Commentaires à propos de votre film du mois

[locktal]

Très bon mois de mai pour ma part : 12 films se détachent.

Film du mois de mai :

1 - La source (Ingmar Bergman, 1960)

Puis :

2 - Le cousin Jules (Dominique Benicheti, 1972)


3 - Au nom du pape roi (Luigi Magni, 1977)


4 - Mekong hotel (Apichatpong Weerasethakul, 2012)


5 - Mad Max - Fury road (George Miller, 2015)


6 - Trois souvenirs de ma jeunesse (Arnaud Desplechin, 2015)


7 - L'ombre des femmes (Philippe Garrel, 2015)


8 - Jauja ( Lisandro Alonso, 2014)


9 - Les âmes noires (Francesco Munzi, 2014)


10 - Corpo celeste (Alice Rohrwacher, 2011)


11 - Les lèvres rouges (Harry Kümel, 1971)


12 - Le renne blanc (Erik Blomberg, 1952)

[MJ]

Il serait peut-être temps de continuer dans le détail pour les prochains mois...

1. Outrage (Ida Lupino)

2. Results (Andrew Bujalski)



3. Les Tontons Farceurs (Jerry Lewis)



4. L'Amie Mortelle (Wes Craven)



5. Fishing With John (John Lurie)

[El Dadal]

Mes films du mois, ex æquo, la folie se propage. Le Polanski est vénéneux, le Miller gagne du terrain à chaque fois que j'y repense.

FILMS DU MOIS

Le reste du mois est surtout marqué par un Kinji Fukasaku plus posé que ce que je connaissais du monsieur, mais pas moins virulent, et la deuxième pépite de Bruce Robinson, bancal mais gavé d'idées.

Spoiler (cliquez pour afficher)

MAI 2015

Films découverts:
_ Macbeth (Roman Polanski - 1971)
_ Mad Max: Fury Road (George Miller - 2015)
_ Police contre syndicat du crime (Kinji Fukasaku - 1975)
_ How to Get Ahead in Advertising (Bruce Robinson - 1989)
_ Bas les masques (Richard Brooks - 1952)
_ Nous sommes tous des voleurs (Robert Altman - 1974)
_ Sugarland Express (Steven Spielberg - 1974)
_ Locke (Steven Knight - 2013)
_ Enter the Void (Gaspar Noé - 2010)
_ Rachel se marie (Jonathan Demme - 2008)
_ En cloque: mode d'emploi (Judd Apatow - 2007)
_ La femme d'à côté (François Truffaut - 1981)
_ Enfer mécanique (Elliot Silverstein - 1977)
_ Fifty-fifty (Charles Martin Smith - 1992)
_ Navajo Joe (Sergio Corbucci - 1966)
_ The Land (Robert Flaherty - 1942)
_ Louisiana Story (Robert Flaherty - 1948)
_ Les fugitifs (Francis Veber - 1986)
_ Un monde fou, fou, fou, fou (Stanley Kramer - 1963)
_ The Wedding Singer (Frank Coraci - 1998)
_ Avengers: l'ère d'Ultron (Joss Whedon - 2015)

Films revus:
_ La porte du paradis (Michael Cimino - 1980)
_ Cutter's Way (Ivan Passer - 1981)
_ Mad Max: Fury Road (George Miller - 2015)
_ Conan le barbare (John Milius - 1981)
_ Watchmen (Zack Snyder - 2009)
_ Le 13ème guerrier (John McTiernan - 1999)
_ Action Jackson (Craig R. Baxley - 1988)
_ Mad Max: au-delà du dôme du tonnerre (George Miller & George Ogilvie - 1985)
_ Spawn (Mark A.Z. Dippé - 1997)

[Demi-Lune]

Attention, c'est une boucherie!

• Boyhood (Richard Linklater, 2014)
• The descendants (Alexander Payne, 2011)
• Masculin, féminin (Jean-Luc Godard, 1966)
• Garçon ! (Claude Sautet, 1983)

Cool, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu à me justifier.
Boyhood est une vraie déception. Pour moi, Linklater ne sublime jamais vraiment son concept formidable, comme si le fait que ce même concept soit probablement unique dans l'histoire du cinéma se suffisait à lui-même. Au final, oui, suivre sur le long terme des acteurs qui vieillissent ou se transforment, c'est fascinant, mais l'expérience n'en demeure pas moins limitée à cause du regard détaché du cinéaste sur ces évolutions de la vie (conséquence : émotionnellement, c'est très peu impliquant) qui se veulent ancrées dans la "quotidienneté", mais se révèlent surtout bien fades, la faute à des personnages sommaires et à des mises en situation pépères. Quand on accompagne la croissance d'un garçon jusqu'à son entrée à la fac et que le sentiment qui domine de tout ça, c'est qu'on s'en fout un peu, eh bien pour moi c'est que le réal' a échoué dans son projet.
The descendants, c'est typiquement le genre de film indé avec sa petite musique prévisible qui m'emmerde. Il y a des qualités d'interprétation, j'apprécie de plus en plus la p'tite Shailene Woodley, mais bon voilà, ça m'en touche une sans bouger l'autre, hein.
Le God-Art du mois a été une plaie. Bien sûr, c'est merveilleusement photographié et cadré. Mais ce qui pouvait être provocateur à l'époque ne l'est plus. Reste alors surtout deux séquences de cet océan d'ennui et d'aphorismes auteurichiants de ce bon vieux Jean-Luc : la conversation avec Chantal Goya devant son miroir, et l'interview avec la féministe (si mes souvenirs sont bons). Mais surtout, un festival de coups de feu façon Chapeau melon et bottes de cuir en fond sonore pour marquer des transitions (ok...), un Jean-Pierre Léaud insupportable (avec lui, c'est vraiment la roulette russe : autant je peux le trouver génial dans certains films, autant dans d'autres c'est juste pas possible), un arrière-fond politique daté, des séquences whatthefuck et une fin tellement mal jouée et inopinée que je n'ai pu m'empêcher de m'esclaffer.
Enfin, Garçon ! Eh bien, même Sautet lui-même reconnaissait que c'était le film de trop dans sa collaboration avec Montand. Et il a parfaitement raison. C'est pas bon. Exceptionnellement, sa "manière" sent le réchauffé et peine à dissimuler le peu de conviction d'un cinéaste embarqué dans ce film pour honorer un engagement fait à Montand. Lequel se livre à un numéro de cabotinage éhonté de vieux beau, bien accompagné en cela par la musique de comédie de boulevard de Sarde. Le brio de portraitiste de Sautet se perd dans une histoire dénuée d'intérêt... heureusement, le cinéaste saura se rendre compte de cette impasse.

[El Dadal]

Maintenant, si tu peux nous en toucher une à propos du Stuart Rosenberg?

[Profondo Rosso]

Film du mois

1 La Leçon de piano de Jane Campion



2 A la poursuite de demain de Brad Bird



3 Les Chemins de la haute ville de Jack Clayton



4 Beyond Clueless de Charlie Lyne



5 Mafioso de Alberto Lattuada



6 Histoire d'un amour de John M. Stahl

[Federico]

Enfin, Garçon ! Eh bien, même Sautet lui-même reconnaissait que c'était le film de trop dans sa collaboration avec Montand. Et il a parfaitement raison. C'est pas bon. Exceptionnellement, sa "manière" sent le réchauffé et peine à dissimuler le peu de conviction d'un cinéaste embarqué dans ce film pour honorer un engagement fait à Montand. Lequel se livre à un numéro de cabotinage éhonté de vieux beau, bien accompagné en cela par la musique de comédie de boulevard de Sarde. Le brio de portraitiste de Sautet se perd dans une histoire dénuée d'intérêt... heureusement, le cinéaste saura se rendre compte de cette impasse.

Même si je l'avais plutôt trouvé sympa à sa sortie, c'est un Sautet mineur où, effectivement, il me semble que ça cabotine limite boulevard filmé. Non seulement Montand mais aussi Fresson en petit chef odieux qui se sert de Villeret comme tête de Turc, rejouant plus ou moins son numéro de beauf à carrure de rugbyman du Locataire de Polanski. Et c'est certainement plus la faute de Dabadie que de Sautet. En fait, je crois que la seule et unique raison qui me pousserait à le revoir... c'est la présence de l'irremplaçable Dominique Laffin.

[Demi-Lune]

Maintenant, si tu peux nous en toucher une à propos du Stuart Rosenberg?

Volontiers. La note que j'ai mise est une de ces notes-sanction dont personne ne comprend sans doute la sévérité, mais qui traduit un désintérêt quasi total. J'ai beaucoup d'admiration pour le Mickey Rourke des années 1980, aussi tout bon puisse-t-il être dans Le pape de Greenwich Village, cela me fait quand même de la peine que sa prestation soit enfermée dans un objet si anecdotique. Histoire prévisible et fade, enjeux vus cent fois, rythme arthritique, un Eric Roberts mauvais comme c'est pas permis (ses grimaces !), une mise en scène incroyablement laborieuse et vieillotte, un happy-end pas crédible, il n'y a décidément que peu de choses que je sauverais de cette entreprise. Rourke, donc, dans son âge d'or, mais aussi le plaisir de retrouver la superbe et trop rare Daryl Hannah. Ça fait pas beaucoup.

[AtCloseRange]

Maintenant, si tu peux nous en toucher une à propos du Stuart Rosenberg?

Volontiers. La note que j'ai mise est une de ces notes-sanction dont personne ne comprend sans doute la sévérité, mais qui traduit un désintérêt quasi total. J'ai beaucoup d'admiration pour le Mickey Rourke des années 1980, aussi tout bon puisse-t-il être dans Le pape de Greenwich Village, cela me fait quand même de la peine que sa prestation soit enfermée dans un objet si anecdotique. Histoire prévisible et fade, enjeux vus cent fois, rythme arthritique, un Eric Roberts mauvais comme c'est pas permis (ses grimaces !), une mise en scène incroyablement laborieuse et vieillotte, un happy-end pas crédible, il n'y a décidément que peu de choses que je sauverais de cette entreprise. Rourke, donc, dans son âge d'or, mais aussi le plaisir de retrouver la superbe et trop rare Daryl Hannah. Ça fait pas beaucoup.

Je ne te parle plus

[Kevin95]

Attention, c'est une boucherie!

Le scandale reste l'assassinat en règle du REVOLVER de Sollima.

[Boubakar]

36 films vus ce mois-ci.

1 -

2 -

3 -

4 -

5 -

[Federico]

Film du mois

3 Les Chemins de la haute ville de Jack Clayton

Spoiler (cliquez pour afficher)

Une grande déception en ce qui me concerne, malgré ses interprètes et peut-être plus encore parce que réalisé par l'auteur de deux chefs-d'oeuvre du cinéma britannique d'atmosphère des années 60. Pour tout dire : je m'étais un peu fait ch...

[reuno]

Mon film du mois :



Suivent :

[semmelweis]

Un mois de mai qui aura été bien chargé avec près de 25 films. Il est vrai que par rapport à d'autres membres du forum, le compte parait maigre mais quand même...En tout cas, on peut dire que ce mois écoulé aura été marqué par la figure de Jean-Pierre Melville dont la découverte d'une partie de son oeuvre m'aura enthousiasmé ! L'armée des ombres est une immense claque que je classe dans mon top 100 personnel et constitue le chef d'oeuvre du réalisateur. La révision du cercle rouge aura su continuer à m'emballer. De la même façon, le Doulos montre la capacité du cinéaste à trouver à la fois son style et à prendre à bras le corps l'esthétique de la Nouvelle Vague.
Le dernier Wenders aura aussi creusé son sillon au sein de mon esprit comme un très bon film d'atmosphère et d'intérieur avec une 3D inédite. Par la suite, on saluera le travail de Brizé avec son acteur fétiche dans la loi du marché.
Et bien sur, on retiendra la rétrospective Mad Max avec un deuxième volet plus faible que le premier mais archétypal du genre post apocalyptique.Quant au Fury Road, une seconde vision reste nécessaire pour avoir un avis plus net...

FILM DU MOIS


L'armée des ombres,Jean-Pierre Melville

2/

Le doulos,Jean-Pierre Melville

3/

Every Thing Will Be Fine,Wim Wenders

4/

La loi du marché,Stéphane Brizé

5/

Jauja,Lisandro Alonso

6/

Mad Max 2: The Road Warrior,George Miller

Récapitulatif du mois:

Film découverts
The Rock,Michael Bay(Blu Ray) 6/10
Hulk,Ang Lee(Blu Ray) 7/10
Avengers:Age of Ultron,Joss Whedon(Ciné 3D) 6/10
Good Kill,Andrew Niccol(Ciné) 7/10
Everything will be fine,Wim Wenders(Ciné 3D) 8/10
Jauja,Lisandro Alonso(Ciné) 7,5/10
Ghost Rider,Mark Steven Johnson(Blu Ray) 3/10
Ghost Rider: Spirit of Vengeance, Mark Neveldine et Brian Taylor(Blu ray) 2/10
Mad Max 2:The Road Warrior,George Miller(Blu Ray) 7,5/10
Mad Max: Beyond Thunderdome,George Miller et George Olgivie(Blu Ray) 6/10
Hyena,Gerard Johnson(Ciné) 7/10
Carlos,première partie,Olivier Assayas(DVD) 6,5/10
Carlos,deuxième partie,Olivier Assayas(DVD) 6/10
Carlos,troisième partie,Olivier Assayas(DVD) 7/10
Le doulos,Jean-Pierre Melville(Ciné) 8/10
Un flic,Jean-Pierre Melville(Ciné) 5,5/10
L'armée des ombres,Jean-Pierre Melville(Ciné) 9/10
Mad Max: Fury Road,George Miller(Ciné) 7/10
Walkyrie,Bryan Singer(Blu Ray) 7/10
The Witches of Eastwick,George Miller(DVD) 5,5/10
The cabin in the woods,Drew Goddard(Blu ray) 3/10
Haute Tension,Alexandre Aja(DVD) 6,5/10
La loi du marché,Stéphane Brizé(Ciné) 7,5/10
Tomorrowland,Brad Bird(Ciné) 6/10

Films revus:
Le cercle rouge,Jean Pierre Melville (Ciné) 8,5/10

[nobody smith]

Mai a été marqué par la découverte de la filmographie de Vincente Minnelli (enfin j’avais déjà vu Lust For Life) qui m’a procuré énormément de bonheur avec des divertissements jubilatoires au possible et quelques formidables mélodrames. Quand je pense que j’avais fuis pendant des années sa filmographie. Tout ça à cause des bonus de Chantons Sous Le Pluie montrant des extraits du final de Tous En Scène qui m’apparaissait horripilant hors contexte (alors que c’est tout à fait extraordinaire dans le film). Toutefois, Minnelli ne domine pas le podium. La faute a deux australiens particulièrement vigoureux.

1/ Wolf Creek 2 – Greg McLean


2/ Mad Max : Fury Road – George Miller


3/ La Femme Modèle - Vincente Minnelli


4/ Celui Par Qui Le Scandale Arrive - Vincente Minnelli


5/ Madame Bovary - Vincente Minnelli