pertinence.
Qu'il assume ce rôle à l'heure où vieillissent tous les formidables mavericks des 70' assure une continuité indispensable, plus importante à mes yeux que les hommages à Spielberg récents (ne retenons que le beau Super 8 de JJ Abrams) car c'est là que résident les forces vives du cinéma américain et non dans la nouvelle comédie à l'américaine style Judd Apatow à mon sens.Ce qui n'empêche pas d'admirer des cinéastes plus ostentatoirement novateurs tels Malick.
Je préfère Gray à Tarantino (j'irai qd même voir Django avec espoir) jusqu'à présent pour le sérieux sans distanciation avec lequel il traite le genre.
Par exemple, un Joe Carnahan pouvait donner l'impression de suivre la même voie avec Narc mais la suite s'est avérée très décevante à cause de cette satanée propension à jouer la carte du second degré ( je n'ai pas encore vu Le territoire des loups).Les Coen se perdent parfois dans cette voie mais réussissent qqs chefs d'oeuvre qui sont un miracle d'équilibre entre dérision et traitement frontal du genre ( Blood simple, Miller's crossing, Fargo, The man who..., No country for old men).

[Supfiction]

ATTENTION A NE PAS RATER !
Ce super doc interview sur James Gray diffusé sur ARTE et visible encore quelques jours sur Arte+7, ici:
http://www.arte.tv/guide/fr/046446-063/square


Pour l'anecdote, on voit ces deux affiches format géant chez lui ..

[ed]

Je me suis permis de revenir sur les messages du début de page :

Et en quoi ces articles prouvent un basculement pour ces critiques-là?
Parce que c'est bien de ça que je parle.

J'ai pris les 4 critiques qui attribuent les plus mauvaises notes dans le premier lien que tu donnes. Désolé, je n'ai pas trouvé de retournement de veste pour Jonathan Rosenbaum.
Par contre, il y a les trois autres :

Richard Corliss, de Time. C'est celui qui met la plus mauvaise note dans le lien que tu donnes en écrivant "So muted it disappears from your view even before it recedes from your memory."
En 2013, dans un article sur Broken City, il reste mesuré mais écrit : "James Gray, whose Brooklyn-set crimes dramas, The Yards and We Own the Night have a more pungent sense of the City’s grand venality."

Marc Savlov, du Austin Chronicle, disait à propos de The Yards : "Gray's direction is a languid thing, moving at roughly the speed of a maimed snail, and the cast never really gels."
En 2009, il débute son article sur Two lovers par "Director Gray knows New York City like few other directors ever have. His films – Little Odessa, The Yards, We Own the Night – glint and grunt with the seemingly effortless task of bringing this paradoxically grand and most bilious of metropolises to great gasping cinematic life"

Enfin, c'est mon préféré, il y a Peter Travers, de Rolling Stones, qui a propos de The Yards, écrivait :"Self-importance sinks this one like a stone.".
Quelques années plus tard, dans son article sur We own the night, il écrivait :
"Gray's first two films, Little Odessa and The Yards, threw me at first. It might take a second or third viewing to see what he's after. It's worth the effort. The Queens-born Gray is a certified maverick."

[Supfiction]

Je viens de découvrir que James Gray est un peu à notre époque ce que Woody Allen et Clint Eastwood (ou encore Jerry Lewis) furent en leur temps, une spécificité culturelle française (ou européenne). Comme beaucoup ici, j’adore ses films et j'ai découvre avec étonnement ces critiques américaines (et d'une partie des critiques de Cannes) si tièdes voire franchement négatives à son encontre.

[AtCloseRange]

Je me suis permis de revenir sur les messages du début de page :

Et en quoi ces articles prouvent un basculement pour ces critiques-là?
Parce que c'est bien de ça que je parle.

J'ai pris les 4 critiques qui attribuent les plus mauvaises notes dans le premier lien que tu donnes. Désolé, je n'ai pas trouvé de retournement de veste pour Jonathan Rosenbaum.
Par contre, il y a les trois autres :

Richard Corliss, de Time. C'est celui qui met la plus mauvaise note dans le lien que tu donnes en écrivant "So muted it disappears from your view even before it recedes from your memory."
En 2013, dans un article sur Broken City, il reste mesuré mais écrit : "James Gray, whose Brooklyn-set crimes dramas, The Yards and We Own the Night have a more pungent sense of the City’s grand venality."

Marc Savlov, du Austin Chronicle, disait à propos de The Yards : "Gray's direction is a languid thing, moving at roughly the speed of a maimed snail, and the cast never really gels."
En 2009, il débute son article sur Two lovers par "Director Gray knows New York City like few other directors ever have. His films – Little Odessa, The Yards, We Own the Night – glint and grunt with the seemingly effortless task of bringing this paradoxically grand and most bilious of metropolises to great gasping cinematic life"

Enfin, c'est mon préféré, il y a Peter Travers, de Rolling Stones, qui a propos de The Yards, écrivait :"Self-importance sinks this one like a stone.".
Quelques années plus tard, dans son article sur We own the night, il écrivait :
"Gray's first two films, Little Odessa and The Yards, threw me at first. It might take a second or third viewing to see what he's after. It's worth the effort. The Queens-born Gray is a certified maverick."

Je m'incline

[Banane]

Gray, comme le dit plus haut J Fox, et ce dans la foulée d'Eastwood s'inscrit dans le choix de devenir "le dernier des classiques" et me semble parfaitement revisiter le cinéma des 70' sans chercher l'effet, avec une écriture précise et des choix de mise en scène tjs pensés avec pertinence.
Qu'il assume ce rôle à l'heure où vieillissent tous les formidables mavericks des 70' assure une continuité indispensable, plus importante à mes yeux que les hommages à Spielberg récents (ne retenons que le beau Super 8 de JJ Abrams) car c'est là que résident les forces vives du cinéma américain et non dans la nouvelle comédie à l'américaine style Judd Apatow à mon sens.Ce qui n'empêche pas d'admirer des cinéastes plus ostentatoirement novateurs tels Malick.
Je préfère Gray à Tarantino (j'irai qd même voir Django avec espoir) jusqu'à présent pour le sérieux sans distanciation avec lequel il traite le genre.

Idem, le classicisme de Gray fait que ses films résonnent en moi très longtemps après leur projection, et "The Yards" est définitivement un des très très grands films US des années 2000. Et je suis de plus en plus persuadée que J. Phoenix est le meilleur acteur américain des années 2000.

Je ne me rappelle même plus les *grands moments* du Django de QT vu il y a quelques mois seulement.

[shubby]

little odessa :excellent à mes yeux ...en revanche "the yards" est un pétard mouillé ...je lui préfére largement "state of grace" avec sean penn ,film de joanou...je suspecte même gray d'avoir pomper sur ce film .

State of Grace est l'un de mes films fétiches ! Je pense comme toi que Gray lui doit beaucoup à çui-là.
Pour l'anecdote, tu connais peut-être déjà mais essaye de zieuter le film HK "Requital", tu vas halluciner :
http://www.youtube.com/watch?v=PJnz_5ptUw8&t=2m34s