Jack Carter a écrit :Ah...ce festival Lumiere qui permet de decouvrir de tres bons films restaurés...apres l'excellent Utu hier apres-midi, j'ai (re)decouvert ce matin ce qui pourrait etre mon film du mois...
Jack Carter a écrit :Ah...ce festival Lumiere qui permet de decouvrir de tres bons films restaurés...apres l'excellent Utu hier apres-midi, j'ai (re)decouvert ce matin ce qui pourrait etre mon film du mois...
Tout à fait
Pour frimer, cher Kevin, Fremaux a demandé qui l'avait déjà vu, j'étais un des rares à lever la main (bon, j'avais seulement quelques bribes de souvenir du film vu au CDM il y a une bonne vingtaine d'années)
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
L'épouvantail (Scarecrow - 1973) de Jerry Schwatzberg
Rick Blaine a écrit :Premier prétendant avec le superbe Deep End, visuellement magnifique mais pas seulement, le regard porté sur son époque mêlé à un ton souvent drôle étant particulièrement pertinent et réussi. Beaucoup de séquence sont admirables et marquantes. Et puis Jane Asher...
Rick Blaine a écrit :
Par contre l'épouvantail... Il faudrait que je le revois.
T'avais pas bien aimé ou en as-tu un souvenir lointain peut être ... Si on me demanderait de citer quelques films emblématiques du Nouvel-Hollywood, je crois bien que je le citerais en tête de liste. Le réalisme que le cinéaste saisit avec sa mise en scène discrète et millimétré m'a vraiment bluffé : et que dire de Pacino et d'Hackman - et leur jeu tout en retenu (parfois moins... surtout Max/Hackman en fait), qui campent des personnages complexes et beaucoup plus torturés qu'ils ne le laissent paraître. J'adore la manière dont le perso de Pacino attire l'attention de son ami quand ce dernier devient violent ou est près à exploser ! Je me demande d'ailleurs si je ne préfère pas cette facette candide et guilleret de Pacino que l'autre plus taiseuse, nerveuse et expressive...
Rick Blaine a écrit :
Par contre l'épouvantail... Il faudrait que je le revois.
Moi aussi ; pas pu aller jusqu'au bout tellement l'ennui pointait le bout de son nez. Mais c'était l'époque où j'avais un peu de mal avec les 70's ; ce qui n'est plus du tout le cas.
Je n'ai pas aimé du tout, je trouve ce film totalement vide et vain. Une grosse déception derrière Needle Park . Un ennui profond, alors que dans le fond, ce film, ses acteurs et l'époque qu'il dépeint devrait me plaire. Donc il faut que je le revois.
AtCloseRange a écrit :ça ne m'avait pas emballé non plus L'Epouvantail (vu qu'une fois) alors que j'en attendais des monts et merveilles.
J'en ai au contraire un très beau souvenir (le meilleur opus de la "trilogie" 70's du réalisateur). Mais ledit souvenir date d'une dizaine d'années et vos messages me font redouter la révision.
Sinon (le mec qui insiste) Jack Carter rassure-moi, Break up est plus "rythmé" que Dillinger è morto ?
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
AtCloseRange a écrit :ça ne m'avait pas emballé non plus L'Epouvantail (vu qu'une fois) alors que j'en attendais des monts et merveilles.
J'en ai au contraire un très beau souvenir (le meilleur opus de la "trilogie" 70's du réalisateur). Mais ledit souvenir date d'une dizaine d'années et vos messages me font redouter la révision.
Sinon (le mec qui insiste) Jack Carter rassure-moi, Break up est plus "rythmé" que Dillinger è morto ?
pas vu Dillinger, mais deja entendu parler du film, je te dirai que oui, et puis avec Catherine Spaak et les jolies filles de la sequence en couleur, ça aide à ne pas s'ennuyer (desolé d'insister aussi sur la Spaak ). Pour ma part, completement happé par le film dès son superbe generique de debut et par la "folie" qui s'empare du personnage de Mastroianni. Je ne connais pas trop la filmo de Ferreri et du peu que j'en ai vu, seul Le Lit conjugal et sa Grande bouffe (à redecouvrir celui-là car ça date) m'ont laissé de marbre. Et beaucoup apprecié L'Audience. Break-up est mon préféré juste apres El Cochecito (La Petite voiture).
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Kevin95 a écrit :
J'en ai au contraire un très beau souvenir (le meilleur opus de la "trilogie" 70's du réalisateur). Mais ledit souvenir date d'une dizaine d'années et vos messages me font redouter la révision.
Sinon (le mec qui insiste) Jack Carter rassure-moi, Break up est plus "rythmé" que Dillinger è morto ?
pas vu Dillinger, mais deja entendu parler du film, je te dirai que oui, et puis avec Catherine Spaak et les jolies filles de la sequence en couleur, ça aide à ne pas s'ennuyer (desolé d'insister aussi sur la Spaak ). Pour ma part, completement happé par le film dès son superbe generique de debut et par la "folie" qui s'empare du personnage de Mastroianni. Je ne connais pas trop la filmo de Ferreri et du peu que j'en ai vu, seul Le Lit conjugal et sa Grande bouffe (à redecouvrir celui-là car ça date) m'ont laissé de marbre. Et beaucoup apprecié L'Audience. Break-up est mon préféré juste apres El Cochecito (La Petite voiture).
Ferreri c'est tout ou rien. Je tacle Dillinger mais c'est un film très intéressant, juste un poil hermétique (et absolument pas pop comme j'ai pu le lire). Le monsieur a fait une ribambelle de films fascinants et des "trucs" comme Il seme dell'uomo (La Semence de l'homme) qui fait l'effet d'une émission de danse contemporaine sur Arte à 3h du mat.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Jack Carter a écrit :
pas vu Dillinger, mais deja entendu parler du film, je te dirai que oui, et puis avec Catherine Spaak et les jolies filles de la sequence en couleur, ça aide à ne pas s'ennuyer (desolé d'insister aussi sur la Spaak ). Pour ma part, completement happé par le film dès son superbe generique de debut et par la "folie" qui s'empare du personnage de Mastroianni. Je ne connais pas trop la filmo de Ferreri et du peu que j'en ai vu, seul Le Lit conjugal et sa Grande bouffe (à redecouvrir celui-là car ça date) m'ont laissé de marbre. Et beaucoup apprecié L'Audience. Break-up est mon préféré juste apres El Cochecito (La Petite voiture).
Ferreri c'est tout ou rien. Je tacle Dillinger mais c'est un film très intéressant, juste un poil hermétique (et absolument pas pop comme j'ai pu le lire). Le monsieur a fait une ribambelle de films fascinants et des "trucs" comme Il seme dell'uomo (La Semence de l'homme) qui fait l'effet d'une émission de danse contemporaine sur Arte à 3h du mat.
Disons qu'on peut trouver Break-up ennuyeux,je le concçois, la majeure partie du film se passe en huis clos dans l'appartement de Mastroianni, seule un tiers du metrage se passe en exterieurs et à la particularité d'etre en couleurs. Mais Mastroianni est extraordinaire dans sa maniaquerie, qui vire progressivement à une obsession exclusive.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)