Benny's video (Michael Haneke, 1992)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Benny's video (Michael Haneke, 1992)
toujours pas sorti en DVD donc aucun moyen de m'en souvenir
mais j'en garde une superbe et hypnotique experience qui fut ma première entrée dans le cinema d'Haneke: ensuite Funny games, La pianiste m'ont autant conquis.
Story:
Benny est un jeune adolescent pas comme les autres, partageant son temps entre le vidéoclub dans lequel il loue plusieurs films par jour, et sa chambre, pièce destinée à abriter son impressionnant matériel de diffusion vidéo. Benny est un intoxiqué de l'image, et finit par ne plus vraiment faire la différence entre la réalité et la fiction.
lisez en passant le bonne critique sur filmdeculte
http://www.filmdeculte.com/video/video.php?id=36
j'ai trouvé un topic sur la pianiste, le temps du loup, le 7ème continent mais comment rien sur l'intelligent Funny games... une sacré claque !
Mon site: http://mondialcinema.com
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- King of (lolli)pop
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Je me rappelle surtout du meurtre de l'adolescente filmé comme un documentaire. L'explication est ensuite donnée au travers des images diffusées par la télévision, en gros le môme ne fait plus la différence entre la fiction et la réalité.
Je préfère de très loin La Pianiste, son chef-d'oeuvre à mon sens.
Je préfère de très loin La Pianiste, son chef-d'oeuvre à mon sens.
Puisque c'est la mode des tops:
1- Funny games
2- Benny's video
3- La pianiste
Haneke au fil de ses films veut taper où ça derange. Je trouve qu'il peaufine la forme au detriment du fond, qui s'emousse.
Ses premiers films à mon sens restent donc des indispensables, quand on aime être derangés bien sur.
1- Funny games
2- Benny's video
3- La pianiste
Haneke au fil de ses films veut taper où ça derange. Je trouve qu'il peaufine la forme au detriment du fond, qui s'emousse.
Ses premiers films à mon sens restent donc des indispensables, quand on aime être derangés bien sur.
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- Vamp 2
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Je n'aime pas Haneke exception faite de ce Benny's videoet de La pianiste. Benny's video est une oeuvre vraiment implacable où Haneke parvient à se débarasser des tics qui gachaient ses précédents films. Même si le côté didactique est encore présent, la puissance cinématographique de l'ensemble permet à l'auteur de dépasser le simple constat sociologique pour tendre vers l'art brut.
J'ai failli signer cinétudes:mrgreen:, mais mon texte n'est pas assez long
J'ai failli signer cinétudes:mrgreen:, mais mon texte n'est pas assez long
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- Vamp 2
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OKZoé a écrit :Je trouve que ses films n'échappent pas à une certaine complaisance. 71 fragments... est extrèmement démonstratif, ça devient très vite lassant. Je trouve Benny's video bien plus subtil, même si ça reste un film "à message".Carlotta Montay a écrit :Quels sont les tics d'Haneke ?
Un exemple concret ? Merci
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- Vamp 2
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Dans 71 fragments d'une chronologie du hasard (quel titre ...je crois que c'est ce film, j'ai tendance à confondre ses opus entre eux) Haneke explique ce qui a poussé un homme à commettre un meurtre. Il ne laisse aucune alternativa au spectateur, il démontre (un peu à la manière d'un mathématicien qui décortique un théorème) que ce meurtre répond à un certain déterminisme sociologique. C'est la seule piste retenue par le cinéaste. Pour la faire avaler au spectateur, il n'hésite pas à souligner plus que de raison (comme s'il défendait une thèse plutôt qu'il dirigeait un film)Carlotta Montay a écrit :
OK
Un exemple concret ? Merci